tag:blogger.com,1999:blog-374620422024-02-07T01:15:04.522-08:00Les Ulis contre le libéralismePEUPLE DE GAUCHE,
NE NOUS LAISSONS PAS VOLER
L’ELECTION PRESIDENTIELLELes Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.comBlogger18125tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-59924963609823747942007-05-07T14:52:00.000-07:002007-05-07T15:02:55.055-07:00CE QUE NOUS VOULONS / Programme des collectifs antilibéraux<span style="font-weight:bold;">Collectif d’initiative national pour un rassemblement antilibéral de gauche <br />et des candidatures communes <br /><br /><br />Document programme</span><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Introduction </span><br /><br />Un autre monde est possible, il est nécessaire. Il est plus « réaliste » que ce monde, transformé en marchandise, que nous impose le capitalisme libéral. Nous vivons une société où le chômage est tenu pour inévitable, où les inégalités s’accroissent, où les discriminations deviennent le lot commun, où les individus sont le jouet de décisions qui leur échappent, où la jeunesse est pointée du doigt, désignée comme dangereuse, réprimée lorsqu’elle résiste, où toutes les ressources sont mises à sac de façon insoutenable. Une telle société, porteuse de violence, est injuste, explosive. Elle n’est pas viable. La concentration des pouvoirs et de la richesse entre les mains de quelques uns, au détriment du bien-être et de la citoyenneté du plus grand nombre, ne fournit pas de bases acceptables pour vivre ensemble.<br /><br />Depuis plus de vingt ans, du local au mondial, dans tous les domaines de la vie, tout est fait pour nous convaincre que nous sommes contraints d’accepter les dogmes de la marchandisation et de la spéculation, les diktats des multinationales et de la finance. <br /><br />Certains veulent pousser le plus loin possible le recul des conquêtes sociales, des libertés individuelles, des services publics, des droits civils et politiques hérités des combats républicains : c’est le projet du patronat et de la droite. <br />D’autres entendent concilier la toute puissance du capital financier et un socle restreint de droits et de garanties sociales : c’est le programme de la gauche sociale-libérale. <br />Dans les deux cas, la main reste aux marchés financiers ; les profits flambent et le peuple trinque ; les inégalités galopent et la démocratie s’essouffle.<br /><br />Tout cela, nous l’avons expérimenté, dans l’alternance au pouvoir de la droite et d’une partie de la gauche qui a renoncé à changer véritablement les choses. Nous voici donc devant un choix : ou bien nous poursuivons dans la même veine, ou bien nous changeons de cap. Nous proposons d’en finir avec l’impasse de l’alternance, de passer à une véritable alternative. C’est cela que nous proposons de construire et de réaliser ensemble, à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas au pire, qui ne s’accoutument pas au spectacle d’une gauche de renoncement. <br /><br />Pour rompre avec des logiques qui ont fait la preuve de leur nocivité ou de leur inutilité, il faut à la fois une visée ambitieuse, des mesures concrètes, la capacité et la volonté politique de les mettre en oeuvre. Nous voulons pour cela bouleverser la donne à gauche, avec l’ambition de rendre majoritaire une alternative antilibérale fondée sur le soutien et la mobilisation populaires.<br /><br />Il y a de la cohérence – dangereuse – dans les choix qui sont au cœur du capitalisme contemporain. Le néolibéralisme a des objectifs (la conversion de toute chose en marchandise et l’accumulation des profits financiers) et des méthodes (le recul des pratiques démocratiques, le démantèlement des politiques publiques, la mise en concurrence des peuples et des individus, la casse des droits du travail, le pillage de la planète). Objectifs et méthodes forment chez lui un tout. <br /><br />Nous leur opposons une autre cohérence, plus juste et plus efficace. <br />– Nos objectifs sont le pouvoir des peuples de décider de leur destin et la possibilité pour chacun-e de vivre dignement et décemment grâce à un développement des activités humaines n’opposant plus les réalités sociales, économiques, écologiques. <br />– Nos valeurs sont celles de l’égalité, de la solidarité et de la liberté, qui font du libre développement de chacun-e la condition du libre développement de tous. <br />– Nos méthodes sont le respect des biens communs, la garantie des droits individuels et collectifs, économiques, sociaux, politiques ou culturels et l’appropriation sociale de leurs instruments nécessaires. Ce sont la souveraineté populaire et la citoyenneté élargie, que ce soit dans la cité ou dans l’entreprise. C’est l’égalité réelle et non formelle entre les femmes et les hommes, dans tous les domaines ; c’est le refus du racisme, de la xénophobie, du sexisme, de l’homophobie, de toutes les discriminations. <br />En bref, notre objectif, notre principe et notre méthode, c’est une démocratie sociale et participative, où chacun-e participe à part égale au pouvoir, quelle que soit son origine ou son statut. Une démocratie qui s’appuiera sur la mobilisation et la lutte, car nous savons que les privilégiés du système actuel ne voudront pas perdre leur privilèges.<br /><br />Que peut-on, que doit-on vouloir dès aujourd’hui ?<br /><br />Changer l’ordre des priorités : ne pas subordonner la vie de tous et l’avenir de la planète à l’accumulation des profits par quelques uns ; considérer que la société est la fin et l’économie le moyen ; envisager un nouveau développement plus égalitaire, dans le respect d’une contrainte forte, celle de la rareté des biens et ressources mondiales, en premier lieu l’énergie. Cela nécessite un changement radical de perspective politique, sociale, culturelle et bien évidemment économique. Cela implique en premier lieu un emploi et sa stabilité, des revenus suffisants, un socle de droits individuels et collectifs dont l’effectivité est garantie par la puissance publique. <br /><br />Se doter de moyens pour affirmer une volonté collective et impulser un nouveau type de développement, en remettant en cause la spirale des privatisations, en étendant les services publics et en les modernisant c’est-à-dire en les démocratisant, en confortant l’économie sociale et solidaire, en donnant de nouveaux droits aux salariés dans les entreprises. L’objectif de la vie économique ne doit pas être la croissance pour elle-même, mais le développement des capacités humaines ; le critère ne doit pas être la rentabilité financière, mais l’utilité sociale des activités et des productions.<br /><br />Changer la donne économique et sociale, en répartissant autrement les richesses disponibles (d’abord, redonner au travail la part que le capital lui a ravie depuis vingt ans), en orientant les ressources autrement, vers les dépenses utiles et non vers les marchés financiers.<br /><br />Changer la donne environnementale, en remettant en cause le productivisme du modèle de développement capitaliste, en réaffirmant le lien nécessaire entre justice sociale et préservation de l’environnement, en abordant de façon démocratique et sociale les enjeux et les défis du réchauffement de la planète.<br /><br />Changer la donne politique, en ouvrant la voie à une VIème République démocratique et sociale, représentative et participative, laïque et émancipatrice ; en affirmant la primauté des droits, du bien commun et de l’intérêt général ; en cassant la logique de confiscation des pouvoirs, en étendant la logique démocratique au monde de l’entreprise.<br /><br />Changer la donne pour les femmes, en combattant toute discrimination de sexe, en contestant les effets de la domination patriarcale, en considérant que l’émancipation féminine, qui ne concerne pas un groupe mais l’égalité dans la société tout entière, est un élément fondamental de la transformation sociale.<br /><br />Changer la donne pour les jeunes, en intégrant la question de leur place, de leur rôle et de leur avenir comme une question politique majeure. Leurs conditions de vie, de travail et d’étude seront sensiblement améliorées, les solidarités intergénérationnelles seront réaffirmées.<br /><br />Changer la donne du partage des connaissances et des cultures. Mettre fin aux inégalités scolaires, ouvrir à toutes et à tous les arts et œuvres de l’esprit ; permettre à chacun-e de maîtriser toutes les technologies de communication ; développer une démocratie culturelle associant citoyens et professionnels ; promouvoir le principe d’exception culturelle pour tous les peuples, afin de protéger la diversité culturelle en la mettant à l’abri des règles du marché.<br /><br />Changer la donne en Europe où notre politique aura un écho immédiat. Nous ne laisserons pas les règles libérales européennes étouffer notre action de transformation. Nous mènerons bataille, en prenant appui sur les autres peuples, pour une transformation profonde de la construction européenne.<br /><br />Changer la donne internationale aussi. Nous voulons que la France joue un tout autre rôle en Europe et dans le monde, en refusant la logique de la guerre économique et de la guerre sans fin et sans limite, en agissant non comme une puissance impériale mais comme un ferment de paix, de justice, de solidarité et de démocratie. Nous voulons qu’elle contribue au développement économiquement et écologiquement responsable de la planète.<br /><br />Pour nous, la satisfaction des besoins et la création d’emplois stables ne sont pas des coûts ou des contraintes qui s’opposent à l’efficacité économique. Tout au contraire, la justice est la condition de l’efficacité dans un nouveau mode de développement, attentif avant tout aux hommes et à leur environnement. L’effectivité des droits pour toutes et tous, l’extension des services publics, les dépenses de santé, éducatives ou culturelles sont des investissements majeurs qu’il ne saurait être question de restreindre. <br /><br />Dans la bataille contre le projet de Constitution européenne, des collectifs unitaires et populaires se sont constitués dans toute la France. Dans la foulée de leur victoire du 29 mai 2005, ils ont élaboré une Charte pour une alternative au libéralisme. Cette Charte n’est pas un projet bouclé, mais elle énonce des axes de transformation forts et réalistes. À partir des options de la Charte, nous mettons en débat public des propositions, dont nous pensons qu’elles constituent la trame d’une politique authentiquement de gauche, fidèle à ses idéaux et aux grands acquis sociaux et démocratiques de son histoire. <br /><br />Ce texte n’est ni une simple déclaration d’intentions, ni un programme électoral habituel. En effet, il s’agit pour nous de s’engager autour d’un projet politique durable, qui ne saurait s’épuiser dans l’élection d’un président, ni dans l’application de quelques mesures symboliques. Il est pour nous fondamental de redonner du sens à l’action politique et de montrer qu’une véritable volonté politique est crédible.<br /><br />Ces propositions, nous les soumettons donc au débat public, pour les enrichir et pour qu’elles prennent force collective. Car nous le savons bien : aucun programme, aucune politique ne peuvent s’imposer et changer l’ordre des choses s’ils ne sont pas les fruits d’un vaste mouvement populaire et citoyen, où chacun-e discute, décide et contrôle. Sans peuple acteur, et en permanence, sans lutte collective, sans mobilisation sociale et politique vigilante, aucune transformation sérieuse n’est envisageable. Nous ne disons pas : « Faites-nous confiance », mais « Luttons, contestons et bâtissons ensemble, à tout moment et partout ». <br /><br />Si nous portons ensemble l’exigence de ce que nous voulons, une nouvelle donne est possible pour la France, le mouvement populaire est au premier rang et la gauche retrouve le sens de son combat.<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">1 -</span> SECURISER L’EMPLOI, AMELIORER LE NIVEAU DE VIE, RESTAURER LA PROTECTION SOCIALE ET METTRE FIN A LA PRECARITE<br /><br />Le droit à l’emploi, souvent proclamé, doit être effectif. Il faut aller vers l’éradication du chômage, ce qui suppose une réorientation significative des ressources disponibles vers le développement des activités utiles créatrices d’emploi (voir « Un nouveau type de développement ») ainsi que l’instauration d’un système de sécurisation des parcours de vie incluant un nouveau statut du salariat. La formation doit devenir un droit pour tous tout au long de la vie, dans l’emploi sur le temps de travail et en dehors des périodes d’emploi. La réduction du temps de travail et l’augmentation des revenus et salaires participeront à la nécessaire relance des activités, tandis qu’une stricte réglementation des licenciements commencera immédiatement à réduire le champ de la précarité. La lutte pour l’emploi s’appuiera aussi sur une bataille de réorientation des politiques européennes (voir «Une autre Europe ». <br /><br /><span style="font-weight:bold;">Améliorer les revenus et le niveau de vie</span> :<br /><br />Les services publics sont des instruments majeurs de l’amélioration du niveau de vie (voir plus loin). <br /><br /><span style="font-weight:bold;">1.</span> Le SMIC sera immédiatement porté à 1500 euros brut et rapidement à 1500 euros net. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">2.</span> Les minima sociaux seront immédiatement seront immédiatement augmentés de 300 euros. <br />Ils seront indexés sur le SMIC. Pour assurer la couverture des besoins de chacun-e, ils deviendront des droits individuels. Leur niveau et leur différence vis à vis du SMIC fera l’objet d’un débat dans le cadre d’une conférence associant les pouvoirs publics, les associations de chômeurs, les organisations syndicales et toutes les organisations concernées.<br /><br />[débat subsiste : portés à 1200 euros ? Quel niveau par rapport au SMIC ? Principe d’unification ? } <br /><br /><span style="font-weight:bold;">3.</span> Nous interviendrons en faveur de l’augmentation immédiate de l’indemnisation du chômage dont nous supprimerons la dégressivité.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">4.</span> L’indexation des salaires sur les prix sera rétablie.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">5.</span> Une conférence nationale tripartite (patronat, syndicats, Etat) sur les salaires sera immédiatement convoquée. Le nouveau gouvernement y pèsera en faveur d’une revalorisation générale des salaires, de l’ordre de 300 euros, prenant notamment en compte les gains de productivité et d’un rattrapage spécifique pour les femmes à titre de compensation pour les discriminations subies. Cette mesure s’appliquera dans les fonctions publiques. Le gouvernement oeuvrera également à une réduction de l’échelle des salaires dans le privé comme dans le public. <br /> <br /><span style="font-weight:bold;">6.</span> 10 millards d’euros seront immédiatement consacrés à la création d’une allocation pour les jeunes en formation ou à la recherche d’un premier emploi, premier pas vers une véritable allocation d’autonomie. (se reporter également au chapitre « moyens ») <br /><br /><span style="font-weight:bold;">7.</span> Le droit de tous à un service bancaire gratuit sera assuré par la réglementation bancaire et le pôle financier public.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">8.</span> Les stock-options seront interdites.<br /><br />Contre l’emploi précaire :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">9.</span> Le CDI à temps complet doit être la règle avec l’objectif de mettre hors-la-loi le temps partiel imposé et les différents contrats précaires.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">10 .</span> L’emploi statutaire doit être la règle dans les fonctions publiques et les emplois précaires résorbés rapidement. Aucune embauche ne peut s’y faire en dessous du SMIC.<br />Dans les conditions qui seront fixées par une loi, un salarié sous temps partiel aura droit à la transformation de son contrat en temps plein au même salaire horaire. Cette loi permettra notamment aux élus du personnel de disposer d’un droit d’intervention contre le temps partiel imposé. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">11.</span> Nous abrogerons le CNE, le CDE, la loi sur « les services de proximité » et celle appelée cyniquement « sur l’égalité des chances » alors qu’elle organise l’inégalité dans la malchance (apprentissage à 14 ans, travail de nuit dès 15 ans…)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">12.</span> La sous-traitance sera encadrée (cela concerne la grande majorité des entreprises de moins de 50 salariés) : responsabilité étendue au donneur d’ordre lorsque l’exécution du contrat suppose la violation de la loi. Afin de bannir les pratiques de recours à la sous-traitance injustifiée par des nécessités techniques, les contrats de travail des salariés des sous-traitants sur site et ceux des sous-traitants à donneur d’ordre unique seront de plein droit considérés comme ayant été conclus par l’entreprise principale. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">13 .</span> Aujourd’hui une grande partie des stages correspondent à des emplosi réels. Pour contrecarrer cette tendance, le statut des stagiaires fera l’objet d’un examen afin qu’aucun stage ne remplace un emploi. <br /><br />Sécuriser les parcours de travail et de vie :<br /><br />Il n’est pas admissible que les salariés soient la variable d’ajustement des profits du capital.Le principe de base doit devenir celui de la sécurisation des parcours de travail et de vie, sur la base de pouvoirs et de droits accrus pour les salariés. Toute personne doit pouvoir trouver sa place dans le monde du travail, avoir droit à un emploi et à une formation lui permettant de trouver un meilleur emploi, avec la garantie de bons revenus et de droits. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">14.</span> Nous proposons un nouveau statut du salariat assurant au salarié la continuité de son contrat de travail, garantissant son salaire et les droits associés (protection sociale, retraite, formation …). Ce système fonctionnera sur le principe de la mobilité choisie par le salarié. Il sera assuré par un financement mutualisé à la charge des employeurs et géré sous contrôle des partenaires sociaux en intégrant les associations de chômeurs. La loi sur le nouveau statut du salariat sera immédiatement mise en chantier. <br />Les primo-demandeurs d’emploi bénéficieront d’un statut semblable leur garantissant notamment, outre la perception du RMI revalorisé, les droits à la formation, à la protection sociale et à la retraite. <br />Ce nouveau statut ne saurait faciliter les licenciements de la part des entreprises. Les procédures de licenciement et de délocalisation seront strictement réglementées et les droits d’intervention des salariés seront étendus, le droit d’alerte qui existe aujourd’hui étant manifestement insuffisant.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">15.</span> Les licenciements seront interdits pour les entreprises qui réalisent des profits. La remise en cause de poste de travail pour motif économique ne sera possible que lorsque la pérennité de l’entreprise est compromise. Elle doit être la solution ultime lorsque toutes les autres ont été explorées : telle que la baisse des coûts autres que salariaux, la reconversion des activités, la création d’activités nouvelles. <br /><br />[ Débat : sur le rétablissement l’autorisation administrative de licenciement collectif, certains estimant qu’il s’agit d’un leurre qui évite exceptionnellement le licenciement.] <br /><br /><span style="font-weight:bold;">16.</span> Les élus du personnel disposeront d’un droit de veto suspensif sur les décisions de licenciement collectif et de délocalisation. Les solutions alternatives devront être examinées par la direction de l’entreprise ou du groupe qui seront tenues d’y répondre. Ces solutions seront aussi examinées par les commissions publiques du développement (voir plus loin). <br /><br /><span style="font-weight:bold;">17.</span> La contestation devant le juge d’un licenciement suspend celui-ci. Le salarié dont le licenciement aura été jugé abusif sera confirmé dans l’entreprise dans ses fonctions antérieures.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">18.</span> Toute personne doit bénéficier d’un service public de l’emploi, qui disposera du monopole de placement et dont les moyens et la gestion devront-être améliorés. Ce service proposera des formations lui permettant d’accéder à de nouveaux emplois plus qualifiés. <br /><br />(La question de savoir s’il s’agit-il d’un nouveau service public unifié de l’emploi et de la formation continue reste en suspens pour le moment) <br /><br /><span style="font-weight:bold;">18 bis.</span> Point à développer sur la Formation professionnelle <br />Réduction du temps de travail <br /><br />La réduction du temps de travail est un processus historique émancipateur objet d’un long combat du mouvement ouvrier. Les résultats contrastés du passage au 35 h ont fortement réduit la popularité de cette mesure. Elle reste toutefois un instrument important de la lutte contre le chômage et de l’amélioration des conditions de vie. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">19.</span> Nous nous opposerons à l’actuel projet de directive européenne sur le temps de travail et agirons immédiatement pour une réduction européenne du temps de travail. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">20.</span> Nous mettrons en chantier une nouvelle loi sur la réduction du temps de travail. Elle rendra immédiatement applicable la généralisation des 35h à toutes les entreprises avec les 32 heures pour perspective, sans perte de salaire ni aggravation de la flexibilité ou des conditions de travail. Notamment, l’annualisation sera remise en cause et les heures supplémentaires seront strictement limitées au surcroît occasionnel et imprévisible d’activités sous le contrôle des élus du personnel. La baisse du temps de travail s’accompagnera d’une obligation correspondante de créations d’emplois y compris dans les fonctions publiques. <br /><br />Améliorer le droit du travail :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">21.</span> Nous abrogerons les mesures régressives de la droite en matière de droit du travail. Notamment, le principe selon lequel l’accord de branche doit être plus favorable au salarié que la loi et l’accord d’entreprise plus favorable que l’accord de branche sera réaffirmé.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">22.</span> Une représentation du personnel sera créée sur une base géographique et de branches pour les entreprises n’en ayant pas.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">23.</span> La validation des accords collectifs nécessitera la signature d’organisations syndicales représentant la majorité des salariés.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">24.</span> L’inspection du travail sera renforcée en effectifs et en moyens.<br /><br />Restaurer et développer la protection sociale :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">25.</span> Nous abrogerons les textes démantelant la protection sociale : lois Fillon, décrets Balladur-Veil, loi Douste-Blazy. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">26.</span> Nous établirons la prise en charge à 100% de la prévention et des soins de santé et des médicaments.<br /> [une discussion reste à mener sur le rôle des mutuelles ]<br /><br /><span style="font-weight:bold;">27.</span> Pas de retraite en dessous du SMIC. Nous rétablirons le droit à la retraite à taux plein à 60 ans sur la base de 37,5 annuités sur la base des 10 meilleures années. L’atteinte de ces 37,5 annuités avant l’âge de 60 ans donne le droit à la retraite à temps plein. <br />[Débat : Les années d’étude après bac seront-elles prises en compte.] <br />Nous préserverons les acquis des régimes spéciaux en tant que référence progressiste pour l’ensemble des régimes de retraite.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">28.</span> Nous remettrons en question les exonérations de cotisations patronales (22 milliards d’euros ) et nous affirmons le besoin d’une augmentation de ces prélèvements (voir la partie « Financement »).<br /><br /><span style="font-weight:bold;">29.</span> L’élection des administrateurs salariés de la Sécurité Sociale sera rétablie. <br /><br />On nous opposera que tout cela est impossible, que cela signifie la ruine des entreprises et donc de l’économie. C’est faux. Les entreprises profiteront de l’amélioration du niveau de vie et du développement des services publics (que l’on songe à l’augmentation actuelle des prix de l’électricité). En outre, nous proposons de revenir au partage salaires-profit d’il y a vingt ans : les entreprises n’étaient pas alors ruinées. Et ce retour n’oblige pas les entreprises à réduire l’investissement : elles devront prendre sur les dividendes des actionnaires et la rémunération des dirigeants.<br /> <br /><span style="font-weight:bold;">2 - UN NOUVEAU TYPE DE DEVELOPPEMENT</span><br /><br />Protéger l’environnement :<br /><br />Les politiques libérales financiarisées et productivistes constituent un obstacle à la défense de l'environnement et à la sauvegarde de la planète. C'est à la redéfinition du type de croissance, de production et de consommation qu'il faut s'atteler. <br /><br />Cela doit nous conduire à :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">30.</span> Doter le ministère de l’environnement de réels moyens en constituant un service public de l’environnement complémentaire des services publics spécialisés (énergie, transports, eau, assainissement et déchets, logement …). Il sera chargé de préparer la réglementation et doté de moyens d’expertise, de contrôle et de recherche sur les problèmes d’environnement tels que la qualité de l’air, le bruit, la diversité biologique, ... Il assurera également une coordination des efforts sectoriels. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">31.</span> Nous remettrons en cause le principe des « droits à polluer » qui exonèrent les entreprises de leurs responsabilités en la matière.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">32.</span> Les transports publics de voyageurs et de marchandises seront développés. Avec notamment la rénovation des infrastructures ferroviaires, la priorité donnée au ferroutage sur le transport routier, des sillons réservés, l’unification et développement du réseau européen, la promotion de la voie d’eau [en débat : lancement du canal Rhin-Rhône], etc. Nous chercherons à maîtriser et à contrôler la croissance du transport aérien. Un pôle public du transport sera créé afin d’harmoniser l’organisation globale de ceux-ci. Nous favoriserons la réduction des transports inutiles de biens sur de grandes distances par la relocalisation de la production chaque fois que possible. Pour lutter contre l’effet de serre, il faudra privilégier dans les transports l’utilisation de l’énergie électrique. <br />[débat : gratuité des transports ?]. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">33.</span> Un grand programme de recherche, d’expérimentation et de production en faveur des économies d’énergie, de l’amélioration de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables, et du traitement des déchets sera défini et préparera la société post-énergies fossiles, avec l'ambition de réduire au maximum et d'éliminer à terme tout recours à des énergies produisant des gaz à effet de serre. La priorité sera donnée aux recherches sur les solutions les plus durables. L’ensemble des énergies renouvelables (hydraulique, biomasse, éolien, solaire) doit représenter à moyen terme au moins 25 % de notre approvisionnement. Cela implique un plan d’équipement massif qui permettra également le développement de l’emploi.<br /><span style="font-weight:bold;"><br />34.</span> Un pôle public de l’énergie (voir plus loin) aura pour tâche la mise en oeuvre des politiques publiques de recherche, de production et d’économies d’énergie, de diversification des sources, de promotion des énergies renouvelables, de développement de la sécurité et de la transparence, de l'accès et du droit à l'énergie égal pour tous et de la sauvegarde du climat. Cette politique doit en toutes circonstances donner la priorité absolue à la lutte contre l’effet de serre [complément de phrase en débat : « et à l’indépendance nationale en matière de production et d’approvisionnement énergétique » <br /><br /><span style="font-weight:bold;">35.</span> Sortie progressive du nucléaire ou maintien d'un nucléaire sécurisé et public : le débat est ouvert. Un contrôle indépendant et citoyen doit permettre d'assurer la transparence du dossier et sans attendre le référendum une expertise indépendante et poussée sera effectuée sur la sécurité et les conditions de travail des salariés et de vie des populations avoisinantes sur l’ensemble du parc nucléaire et plus particulièrement sur les plus anciennes. En cas d’urgence établie des fermetures seront décidées.<br />Un débat national sur la politique énergétique et le nucléaire sera conduit, de l’information jusqu’à la décision à l'issue d'un referendum populaire. Durant le débat, qui sera engagé dès la première année, un moratoire sur la construction de tout nouveau réacteur [précision mise en débat : « dont EPR »), et sur tout démantèlement], sera observé. <br />[Le reste de ce paragraphe reste en débat : « L'effort de recherche sera poursuivi dans tous les organismes publics concernés (CNRS, CEA, etc…). Cet effort ne devra pas anticiper le résultat du référendum et permettre aussi bien la modernisation à venir du nucléaire - réacteurs nucléaires de 4ème génération, de la fusion, du stockage de l’énergie, de la filière hydrogène - que les possibilités de sortie de celui-ci par diversification de la production d’électricité, les implications de l’abandon de la construction EPR, de l’enfouissement des déchets, et de l’arrêt du retraitement à la Hague ainsi que la sécurité du démantèlement »] .<br /><span style="font-weight:bold;"><br />36.</span> Le nouveau service public du logement (voir plus loin) permettra une politique effective d’économies d’énergie, d'efficacité énergétique, Haute Qualité Environnementale, dans la construction et la réhabilitation de logements. L'utilisation de moyens passifs (solaire) sera privilégié. L'urbanisme sera repensé afin de limiter structurellement les déplacements, en privilégiant la desserte en transports en commun. Au-delà, sera mise en chantier une autre conception de l'aménagement du territoire plus économe des ressources naturelles pour promouvoir le droit à une ville de qualité, propre et belle.<br /><br />L’agriculture (en l’état cette partie a été jugée trop insuffisante pour être amendée. Un groupe de travail sera mis en place rapidement afin de proposer une nouvelle mouture. Les points indiqués ci-dessous le sont pour mémoire)<br /><br />L’agriculture peut être un secteur important de pollution ou au contraire de protection de l’environnement.<br /><span style="font-weight:bold;"><br />37.</span> Il faut mettre un terme à la toute puissance des firmes agro-alimentaires et de la grande distribution. (à préciser) <br /><span style="font-weight:bold;">38.</span> Les cultures d’OGM en plein champ seront interdites de même que le développement d’OGM à finalité alimentaire. <br /><span style="font-weight:bold;">39.</span> Le maintien des agriculteurs sur leurs exploitations sera encouragée par une politique de juste rémunération à la production et la lutte contre le productivisme agricole nuisible à la qualité, à la santé et à l’environnement. <br /><span style="font-weight:bold;">40.</span> L’agriculture respectueuse de l’environnement et l’agriculture biologique seront encouragées. <br /><span style="font-weight:bold;">41.</span> Plus largement nous refusons la brevetabilité du vivant.<br /><br />Développer les services publics et l’appropriation sociale:<br /><br />Les services publics doivent être restaurés, étendus et démocratisés, disposant de moyens financiers publics à la hauteur des besoins. Promouvoir les services publics c’est faire le choix de l’égalité, de la solidarité, de la maîtrise citoyenne. Des services publics de qualité partout et pour tous sont nécessaires pour assurer l’égalité d’accès, pour la réponse aux besoins, pour un autre type de développement.)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">42.</span> Un plan d’abrogation de toutes les lois qui ont privatisé des entreprises publiques, comportant les mesures financières et juridiques nécessaires, sera élaboré et mis en discussion afin de déterminer les priorités et le calendrier de sa mise en œuvre.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">43.</span> Immédiatement, nous arrêterons toute privatisation et toute ouverture du capital des entreprises de service public. <br /><span style="font-weight:bold;"><br />43 bis :</span> Les services publics de réseaux essentiels pour l’accès à des droits fondamentaux (énergie, chemin de fer, télécom, activités postale…) doivent relever d’une mission nationale de services publics avec le retour au monopole public quand les conditions le rendent possible.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">44.</span> L’amélioration du fonctionnement des services publics passe par un pouvoir de contrôle et de décision des élus, des usagers et des salariés. Ainsi que par le maintien et amélioration du statut des personnels des services publics et des entreprises ayant mission de service public. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">45.</span> De nouveaux services publics seront crées : habitat, petite enfance, médicament, aide aux personnes âgées, aide aux personnes dépendantes, aide aux personnes handicapées, traitement des déchets. Nous favoriserons et encouragerons le retour à une gestion publique directe et décentralisée de l’eau et de l’assainissement. Nous créerons un pôle public de l’eau intégrant la recherche et la formation en la matière. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">46. </span>Un pôle public de l’énergie (électricité, gaz, pétrole, charbon et énergies renouvelables) sera créé. Immédiatement, EDF et GDF seront rendus au secteur public à 100% et fusionnés. Ce pole public favorisera les coopérations internationales et le transfert des technologies pour permettre aux pays en voie de développement notamment la Chine, l’Inde et le Brésil de concilier réponses aux besoins et protection de la planète. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">47.</span> Logement : avec la mise en place du service public de l’habitat, les pouvoirs publics seront progressivement dans l’obligation d’assurer le droit au logement et la spéculation foncière sera combattue y compris par la réquisition de logements vides. 600.000 logements sociaux seront construits en 5 ans ; la maîtrise publique du sol sera renforcée ; la charge locative totale sera limitée à 20 % du revenu ; les municipalités refusant d’appliquer la loi sur les logements sociaux seront mises sous tutelle. L’investissement sera assuré par le pôle financier public (voir plus loin).<br /><br /><span style="font-weight:bold;">48.</span> Petite enfance : avec la mise en place du service public de la petite enfance (secteur public et associatif), le financement public d’entreprises qui assurent un service de crèche à des fins lucratives, adopté par le gouvernement Raffarin en 2004, sera supprimé. Un million de places d’accueil collectif ouvert à toutes les familles seront créées en 15 ans ( 150.000 emplois) ; gratuité immédiate pour les familles à bas revenus, vers une gratuité pour tous. Coût estimé : 12 milliards d’euros par an répartis entre l’Etat, les collectivités locales, la CAF, les entreprises et les familles payantes. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">49.</span> Un service public de l’enfance sera créé pour l’accueil pédagogique des enfants scolarisés en maternelle et dans le primaire avant et après la classe et couvrant aussi des besoins extra-scolaires. Son financement sera assuré par une dotation spéciale aux communes afin d’assurer l’égalité entre les enfants de toutes les communes. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">50.</span> Santé : Comme pour l’agriculture ce point reste en l’état pour mémoire mais il est convenu qu’il doit être profondément retravaillé.<br /><br />Le plan hôpital 2007 et la tarification à l’activité [préciser] doivent être abandonnés. Un plan de formation de 40.000 infirmiers et 9000 médecins par an sera immédiatement mis sur pied. L’hôpital public embauchera (préciser, chiffrer). Une meilleure coordination de réseaux de soins sera organisée. La prévention doit devenir un pilier de la politique de santé. Immédiatement, médecine scolaire et médecine du travail doivent être dotées de moyens correspondant aux besoins. Dans les zones rurales et les quartiers urbains défavorisés, des antennes de prévention sanitaire et de proximité doivent être disponibles. <br />Un pôle public du médicament sera constitué [avec en son cœur un établissement public financé par l’Etat, des organismes publics internationaux et des coopérations. ] Il passera des conventions de recherche avec les laboratoires de l’université, de l’INSERM, du CNRS, du CEA et de tout autre organisme compétent. [Il sera propriétaire des brevets qu’il a financés pour fabriquer ou commercialiser les produits issus de cette recherche.] Dans tous les lieux de recherche et de production, privés ou publics, les salariés, les professionnels de santé, les associations de malades, les représentants de l’assurance maladie et les élus auront des pouvoirs accrus d’intervention et de participation aux décisions. Une taxation des dépenses de publicité et un prélèvement de 5% sur les ventes de médicament seront instaurés.] La recherche de médicaments pour les maladies des pays du Sud sera intensifiée. <br />L’OMS sera revalorisée et démocratisée pour permettre le développement des coopérations. Elle pourrait devenir propriétaire des brevets indispensables à la survie des populations qui seraient classé « patrimoine de l’humanité ». La santé sera place hors AGCS et OMC.<br /> <br /><span style="font-weight:bold;">Développer l’économie sociale et solidaire :</span><br /><br />De nombreux réseaux à but non lucratifs se développent. C’est un secteur de l’activité qui sera aidé. Mais l’enjeu du développement de l’économie sociale et solidaire va bien au-delà de la vie associative : elle prouve que la production de biens et services peut échapper à la logique du profit en favorisant la prise de contrôle de l’outil de production par les travailleurs. <br /><br />51. La création d’un statut de l’économie sociale et solidaire assurera la reconnaissance législative de l’utilité sociale et environnementale.<br /><br />52. Des chambres consulaires spécifiques seront constituées.<br /><br />53. Un soutien sera apporté à l’initiative citoyenne de création d’activités : aide aux projets et au fonctionnement ; soutien à la transformation d’entreprises en SCOP ou SCIC, [reste en débat : « dans les cas de liquidation la reprise par les travailleurs sera favorisée tant pour leur financements que pour leurs débouchés »] . Le secteur associatif sera reconnu dans les secteurs où il doit être un acteur du service public (éducation populaire, petite enfance, personnes âgées, dépendantes, handicapées, médias par exemple) dans des conditions qui garantissent le statut, les droits et la formation du personnel ainsi que la qualité du service rendu. <br /><br />54. Un fonds de soutien à l’innovation (développement de nouvelles activités, formation des personnels, démocratisation de la gestion) sera créé. <br /><br />55. L’enseignement de l’ESS sera introduit à l’école et à l’université.<br /><br />56. Les organismes d’économie sociale et solidaire bénéficieront d’un accès privilégié aux financements publics et du secteur bancaire et financier mutualiste.<br /><br />Une véritable politique industrielle et de services<br /><br />Une politique active de création d’emplois utiles sera mise en œuvre. Elle implique une politique industrielle et de services donnant la priorité à la satisfaction des besoins et au respect de l’environnement. Elle implique aussi une réorientation de l’économie par l’appropriation sociale d’une partie de l’appareil productif.<br />57. Sous la tutelle du ministère en charge de celle-ci, l’Agence des participations de l’État, démocratique, transparente et représentative, aura deux missions fondamentales : le développement de l’investissement ainsi que la promotion de l’emploi, de la formation et de la recherche dans les entreprises au capital desquelles l’État participe ; le développement des territoires en répondant aux besoins de leurs populations. Elle assumera cette mission dans le cadre de la réalisation d’objectifs annuels d’emploi en France et en Europe et d’objectifs de la politique industrielle et de services. Ses orientations feront l’objet d’un débat annuel avec vote au Parlement.<br />58. Dans les secteurs clés, les grands acteurs public nationaux seront incités à contribuer à l’émergence de véritables réseaux européens d’entreprises publiques renforçant l’efficacité de leur action et assumant en commun la promotion de l’emploi, de la formation et de la recherche. La France proposera à ses partenaires de l’Union européenne de créer un statut de l’entreprise publique en Europe. Une relance concertée de l'effort de recherche sera organisée. De grands programmes de coproduction seront impulsés au plan national et recherchés au plan européen. . Ils viseront à promouvoir l’efficacité sociale et la cohérence des filières industrielles et de services. Ils permettront de consolider et promouvoir [les points forts de la France], notamment dans les industries aéronautiques et spatiales, l’énergie, l’automobile, les télécommunications, etc. et de développer la recherche en faveur de technologies non polluantes. <br />59. [Les pôles de compétitivité seront transformés en réseaux de coopération, fonctionnant selon une toute autre logique sous le contrôle conjoint des chercheurs, enseignants et formateurs, des Comités d’entreprises, des syndicats, des associations et des élus.]<br /><br />Des pouvoir de contrôle étendus pour les salariés, les usagers et les citoyens et des instruments pour un nouveau développement.<br /><br />Les réformes démocratiques et sociales que nous promouvons sont en elles-mêmes des moyens pour imposer une nouvelle efficacité économique et sociale constitutive d’un nouveau type de développement. L’initiative citoyenne et la lutte sociale sont à même d’éviter les gâchis financiers et de mobiliser des ressources aujourd’hui stérilisées par le capital. Outre la démocratisation des circuits d’intervention publique et les avancées des budgets participatifs, nous considérons comme des moyens d’une politique antilibérale les mesures suivantes :<br /><br />60. Dans les entreprises Les nouveaux droits et pouvoirs des salariés doivent s’étendre à toutes les décisions essentielles concernant les gestions, le niveau et la qualité de l’emploi, les conditions de travail, les choix industriels et d’investissements, les opérations stratégiques de rachat, de fusion, de délocalisation ou de cession d’activité. Cela se fera notamment à travers de nouveaux champs d’intervention pour les CE, CCE et Comité de groupe dont le périmètre sera révisé en tenant en compte les entreprises sous-traitants constants. <br />Leurs propositions devront être examinées par la direction de l’entreprise ou du groupe qui seront tenues d’y répondre. <br />60 bis : Les commissions régionales du développement seront créées. Elles associeront les pouvoirs publics, les élus, les acteurs économiques et sociaux et elles disposeront de moyens d’information y compris à l’égard des entreprises. Leurs propositions devront être examinées par les autorités concernées qui seront tenues d’y répondre. Dans ce cadre, les droits et moyens des associations de consommateurs et d’usagers devront être renforcés. <br />61. Une véritable politique d’aménagement du territoire sera restaurée.<br />62. Un pôle financier public apportera une contribution majeure au financement et à la réorientation du crédit vers les activités socialement utiles. Il devra être au minimum constitué de la Banque de France, de la Caisse des dépôts et consignations, du Groupe Caisses d’épargne, du Crédit foncier, de la Banque postale, d’OSEO, d’UBI-France, de la COFACE, de la CNP et de l’AFD.<br /><br />63. Le contrôle des fonds publics sera démocratisé. Sera restaurée et étendue la loi adoptée en janvier 2001 portant création d’une « commission de contrôle nationale et décentralisée des fonds publics accordés aux entreprises » abrogée par la droite.<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">3 – ECOLE – CULTURE - MEDIAS- RECHERCHE : construire une société de la culture, de l'information et de la connaissance partagée </span><br /><br />A - CULTURE – MEDIAS<br /><br />Culture<br /><br />Il n'y aura pas de transformation sociale sans placer les arts et la culture à leur juste place dans notre projet de société, sans qu'ils soient, comme l'information et la connaissance, des biens communs à partager. Cela suppose de garantir la liberté de création et d’expression, de développer la diffusion et la rencontre avec tous les citoyens ainsi qu’une véritable politique sociale d’accès aux arts et à la culture. Cette conception, qui s’appuie sur une nouvelle démocratie culturelle doit redonner toute sa place à l’éducation populaire jusqu’à un niveau ministériel et intégrer la culture scientifique, outil de pensée et ouverture vers les nouvelles technologies.<br /><br />64. Nous proposerons qu’1% du PIB soit consacré aux arts et à la culture. Cela représente une augmentation moyenne de 10 % par an de tous les budgets publics "culture" au plan national et territorial. Cela implique une réforme de la fiscalité redonnant des moyens aux collectivités territoriales. <br /><br />65. Les droits sociaux des travailleurs de la culture seront assurés, notamment par l'abrogation de la réforme 2003 de l'assurance chômage des intermittents qui sera remplacée par un système mutualisé pérenne et équitable, élaboré avec les organisations syndicales et la Coordination des intermittents du spectacle. Dans le champ des arts et de la culture, et notamment dans les institutions publiques, un plan de résorption de la précarité sera mis en œuvre dès la première année de la législature.. <br /><br />66. La France agira pour la ratification la plus large et rapide de la convention sur la diversité culturelle adoptée par l'UNESCO, abondera le fonds international sur la diversité culturelle et défendra résolument l'exception culturelle au sein de l'OMC et la prééminence des principes de la convention UNESCO sur les règles de l’OMC.<br /><br />66. (1) [L’enseignement du français à l’étranger sera développé. Il s’agit, pour notre langue comme pour d’autres (espagnol, portugais…) d’éviter l’hégémonie linguistique anglo-saxonne dans les échanges culturels et scientifiques internationaux].<br /><br />66 (2) Des moyens seront dégagés pour la préservation et l’entretien des langues et des cultures régionales, en particulier dans l’enseignement et au sein des institutions publiques du champ de la culture, des arts et des médias, y compris audiovisuels. <br /><br />66. (3) Les pratiques amateurs seront encouragées, le maillage et les moyens des équipements culturels de proximité seront renforcés<br /><br />66 (4). Les réseaux alternatifs de création et de diffusion feront l’objet d’un soutien spécifique.<br />66 (5) Les citoyens seront associés à la gestion des organismes publics du champ des arts et de la culture.<br /><br />67. La loi DADVSI sera abrogée. Une plate forme publique de téléchargement permettra la mise à disposition de créations librement téléchargeables et la rémunération des créateurs par une mise à contribution des fournisseurs d'accès et des opérateurs de télécommunication notamment. <br /> <br />Nouvelles technologies<br /><br />Les politiques de la culture et de l'information doivent s'accompagner d'un projet public de développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication.<br /> <br />68. Sur Internet comme ailleurs, pas de zone de non droit, et le droit à l'anonymat, la lutte contre les pratiques intrusives et le respect de la vie privée y seront défendus et mis en oeuvre. <br /><br />69. Une instance publique ayant comme objectif la résorption de la fracture numérique coordonnera des missions d'aménagement du territoire (le très haut débit pour tous et partout), d'aide à l'équipement informatique des ménages et de services publics rendus aux citoyens, et encouragera le développement des logiciels libres. Nous nous opposerons à toute tentative de légalisation de la brevetabilité logicielle.<br /><br />Médias et droit à l'information<br /><br />Le droit à l'information doit être assuré. <br /><br />70. Une loi anti-concentration sera votée dès le début de la mandature. [préciser]<br /><br />71. Le service public de l'information sera refondé et démocratisé en s'appuyant sur un pôle public disposant de réseaux, de moyens de production et de diffusion, et sur des médias à vocation non lucrative pouvant assurer des missions de services publics. Un plan spécifique de résorption de la précarité sera mis en œuvre dès la première année de la législature. <br /><br />71 bis. Le décret dit Tasca imposant à toutes les chaînes de télévision, y compris celles du services publics de faire appel à la production privée sera abrogé. <br /><br />71.ter Les citoyens seront associés à la gestion des organismes publics du champ des médias et de l’information <br /><br />72. Le débat contradictoire et la présentation pluraliste de l'information doivent être assurés par des obligations plus précises faites aux médias. <br /><br />[73. La composition du CSA sera modifiée.]<br /><br />74. Le produit de la redevance sera augmenté et son montant modulé en fonction des revenus. Pour favoriser la création et libérer le service public du diktat de l'audimat, nous supprimerons la publicité dans l’audiovisuel public. Ses ressources, issues également de la taxation de la publicité, financeront aussi le secteur non lucratif. <br /><br />74 bis. L’émergence des médias audiovisuels ne sauraient occulter l’importance des médias écrits, presse et édition. Un fonds de soutien spécifique garantira leur indépendance et leur survie. <br /><br />B - EDUCATION<br /><br />L’éducation, la formation doivent devenir une priorité nationale. Le Service Public de l’Education a été durement attaqué, fragilisé par des contre-réformes libérales. Pour faire réussir partout, tous les jeunes, Nous voulons nous donner les moyens d’un grand service public national, laïque de l’éducation, fondé sur la gratuité réelle de la maternelle à l’université. <br /><br />75. La loi Fillon sera abrogée. Socle commun, « apprentissage junior »… les lois et dispositifs qui consacrent renoncement éducatif et tri social doivent disparaître. Une loi de démocratisation du système éducatif sera donc mise en chantier, fondée sur le droit et la capacité de chacun d’accéder à l'éducation, la lutte contre les inégalités scolaires et territoriales, la gratuité, la laïcité et une réelle mixité sociale.<br />La réussite de chaque élève sera au centre de notre projet d’école. L’objectif d’amener enfin toute une classe d’âge jusqu’au bac (au moins 50 % à un diplôme de l’enseignement supérieur) est un défi, une nécessité pour les années à venir.<br />L’obligation de scolarité commencera à 3 ans et sera portée à 18 ans, avec un développement de la scolarisation dès 2 ans. C’est l’Etat qui sera garant de l’égalité d’accès sur le territoire à l’éducation (créations de postes, financements, obligations légales et péréquations pour les collectivités territoriales…). L’apprentissage ne pourra pas concurrencer les formations initiales publiques. Le caractère national des diplômes sera préservé, le bac restera le diplôme garantissant l’accès aux études supérieures, sans sélection à l’entrée à l’université. L’Etat s’engagera à ce que chaque jeune sorte du système éducatif avec une qualification ou un diplôme. Un processus d’intégration dans le service public d’éducation sera engagé [L’enseignement privé ne pourra plus être financé sur des fonds publics. Un processus d'unification du privé et du public dans un service national de l'enseignement sera engagé].<br /><br />76. Enseignants, personnels, élèves, parents... tous les acteurs de l’école seront associés aux décisions. La création d'observatoires locaux et d'un Fonds National permettra de lutter contre les inégalités scolaires et territoriales, notamment par des préconisations, la révision et le suivi de l'application de la carte scolaire pour assurer une réelle mixité sociale, des moyens adaptés pour accueillir les élèves handicapés dans les établissements. A titre transitoire, pour combattre relégation et ghettoïsation, des mesures spécifiques (ZEP…) seront intensifiées. <br /><br />76 bis. Un pôle public de l’édition scolaire sera créé. <br /><br />77..Nous nous fixons comme objectif que tous les jeunes de ce pays <br />acquièrent un haut niveau de culture commune permettant la maîtrise des informations, l'accès à tous les savoirs disponibles et la compréhension des cultures humaines dans leur diversité et leur universalité . les activités socio-éducatives, le travail scolaire en autonomie, l‚éducation au à l’égalité non-sexiste et non raciste seront développés. Les enseignements artistiques, l’éducation à l’image, l’éducation physique et sportive, la culture scientifique et technique, les sciences sociales, etc... seront partie prenante de l’enseignement à tous les niveaux, dans des établissements à la fois lieux de savoirs et lieux de vie<br /><br />78. Le financement des mesures nécessaires sera garanti par une loi de programmation pluriannuelle qui portera le budget du ministère de l’éducation nationale à 7% du PIB. En 5 ans, 150.000 enseignants et 45.000 personnels de santé, social, vie scolaire, CIO, entretien… seront recrutés et formés sur statut Fonction publique, notamment pour prendre en charge les élèves en difficulté, accroître le personnel dans les établissements, abaisser les effectifs par classe, assurer des remplacements, dégager des moyens pour le travail de concertation des équipes et permettre une formation continue adaptée aux besoins. d’accompagnement seront formés et recrutés. Il sera procédé à un pré-recrutement d’enseignants à l’entrée ou à l’issue de la 1ère année à l’université. <br /><br />78 bis. La formation initiale et continue des enseignants, comme de l'ensemble des personnels de l’éducation sera développée en intégrant formation théorique et pratique, en liaison avec la recherche en éducation et l’université. <br /><br />79. La loi Raffarin de décentralisation de l’Education Nationale sera remise en cause : les statuts des personnels TOS resteront réversibles (F.P. d’Etat ou territoriale), et leurs missions resteront définies dans le cadre de l’éducation nationale. Il sera mis fin à la logique de privatisation et d’externalisation des services (restauration, entretien…). Au contraire d’une logique d’éclatement du service public, notre projet s’appuiera sur la cohérence de véritables équipes éducatives rassemblant enseignants et non enseignants. La médecine scolaire, les services sociaux, le service public d’orientation seront renforcés et dotés des moyens nécessaires pour assurer un service de santé scolaire efficace et un accompagnement de chaque élève. <br /><br />C – ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET RECHERCHE <br /><br />Contre les logiques libérales, un service public développé, démocratisé, unifié.<br />Notre ambition est la démocratisation de l’enseignement supérieur, l’ouverture de la recherche et son indépendance par rapport au marché.<br /><br />80 Le développement des connaissances et leur diffusion doivent échapper à la concurrence mondialisée pour être mis au service de la collectivité. L’accès et la réussite dans l’enseignement supérieur du plus grand nombre de jeunes en formation initiale et de salariés en formation continue est un objectif central. Nous voulons que tous puissent maîtriser les savoirs qui permettent le développement de l’esprit critique et l’exercice de la citoyenneté.<br /><br />80 (2) L’accès aux études supérieures sera gratuit par la suppression des frais d’inscription et sans aucune sélection, jusqu’au master compris. L’objectif à court terme est d’accueillir trois millions d’étudiants et d’assurer leur réussite.<br /><br />80 (3) Les étudiants bénéficieront de l’allocation d’autonomie allouée à tous les jeunes en formation ou en insertion et d’un statut social garantissant de nouveaux droits : santé, logement, transports, culture. Ainsi l’accès à la sécurité sociale sera gratuit. Et un plan de rénovation et de construction de cités universitaires sera immédiatement défini de façon à ce que tous les étudiants puissent disposer d’un logement décent.<br /><br />80 (4) Au delà de la scolarité obligatoire, fixée à 18 ans, chaque citoyen aura droit à un complément de formation dans l’enseignement supérieur et au financement correspondant.<br /><br />81 Le dispositif LMD fera l’objet d’un bilan, sous le contrôle des personnels et des étudiants. Une nouvelle organisation des formations sera mise en œuvre après débat avec l’ensemble de la communauté universitaire qui se substituera aux dispositions actuelles qui seront abrogées. Il s’agit de garantir les contenus des formations supérieures, les modalités d’accès et de poursuite d’études, d’assurer la validation des formations et qualifications par des diplômes nationaux (voire européens) pleinement reconnus. Seules les universités publiques seront financées et habilitées à délivrer des diplômes.<br /><br />81 (2) Les stages seront réglementés de façon contraignante et feront l’objet d’un réel suivi pédagogique en lien avec la formation. Ils doivent être rémunérés au salaire minimum sans se substituer à des emplois. Ils ne doivent pas excéder un tiers de l’année scolaire. <br /><br />82 Les universités seront financées par l’Etat pour l’ensemble de leurs besoins. A l’opposé des politiques de mises en concurrence et de pôles d’excellence, l’offre de formation et les activités de recherche seront confortées et développées pour l’ensemble des disciplines et sur l’ensemble du territoire.<br /><br />82 (2) Pour lutter contre l’échec en cours de formation, des dispositions pédagogiques nouvelles seront engagées, notamment la priorité aux TD en petits groupes, aux TP, aux travaux personnels encadrés.<br /><br />82 (3) Pour rapprocher l’ensemble des voies de formation post bac, un processus de convergence et d’intégration dans un grand service public sera engagé. En particulier, pour éliminer la concurrence entre grandes écoles et universités, un processus d’intégration des GE aux universités sera engagé en commençant par l’intégration des CPGE aux cursus universitaires.<br /><br />82 (4) Pour que l’université soit démocratique, de nouvelles modalités de fonctionnement seront débattues dans la communauté universitaire et donneront lieu à une nouvelle loi d’orientation.<br /><br />83 Un plan pluriannuel de création d’emplois sera décidé à la hauteur de 5 000 enseignants chercheurs, 1 000 chercheurs et 3 000 personnels IATOS par an. Les heures complémentaires seront massivement transformées en postes. Pour résorber complètement la précarité, les personnels travaillant dans les universités et les organismes publics de recherche seront intégrés dans la Fonction publique d’état. La simplification des carrières des personnels de la recherche et de l’enseignement supérieure sera engagée, avec le souci d’améliorer les carrières.<br />83 (2) Afin de renforcer les liens entre formation et recherche dans l’ensemble des cursus, de développer l’encadrement pédagogique des étudiants, l’ensemble des tâches assumées par les personnels de l’enseignement supérieur sera pris en compte dans la définition de leur service. Le service des enseignants chercheurs sera ramené à 150 heures. Le travail par équipe sera favorisé et l’interdisciplinarité encouragée.<br /><br />83 (3) Le budget de fonctionnement par étudiant sera doublé sur une législature pour passer de 6 000 euros/an au standard international de 12 000 euros/an. Il s’agit de permettre aux universités et aux grands organismes de recherche publique d’assurer pleinement leurs missions de formation, de recherche, de rayonnement international. Des moyens conséquents doivent être alloués aux bibliothèques, accès Internet, encadrement des TP, organisations des stages, initiation à la recherche, etc.<br /><br />84 L’effort public en matière de recherche sera doublé. La part totale recherche et développement portée à 3 % du PIB. La politique scientifique visera la satisfaction des besoins culturels, économiques et sociaux. Elaborée et votée par le Parlement, elle s’appuiera notamment sur les avis d’un Comité National de la Recherche Scientifique représentatif, à majorité élue [élargi à l’ensemble des chercheurs du secteur industriel et des grands organismes, et sur les avis du tiers secteur].. Un grand plan de rénovation, de construction et d’équipement des centres de recherche et de l’université sera mis en oeuvre. Les moyens de la recherche fondamentale assurant le développement d’un front continu des connaissances seront garantis.<br /><br />84 (2) La loi de programmation de la recherche votée en mars dernier sera abrogée et une nouvelle loi mise en chantier à partir des conclusions des Etats Généraux de la recherche tenus à Grenoble en novembre 2004.<br /><br />84 (3) Un programme de développement de l’emploi public dans la recherche sera élaboré ainsi qu’un statut du chercheur pour en finir avec la précarité. Tous les doctorants pourront disposer d’un statut de chercheur en formation. De plus, un pré-recrutement d’enseignants-chercheurs sera mis en place pour accueillir des doctorants avec un statut de fonctionnaire stagiaire. L’emploi de docteurs dans l’industrie sera encouragé. Le doctorat ouvrira droit aux concours de la Fonction publique<br /><br />85 L’Agence Nationale de la Recherche, pivot du récent dispositif de pilotage de la recherche et de mise en concurrence des personnels, sera dissoute et les fonds dévolus à cette agence reviendront aux grands organismes de recherche (CNRS, INSERM, etc.) et aux universités. Les laboratoires et les équipes de recherche seront assurés de disposer des crédits nécessaires à leur fonctionnement et au développement des activités de recherche. Ces crédits seront répartis par les organismes et les universités. Le financement récurrent des laboratoires ne saurait être inférieur à 70 % des besoins. Un organisme national, à structure démocratique, pourra financer de nouveaux projets émanant des laboratoires et axes thématiques de recherche. En lieu et place de l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur dont tous les membres sont nommés par le gouvernement, les structures d’évaluation des formations, des laboratoires et des personnels seront majoritairement composées de membres élus par les personnels.<br /><br />85 (2) Afin de renforcer les liens entre science et société, il sera mis en place des financements pour des thématiques de recherche émanant du tiers-secteur (notamment les associations). Ceci permettra aussi de contrebalancer l’influence du privé dans la recherche sur des thématiques importantes (conséquences OGM, nucléaire, etc.). [La diffusion des connaissances sera privilégiée par rapport à la prise de brevets ou bien Un effort sera fait sur la diffusion des connaissances] .<br /><br />86 Le rôle essentiel des organismes publics de recherche, notamment du CNRS sera affirmé. Une réforme des institutions de recherche sera engagée pour permettre leur indépendance face aux intérêts privés et favoriser l’intervention des travailleurs scientifiques et des citoyens. Un grand établissement public de recherche technologique et industrielle sera créé pour toutes les questions liées à la valorisation et au transfert de technologie. Les rapports entre recherche fondamentale et application seront favorisés sur une base mutuellement avantageuse, sans subordination d’aucune partie à l’autre.<br /><br />87 Les activités de recherche seront placées hors du champ des négociations de l’OMC et les coopérations internationales dégagées de la tutelle de la banque mondiale. Le comité d’éthique sera transformé pour traiter démocratiquement de tous les problèmes que pose à notre société le développement des sciences et des techniques (nucléaire, OGM, etc.). <br />Les développements des formations supérieures et de la recherche publique encourageront les coopérations entre équipes européennes, entre l’Europe et les autres parties du monde, avec une forte composante d’aide au développement des pays du Sud. <br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">4 - POUR UNE REELLE EGALITE <br />ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES</span><br /><br /> [Toute lutte contre la domination patriarcale lutte implicitement contre le libéralisme. Les femmes n’ont rien à gagner de la mise en concurrence et d’un système qui amplifie et exacerbe flexibilité et précarité qui les concerne au premier chef, et dont elles sont toujours perdantes.]<br />Nous estimons que c’est l’organisation et le fonctionnement de l’ensemble de la société qui doivent être remis en cause pour que les besoins, les intérêts, les compétences des femmes et des hommes soient pris en considération, modifiant ainsi les rapports sociaux de sexe. <br /><br />Parce que les femmes assument l’essentiel des responsabilités familiales vis-à-vis des enfants et des proches dépendants, parce qu’elles sont majoritaires parmi les chômeurs, les précaires et les bas salaires, elles seront les premières bénéficiaires de l’amélioration de nombreux services publics, de la priorité accordée au service public de la petite enfance et des mesures contre le chômage et la précarité.<br /><br />88. L’objectif de l’égalité entre les femmes et les hommes doit avoir une dimension transversale. Un pourcentage conséquent du budget de l’Etat sera affecté à la lutte pour l’égalité entre les sexes. Nous mettrons en place un Ministère des Droits des Femmes et de l’Egalité, placé auprès du 1er ministre doté de moyens, ainsi que des Déléguées interministérielles chargés de la mise en œuvre de l’égalité. Une évaluation des politiques publiques sera notamment de leur compétence. <br />La dimension transversale de l’égalité entre les femmes et les hommes devra se retrouver dans l’organisation du gouvernement. <br />Des comités d’« égalité des chances » seront mis en place dans les villes, les départements, les administrations, les entreprises publiques. Ils auront pour fonction de rappeler l’interdiction de la discrimination, contrôler les embauches et les promotions, recueillir les doléances, les examiner, et faire, si possibles œuvre de conciliation, de recommander des sanctions, d’établir des objectifs chiffrés.<br /><br />89. Nous assurerons le droit des femmes à disposer de leur corps par la contraception et l’avortement libre et gratuit. La pilule de la 3ème génération sera remboursée. Des moyens supplémentaires seront attribués aux centres de planification et d’I.V.G., ainsi qu’à la gynécologie médicale et hospitalière aujourd’hui menacée, afin que ce droit soit accessible à chacune sur l’ensemble du territoire. Les médecins et personnels des centres d’I.V.G. bénéficieront d’un vrai statut. <br /><br />90. Nous reconnaissons que les violences des hommes faites aux femmes est un problème de société, celle-ci doit en assumer le coût social. C’est pourquoi une loi cadre contre toutes les formes de violences faites aux femmes, incluant le sexisme et la marchandisation du corps des femmes, élaborée par des associations du mouvement féministe, contenant des mesures de prévention et des sanctions sera adoptée. <br />Une politique publique de lutte contre les violences subies par les femmes sera définie : développer les dispositifs d’accueil et d’hébergement des femmes, réservation d’un nombre de logements dans les organismes du logement social, éviction du conjoint violent du domicile familial et son suivi médical, éducation, prévention, information ; ainsi que des formations pour les personnels de police. <br /><br />91. La prostitution n’est pas un choix mais une violence. Le proxénétisme doit être poursuivi en tant que tel et sanctionné sévèrement. Des mesures seront prises pour dissuader [Débat : et pénaliser] les clients. Un dispositif à l’attention des femmes prostituées (formation, emploi, aide sociale et économique) sera mis en place pour l’accueil, les soins, l’insertion ou la réinsertion des personnes enfermées dans le système prostitutionnel, pornographique ou pédo-criminel, en s’inspirant de la Convention du 2 décembre 1949. Les réseaux criminels organisés seront traqués, démantelés en tant que trafics d’esclaves et ses trafiquants mis hors d’état de nuire.<br /><br />92. Un système d’équivalence des qualifications entre métiers sera établi pour faire respecter l’égalité de traitement entre métiers à dominantes masculine et féminine. <br /><br />92bis. Chaque année une négociation sur le respect de l’égalité professionnelle (embauche, salaires, promotions) sera instituée au niveau des branches et des entreprises. Les atteintes à l’égalité professionnelle seront une discrimination punissable pénalement. La promotion de l’égalité dans la fonction publique sera assurée. Nous prendrons également des mesures pour que le dispositif sur le harcèlement sexuel au travail protège les femmes qui portent plainte. Le chef d’entreprise sera dans l’obligation de soumettre une fois par an au Comité d’entreprise, aux délégués du personnel (et à tout-e salarié-e qui en fait la demande) un rapport comparatif sur les conditions générales d’emploi et de formation des femmes et des hommes au sein de l’entreprise. Ce rapport doit permettre d’apprécier pour chacune des catégories professionnelles la situation respective des femmes et des hommes en ce qui concerne l’embauche, la promotion, la classification, la qualification, la rémunération. Il recensera les mesures prises au cours de l’année écoulée en vue d’assurer l’égalité et énumèrera les objectifs prévus et atteints. Des objectifs chiffrés et des mesures de rattrapage en matière d’égalité entre les femmes et les hommes seront formulés. Le Comité d’entreprise devra se doter d’une commission de l’égalité professionnelle qui sera chargée de préparer les délibérations de celui-ci sur la question de l’égalité professionnelle. <br /><br />93. (nouvelle rédaction) Des campagnes gouvernementales seront organisées pour énoncer les stéréotypes sexistes sur les rôles et les représentations sociales des femmes et des hommes et pour inciter au partage égal des tâches domestiques et parentales.<br /><br />94. Nous légiférerons sur l’individualisation des droits sociaux pour rompre avec le modèle familialiste et permettre une plus grande autonomie des femmes. <br /><br />95. Nous garantirons les revenus de la femme conjointe survivante par des pensions de réversion à taux plein. <br /><br />96. Parmi les discriminations sociales subies par les femmes, la situation des jeunes femmes mères célibataires est le plus souvent particulièrement dramatique du fait du paiement incertain des pensions alimentaires. Par conséquent, celles-ci seront fiscalisées : versées directement par la puissance publique, à charge pour celle-ci de se retourner contre le mauvais payeur récalcitrant. Outre la sécurité financière ainsi garantie, ce dispositif rompra tout lien de dépendance et tout risque de conflit supplémentaire entre les parents. <br /><br />97. La loi civile française sera appliquée aux femmes étrangères résidant en France. Elles bénéficieront d’un titre de séjour établi à leur nom propre. Elles ne seront plus assujetties aux Codes de statut personnel des pays d’origine. (Il annule le paragraphe 55). <br /><br />97bis. [Nous légiférerons sur un texte de loi anti sexiste] <br />Voir si ce paragraphe doit être maintenu dans la mesure où il est en partie repris aux paragraphes 90 et 92.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">5 – ROMPRE AVEC LA Ve REPUBLIQUE, <br />FONDER UNE VIe REPUBLIQUE</span><br /><br />La transformation sociale exige de rompre avec le régime de la Ve République. C’est la démocratie toute entière qui doit être vivifiée. Nous voulons une république laïque ouverte sur la société telle qu’elle est, ouverte sur le monde, une démocratie politique, sociale et participative. <br /><br />Une nouvelle république, tout de suite<br /><br />98. Immédiatement, le processus d’élaboration d’une VIe République sera engagé. Il commencera par un large débat citoyen débouchant sur l’élection à la proportionnelle d’une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution, dont le projet sera soumis à référendum.<br /><br />Une VIe république fondée sur les droits<br /><br />99. Une nouvelle déclaration des droits pour fonder une nouvelle république<br /><br />Cette déclaration des droits affirmera des droits nouveaux mettant en valeur les principes correspondant à notre projet politique. Elle réaffirmera les libertés fondamentales et les droits sociaux fondamentaux contenus dans le Préambule de la constitution de 1946, mais insistera sur leur effectivité réelle, c'est-à-dire sur la nécessité d’un engagement de l’Etat pour les mettre en œuvre et assurer leur garantie pour tous. En outre, une charte de la laïcité sera adossée à cette déclaration à valeur constitutionnelle pour que soient respectés les principes républicains dans tous les lieux publics.<br /><br />Par cette déclaration, nous entendons reconnaître en particulier les nouveaux droits et libertés qui suivent : <br /><br />- Tout être humain a droit à la libre disposition de son corps (le droit à l’avortement libre et gratuit acquiert ainsi une valeur constitutionnelle). La peine de mort est interdite.<br />- L’égalité des droits pour toutes et tous, dans tous les domaines, est garanti quel que soit son sexe, son âge, sa culture, son origine, [sa nationalité], sa religion, son orientation sexuelle, son apparence physique, son handicap. A ce titre, la lutte contre les racismes et ses conséquences discriminatoires est une obligation de l’Etat. <br />- Toute personne a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. Ce principe s’impose aux pouvoirs publics. Il est une obligation pour les institutions publiques et les entreprises.<br />- Le droit au logement est un droit imprescriptible. Un service public du logement veille à l’application de ce droit : attentif, en particulier, au respect du principe de non-discrimination, il pourra se substituer aux acteurs privés et publics pour assurer l’effectivité de ce droit. <br />- La sécurité professionnelle est un droit essentiel de tout travailleur. Le statut nouveau de salarié doit garantir à celui-ci le maintien du salaire, le droit au reclassement et à la formation tout au long de la vie. Toute personne privée d’emploi conserve son revenu et son logement dans des conditions précisées par la loi. Les garanties fondamentales reconnues au salarié par le code du travail ont valeur constitutionnelle. Le refus de toute discrimination dans l’accès au travail et au logement est une obligation constitutionnelle.<br />- La démocratie sociale s’impose dans toutes les entreprises. Les travailleurs et les institutions qui les représentent, doivent exercer des droits nouveaux d’expertise, de contrôle et de proposition.<br />- La participation directe des citoyens à la vie politique et institutionnelle est un principe démocratique fondamental.<br />- L’accès à la citoyenneté est garanti pour tous les résident(e)s. <br />- Toute personne a droit au respect de sa vie privée et notamment à la protection de ses données personnelles.<br />- La liberté du mariage homosexuel est garantie. L’adoption est ouverte aux couples homosexuels.<br />- La liberté d'aller et venir, et le droit au regroupement familial sont des droits fondamentaux de la personne humaine ; la liberté de circulation ne doit pas être réservée aux marchandises et aux capitaux. <br />- Le droit d’asile est un droit fondamental. Il s’applique dans le respect des Conventions de Genève. Ce droit sera étendu aux femmes subissant des violences dans leur pays. <br />- Le vivant, l’eau, les ressources naturelles, la santé, la culture, l’éducation, la recherche, l’énergie et l’information ne sont pas des marchandises mais des biens communs de l’humanité qui échappent au principe de la libre concurrence. <br />- Le droit à une information pluraliste exige l’interdiction des concentrations dans le domaine de la production, de l’édition, de la diffusion et de la communication. <br />- La souveraineté alimentaire est un droit de chaque peuple.<br />- Chaque être humain a droit à un environnement de qualité. Promouvoir un développement économique solidaire, économe en ressources naturelles, et respectueux de l’environnement est une obligation de la collectivité. Les entreprises sont responsables des dégâts que leurs activités engendrent. <br /><br />Une VIe République fondée sur la souveraineté populaire et la citoyenneté<br /><br />99 bis - Dans le débat constituant, nous défendrons ces propositions tendant à la réhabilitation de la souveraineté populaire et l’approfondissement de la citoyenneté :<br /><br />- La réduction des pouvoirs du Président de la République et la suppression de l’élection du Président de la République au suffrage universel direct. <br />- La subordination de l’exécutif à l’assemblée nationale. <br />- L’institution de l’assemblée nationale en assemblée législative unique par la suppression du Sénat actuel. [Le débat reste ouvert sur une instance permettant de prendre en compte dans le débat législatif national les initiatives des citoyens et des collectivités territoriales.]<br />- L’instauration du référendum d’initiative populaire et du droit d’initiative législative des citoyens et des collectivités territoriales.<br />[- De nouvelles élections en cours de mandat seront organisées si la moitié des électeurs inscrits le réclame.]<br />- Le droit de vote et l’éligibilité de tous les résidents à toutes les élections. [Le débat reste ouvert pour savoir si l’obtention de ces droits politiques implique ou non l’acquisition de la nationalité, étant entendu que la double nationalité reste toujours possible en fonction des accords existants entre Etats].<br />- La garantie de l’indépendance judiciaire par une modification de la composition du Conseil supérieur de la magistrature. Le Président de la République, le Garde des Sceaux n’en seront plus membres. <br />- La modification de la composition et du rôle du Conseil constitutionnel. Ses membres seront désignés par l’assemblée nationale. S’il émet un avis négatif sur un projet de loi, l’assemblée nationale modifie le projet ou le soumet au peuple. Le Conseil constitutionnel peut être saisi par tous les citoyens. <br /><br />100. Sans attendre l’achèvement du processus constituant, nous procéderons immédiatement aux réformes suivantes :<br /><br />Mesures immédiates prises dans le cadre des institutions actuelles<br /><br />- L’élection de toutes les assemblées délibérantes à la proportionnelle intégrale [Il convient de préciser l’espace géographique correspondant].<br />- L’obligation de parité dans toutes les assemblées élues et dans les exécutifs.<br />- Le rétablissement du scrutin national pour les élections européennes.<br />- Le non-cumul [ou l’exercice de deux mandats] et la limitation de l’exercice des mandats dans le temps [soit à deux mandats de même nature ou trois mandats limités à 4 ans pour chacun].<br />- La création d’un statut de l’élu pour permettre une démocratisation de cette fonction et rompre avec la professionnalisation de la vie politique.<br />- La création d’un statut du militant associatif, syndical et politique.<br />- L’abrogation des lois de décentralisation Raffarin et une re-discussion de la répartition des responsabilités entre les différents niveaux territoriaux dans le respect de principes d’égalité, de service public, de péréquation fiscale, de transparence des procédures de décision et une redéfinition de la répartition des responsabilités<br />- Les lois répressives (stigmatisation des populations, atteintes aux libertés individuelles et collectives, aggravation pénale, augmentation exorbitante des pouvoirs de la police dite de proximité au travers d’institutions telles que la Brigade Anti-Criminalité) seront abrogées. A ce titre, la loi du 3 avril 1955 n°55-385 instituant l’état d’urgence sera supprimée.<br />- Nous nous engagerons à entreprendre pendant la législature :<br />. une réforme de la justice avec la programmation de moyens adéquats et les objectifs suivants : garantie de la présomption d’innocence ; stricte limitation de la détention provisoire ; présence de l’avocat dès la première heure de garde à vue ; collégialité de toutes les décisions [à préciser] ; garantie de la spécificité de la justice des mineurs ; <br />. une réforme pénitentiaire dont les objectifs immédiats seront de mettre la France en conformité avec les recommandations du Conseil de l’Europe sur les conditions de détention.<br />101 - Dans la perspective de la démocratie sociale, de nouveaux droits dans l’entreprise établiront, en tout domaine la possibilité d’intervention des salariés, de leurs institutions et de leurs organisations. Les droits des représentants du personnel et des comités d’entreprise seront étendus. Le système actuel de représentativité syndicale sera revu afin de permettre aux salariés d’être représentés par les syndicats de leur choix.<br /><br />101 bis - La démocratie active dans les communes, les départements et les régions sera encouragée : possibilité de recourir à des référendums d’initiative locale si 10% de la population concernée en fait la demande. Sur les questions essentielles, environnementales, économiques et sociales, tout collectif de citoyen-nes a la possibilité de mettre en œuvre des contre-expertises indépendantes, financées par un fonds public. Les collectivités territoriales devront créer des espaces, des outils, des processus de participation, avec les moyens correspondants, pour favoriser la participation des citoyens à toutes les décisions qui les concernent, en amont (élaboration) et en aval (mise en œuvre) des décisions, pendant toute la durée des mandats. <br /><br />102 - Le droit à l’information sera assuré dans des conditions nouvelles. Le pluralisme, le débat contradictoire et la présentation pluraliste de l’information doivent être assurés par des obligations plus précises faites aux médias. Le service public sera amélioré et démocratisé ; la composition du CSA sera modifiée. Les médias associatifs seront aidés. Les ressources nouvelles proviendront notamment de la redevance et d’une taxation de la publicité. (les moyens de fonctionnement du service public seront inscrits dans la Constitution). <br /><br />Mesures concernant les étrangers en particulier<br /><br />103 - Les modalités du droit d’installation des étrangers seront fixées dans le respect absolu de la dignité et des droits fondamentaux des personnes, en relation avec les principes essentiels de développement des pays du Sud et de l’objectif de co-développement de tous les peuples (cf. point ultérieur).<br /><br />104 - La loi Ceseda sera abrogée. Le droit à la nationalité est reconnu à tous les étrangers d’origine qui font leur vie dans ce pays et y ont établi leur résidence permanente. Les conditions d’accès à la nationalité sont facilitées par une simplification de tous les règlements créant des obstacles administratifs injustifiés.<br />104 bis - Les lois Pasqua, Debré, Chevènement, Méhaignerie, Guigou seront abrogées et remplacées par une loi garantissant le droit du sol et les droits des étrangers ;<br />104 ter - les mesures suivantes seront proposées : - dépénalisation du séjour irrégulier ; - fermeture des centres de rétention ; - motivation des refus de visas long séjour permettant la possibilité de recours contre l'arbitraire administratif ; - transformer la commission de séjour en une instance délibérative transparente avec des débats publics et contradictoires ; - rendre tous les recours suspensifs ; - abolition des restrictions imposées au regroupement familial ; - suppression des contrôles portant sur la régularité du séjour lors du mariage ; - suppression de la compétence du ministère de l'intérieur, et donc de la police, dans la gestion de l'immigration et transfert de celle-ci à un ministère spécifique chargé de l'intégration et de la lutte contre les discriminations ; - les visas de court séjour seront supprimés, le passeport suffisant.<br /><br />105 - Les sans-papiers seront immédiatement régularisés avec une carte de séjour de dix ans.<br /><br />106 - Les droits civils et politiques déjà accordés aux citoyens européens pour les élections locales et européennes seront étendus à tous les résidents extracommunautaires.<br /><br />107 - Les emplois ouverts aux résidents communautaires le seront pour tous les résidents étrangers. <br /><br />108 - Les moyens nécessaires à l’accueil et à la bonne insertion des étrangers seront mis en place.<br /><br />109 - La lutte contre l’exploitation du travail clandestin sera menée.<br /><br />110 - La double peine sera supprimée.<br /> <br />111 - La Convention des Nations Unies sur la protection des travailleurs migrants et des membres de leur famille sera ratifiée.<br /><br />112 - Tous les résidents, nationaux comme étrangers, bénéficieront des mêmes droits sociaux.<br />6 - UNE AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE<br />UN AUTRE ROLE DE LA FRANCE <br />113 - Nous prendrons trois initiatives fortes pour réorienter la construction européenne <br />En premier lieu, nous dresserons- en coopération avec les organisations syndicales, les ONG, les associations, les élu-e-s...- un état des lieux de tous les textes européens - directives, règlements, dispositions des traités, jurisprudence de la Cour européenne de justice, pacte de stabilité... - qui fondent l'Europe libérale et constituent autant de verrous au déploiement d'une politique de progrès social, d'une démocratie citoyenne et d'une stratégie internationale de co-développement. En deuxième lieu, nous adresserons un appel solennel aux autres peuples européens à constituer un front commun pour libérer la construction européenne de ces obstacles au changement et engager un processus de réorientation des politiques, des orientations et des structures de l'Union européenne (UE). <br /><br />En troisième lieu, dès 2007, nous retirerons la signature de la France du projet de TCE et nous proposerons la refondation de l’UE sur d’autres bases. Nous saisirons l'occasion de la présidence française de l'UE, au second semestre 2008, pour porter plus largement l'exigence d’un tel changement. Nous proposons en particulier : <br />- que l'UE fixe comme première priorité à sa politique la promotion d'un modèle social européen ambitieux. Il faut, pour se donner les moyens d'une telle politique, que l'UE fasse reculer le pouvoir des marchés financiers. Cela suppose impérativement de remettre en cause le statut d'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) vis-à-vis de tout contrôle politique, de transformer ses missions et de la placer sous contrôle parlementaire, afin de réorienter la politique monétaire européenne. La politique de taux de change de l’euro ne doit pas pénaliser les exportations européennes. La politique de taux d'intérêt de la BCE - qui détermine le coût du crédit dans la zone euro - doit être mise au service des nouvelles priorités sociales de l'UE: les taux doivent être bas pour des investissements réellement créateurs d'emplois et de formation, et élevés pour des "investissements" à caractère spéculatif, contre l'emploi ou favorisant des délocalisations de "dumping social".<br /><br />- que l'UE rompe avec la course à la "baisse des coûts" salariaux et à la diminution des dépenses publiques et sociales, au nom de la compétitivité ("Agenda de Lisbonne", Pacte de stabilité...) et qu'à l'inverse, elle pousse à la promotion des dépenses pour les hommes et les femmes, à l'amélioration constante des conditions de travail, à la réduction de la durée du travail, à l'avancement de l'âge de départ à la retraite et au progrès des droits sociaux. Des normes minimales - régulièrement réévaluées vers le haut - doivent être instituées avec le principe intangible de non-régression sociale ; les organisations syndicales et les élus des travailleurs doivent être associés au contrôle de leur respect effectif dans l'ensemble de l'Union. Tout instrument contrecarrant ces choix doit être abrogé. La logique de concurrence entre les systèmes sociaux doit laisser place à une logique de convergence vers le haut des acquis sociaux. L'impôt sur les sociétés doit être harmonisé — pour éviter le "dumping fiscal" — et ce à un niveau suffisamment élevé pour contribuer au financement des nouvelles priorités sociales. L'augmentation et la réorientation du budget européen doivent contribuer à réduire les inégalités sur le continent et en particulier à favoriser le développement des nouveaux pays membres. - que l'UE reconnaisse les services publics comme un secteur spécifique répondant à des droits fondamentaux des citoyen-ne-s et à des besoins essentiels de la vie quotidienne — tels que l'éducation, la santé, le logement et l'habitat, la petite enfance, l'information, la culture, les transports, les télécommunications, les services postaux, l'énergie, l'approvisionnement en eau, l'élimination des eaux usées et des déchets... — ainsi qu'à des besoins devenus incontournables tel que l'accès au crédit; qu'elle considère dès lors que ce secteur obéit à des règles d'efficacité sociale et ne peut être soumis aux règles de concurrence qui fondent l'actuel "marché unique" européen; - que l'UE mobilise plus généralement à ces fins, tous les instruments, en particulier financiers et politiques, nécessaires. Il convient de doter l'UE d'une politique industrielle, d'une politique de recherche, d'une politique de l'énergie répondant aux enjeux sociaux, environnementaux, de développement harmonieux des pays membres et de gestion solidaire et responsables des défis planétaires. Il est également nécessaire d'étendre le secteur public à des domaines industriels stratégiques pour la maitrise des réorientations des priorités économiques et sociales. En matière de politique agricole, nous proposons de soutenir le principe des aides à l'agriculture paysanne - pour la pérennisation du travail paysan, le développement rural, les pratiques protégeant l'environnement - mais non les subventions directes ou indirectes à l'agrobusiness et à ses exportations qui déstabilisent les productions des pays du Sud. Des politiques publiques européennes doivent être promues dans le domaine ferroviaire - tel que le ferroutage - ainsi que dans ceux de la sécurité maritime et aérienne ou des télécommunications. Les bourses pour étudiants du type Erasmus doivent être substantiellement développées et étendues sous des formes adaptées aux lycéens. <br /> 114 - Dès 2007, nous retirerons la signature de la France du projet de TCE. Nous bloquerons toute nouvelle tentative d’adoption et nous proposerons une refondation de la construction européenne, la fin des traités actuels et leur remplacement par un nouveau texte fondamental. Sa légitimité ne peut venir que d’un processus démocratique et populaire qui devrait être ensuite soumis à référendum dans chaque pays. [Le débat se poursuit sur le caractère “constituant” d’un tel processus “débouchant sur l’élection d’une assemblée chargée de l’élaboration de ce texte”] Nous agirons pour que l’Europe soit refondée sur des valeurs communes, avec les pays partageant l’objectif d’une Europe sociale et démocratique. Nous saisirons en particulier l’occasion de la présidence française de l’UE pour amplifier les initiatives en ce sens. Tout cela ne pourra se faire que par une bataille politique menée dans l’ensemble de l’Union et dans les pays susceptibles de la rejoindre. 115 - Immédiatement, nous prendrons les mesures nécessaires pour ne pas laisser étouffer notre politique. Nous mènerons une campagne européenne en prenant appui sur tous les réseaux politiques, syndicaux et associatifs qui dores et déjà réclament une autre Europe. Nous prendrons les initiatives nécessaires en ce sens. Nous demanderons une évaluation publique des conséquences sociales des politiques de libéralisation passées, nous refuserons toute nouvelle ouverture à la concurrence des services publics, nous demanderons le moratoire sur l’AGCS. Nous n’accepterons pas que la politique macro-économique (monétaire, budgétaire, pacte de stabilité) vienne empêcher la politique de l’emploi et la promotion des dépenses sociales dans notre pays. Nous menacerons d’ouvrir une crise dans le fonctionnement des institutions si la lutte contre le chômage n’est pas véritablement engagée par une politique nouvelle du cours de l’euro par rapport au dollar et la remise en cause du pacte de stabilité que nous n’appliquerons pas en tout état de cause s’il gêne notre action. Nous agirons pour remettre en cause toute directive de libéralisation et de régression sociale du type Bolkestein. Nous refuserons la perspective d’une zone de libre-échange Euro-Atlantique proposée par de récents rapports au Parlement Européen. Nous refuserons de donner mandat à la Commission Européenne pour des négociations bilatérales et multilatérales si ce mandat ne répond pas aux valeurs que nous défendons, et s'il n'a pas fait l'objet, tant au niveau national qu'au niveau européen, d'un débat parlementaire. 116. Les relations avec les pays du Sud. La démonstration est faite que la mondialisation libérale creuse les inégalités. Elle signifie la domination des firmes transnationales et des marchés financiers au détriment de l’intérêt général des peuples. Le développement des pays du Sud ne peut se faire par l’insertion de leur économie dans la « concurrence libre et non faussée », c’est à dire l’ouverture incontrôlée aux firmes des pays développés et une politique d’exportation à tout prix. Nous défendrons le droit de ces pays de protéger leurs économies et notamment leur agriculture. Nous combattrons également la politique des brevets qui met ces pays sous la coupe des firmes transnationales. Nous agirons pour que l’Europe promeuve un nouveau type de développement, le principe de souveraineté alimentaire, le contrôle des mouvements de capitaux, l’annulation de la dette des pays du Sud et une taxe sur les mouvements de capitaux. Nous développerons une politique de coopération aidant les pays du Sud à tourner leur activité vers la satisfaction de leurs propres besoins, notamment en matière d’eau, de santé, d’éducation, de transports collectifs, d’habitat. La coopération culturelle sera développée. Nous agirons pour que l’UE coopère avec les ensembles régionaux ou transversaux (en particulier avec les pays du Sud) qui s’inscriraient dans la même volonté d’émancipation. Nous défendrons un changement de cap du partenariat Euro-Méditerranée et de la politique de l’UE avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Plus largement, tous les accords bilatéraux avec les pays du Sud doivent être rediscutés afin d’en faire de véritables accords de coopération. 117. Pour une nouvelle politique étrangère de la France.<br /><br />La France et l’Europe ne doivent pas être ni même apparaître associés à la politique agressive de domination des Etats-Unis. C’est essentiel vis-à-vis du reste du Monde et pour la défense d’une politique efficace de paix et de coopération. Nous refuserons en conséquence un lien transatlantique privilégié. Nous conduirons une politique étrangère qui fera de la France un acteur solidaire et pacifique dans le monde. La France développera une culture de paix et soutiendra les programmes de paix. Nous prendrons des initiatives et les proposerons à nos partenaires européens afin de contribuer à changer profondément les relations internationales. Nous agirons pour en finir avec la « Françafrique » et les pratiques néo-coloniales. La France cherchera à construire des alliances et des partenariats durables pour des coopérations d'intérêt commun favorisant réciproquement l'emploi et le développement dans toutes ses dimensions, pour des relations d'égalité et de respect mutuel bannissant les rapports de domination, pour la paix et pour les conditions d'une sécurité collective par le désarmement et le règlement politique des conflits. Les orientations et les choix de politique étrangère de la France devront faire l'objet de débats publics. Le Parlement doit assumer un rôle de contrôle et de décision afin de mettre un terme aux pratiques obscures du « domaine réservé ». La France doit s'engager pour un monde plus juste. Avec l'Europe, elle doit combattre et faire reculer les règles et les politiques de libéralisation qui favorisent, dans la mondialisation capitaliste, la guerre économique, l'exacerbation des concurrences, les privatisations et les déréglementations. Elle doit contribuer à l'annulation des dettes des pays du Sud, à la mise en cause des plans d'ajustement structurels fondés sur les critères du néo-libéralisme, à la réalisation des objectifs du Millénaire adoptés par l'ensemble des Etats membres de l'ONU en 2000 pour faire face aux urgences sociales et aux besoins sociaux élémentaires. Elle doit proposer un rôle central de l'ONU dans la coordination et la gestion des secours d'urgence dans les cas de grandes catastrophes naturelles. Elle doit agir avec détermination pour la mise en oeuvre de politiques multilatérales de lutte contre la pauvreté, la sous-alimentation et les pandémies (notamment le SIDA), pour le développement d'une agriculture adaptée aux besoins. Nous appuierons, y compris au sein des instances internationales, la restauration et le développement de véritables services publics dans les pays du Sud, afin de protéger leurs biens publics des privatisations accomplies depuis 20 ans au bénéfice d’intérêts économiques des pays développés. <br />Nous augmenterons de manière importante l’Aide Publique au Développement (APD) en direction de ces pays, tout en rendant transparents les mécanismes d’une aide qui, aujourd’hui, ne profite que rarement aux peuples à qui elle est destinée : la politique de coopération et l’APD seront sous contrôle démocratique du Parlement. La France doit agir pour des relations internationales plus solidaires. La France veillera à la pérennité de l'ONU et à sa transformation, au respect des valeurs et des principes inscrits dans sa Charte, à l'exigence d'une réforme d'ensemble lui assurant une plus grande représentativité et une plus forte légitimité universelle (par exemple le renforcement des pouvoirs de l'assemblée générale, une réforme de la composition et des fonctions du conseil de sécurité, la fin du droit de véto des membres permanents), dans l'objectif de promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales, et les principes permettant que le droit international ne soit plus pris en otage par la mondialisation et la loi du plus fort. La France proposera d'instaurer une hiérarchie des normes du droit international afin d'en supprimer les multiples dispositions contradictoires et de donner la prééminence aux normes et exigences sociales, sanitaires, environnementales et culturelles. Elle proposera de créer un instrument d'arbitrage indépendant chargé de les faires respecter. La France agira en faveur d’une refondation complète des institutions financières internationales, où tous les pays seront associés, pour que celles-ci soient dégagées du poids et des contraintes des marchés financiers, pour promouvoir un nouveau type de développement, et de nouveaux mécanismes de régulation financière mondiale. Actuellement, le FMI et la Banque Mondiale, institutions contrôlées par les pays les plus puissants et les plus riches, ne répondent qu’à une logique de gestion financière et de rentabilité des investissements des banques des pays développés, sans souci des droits humains et des conséquences sociales et environnementales, comme l’on démontré le gestion de la dette et l’imposition de plans d’ajustements structurels imposés aux pays les plus faibles. Les critères de prêts et les modes de décisions d’ institutions financières internationales refondées devraient permettre de redéfinir de façon transparente des missions qui correspondent aux besoins réels du développement des pays concernés et permettre à ceux-ci de conserver pleinement la maîtrise de leur choix et de leurs ressources. La France proposera une réforme de l'Organisation Mondiale du Commerce afin que, dans le cadre du système des Nations Unies, celle-ci régule effectivement le commerce mondial et cesse d'être un instrument de dérégulation, afin que soient contrôlées les activités des firmes transnationales et que soient respectés les droits des peuples. Ce qui implique une révision en profondeur des finalités de l'OMC et des accords existants, en particulier de l'AGCS, de l'accord sur l'agriculture, de l'accord sur les droits de propriété intellectuelle, de l'accord sur les obstacles au commerce. La France et ses partenaires de l'Union européenne pèseront pour que les pays qui cherchent à se libérer de la tutelle des institutions financières et des politiques néo-libérales, en Amérique latine, en Afrique, en Asie, soient largement soutenus sur le plan international et voient leur souveraineté confortée. Pour en finir avec le scandale des paradis fiscaux et judiciaires qui permettent l'évasion de sommes colossales, la France agira avec détermination au niveau européen et international pour : - établir la traçabilité des transactions financières et la transparence des mouvements de fonds et des patrimoines, - lutter contre l'impunité en renforçant la coopération judiciaire et fiscale entre Etats, en favorisant un espace judiciaire européen doté d'un pôle financier ayant accès au secret bancaire. 118. Pour une politique de défense au service de la sécurité pour la France, pour l’Europe et pour le Monde. La France, avec ses partenaires européens, sera porteuse de paix véritable, de justice sociale et de démocratie. Elle s’attachera à transformer la politique européenne de défense et à promouvoir une conception nouvelle de la sécurité, comme une question humaine basée sur la solidarité. Nous installerons les conditions d'une maîtrise et d'un contrôle public, démocratique et notamment parlementaire de la politique de défense et de sécurité. Nous bannirons en particulier tout soutien et toute intervention militaire au profit de régimes dictatoriaux, autoritaires et corrompus. La politique africaine de la France ne relèvera plus du « domaine réservé » du président de la République. Elle sera mise sous contrôle du Parlement. Les accords de défense seront remis à plat, ainsi que le maintien de bases permanentes de l’armée française. Une réévaluation de certains choix sera menée : niveau du budget militaire, armement nucléaire et dérive vers une logique d'emploi, volonté de placer la défense de l’Europe sous l’égide de l’OTAN, privatisation des industries de défense qui, relevant de l’intérêt général, doivent être propriété publique. La France combattra la construction d’une Europe fondée sur une volonté de domination internationale. L'Union européenne — en refusant tout alignement sur les Etats-Unis — doit jouer un rôle positif pour la paix dans le monde et pour coordonner des initiatives de sécurité collective. La France agira pour la dissolution de l'OTAN, et pour de nouvelles coopérations européennes et internationales de sécurité et de défense. C'est la conception même de la sécurité internationale qu'il faut redéfinir dans un monde reconnu comme instable, imprévisible et dangereux, où les dépenses pour le surarmement ont dépassé les 1100 milliards de dollars en 2005. Nous agirons pour que la France s'oppose fermement à la militarisation en cours des relations internationales, à la logique de guerre et à la stratégie unilatérale américaine qui ne font qu'accentuer l'insécurité, la violence et le terrorisme. Il faut penser et prévoir la sécurité autrement qu'en termes exclusivement militaires. La France, avec ses partenaires européens, prendra des initiatives pour contribuer à réduire fortement les risques et les facteurs d'insécurité, en particulier la pauvreté massive et le sous-développement, les conflits non résolus, les tensions et les crises exacerbées par les politiques de puissance, le non respect du droit et de la souveraineté des peuples. C'est à la racine des insécurités qu'il faut s'attaquer. On ne peut, en effet, continuer, sans risques graves pour la stabilité du monde, à nourrir l'escalade des tensions et des crises par des logiques de force et des entreprises militaires qui ne font qu'augmenter l'insécurité globale. La France sera la plus active, avec ses partenaires de l'Union, pour susciter un climat international de plus grande détente et confiance, et pour le désarmement. Elle cherchera à entraîner ses partenaires européens pour obtenir le respect du Traité de non-prolifération par tous et dans son intégralité, l'interdiction de la diffusion du nucléaire militaire et l'engagement d'un processus de désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé concernant tous les pays aujourd'hui détenteurs de l'arme nucléaire {Le débat se poursuit sur des mesures de désarmement nucléaire unilatéral dans le cadre d’une campagne pour un désarmement général}. C'est dans ce cadre que l'on peut régler le conflit sur le nucléaire iranien. Il faut aller vers l'élimination de toutes les armes nucléaires dans le monde. La France s’opposera à toute nouvelle course aux armements. Elle refusera la banalisation de l’utilisation de l’arme nucléaire sous la forme de mini-bombes, prônée par J.Chirac et les U.S.A comme armes de « prévention », rompant même avec les philosophies antérieures de la dissuasion et les conventions internationales, notamment le TNP. Elle n’engagera aucun budget pour développer de nouvelles armes nucléaires, fermera le Centre d'essai des Landes et abandonnera notamment le projet de missile M 51. Elle respectera et contribuera à faire respecter le traité d'interdiction générale des essais nucléaires.<br /> Elle s'opposera à la militarisation de l'espace. Elle contribuera activement à la réalisation au niveau de l'ONU d'un traité international sur le commerce des armes et l'élimination des trafics illicites. Elle instituera un contrôle parlementaire sur ses propres exportations d'armes. Elle interviendra en faveur de l'extension du champ d'application de la Convention d'Ottawa afin d'y inclure les bombes à sous-munitions et toutes autres sortes d'armes nouvelles qui, par leur pouvoir destructeur et leur mode de déclenchement s'apparentent aux mines antipersonnel. Elle n'acceptera de contribuer à des opérations militaires extérieures, seule ou avec certains de ses partenaires européens, que sur un mandat explicite de l'ONU, pour des missions de prévention des conflits, de protection des populations civiles, de sécurisation de maintien de la paix, dans le cadre de processus politiques de règlement des crises conformes à la Charte des Nations Unies et à l'intérêt des peuples concernés. Elle sera en permanence à l'initiative, y compris dans le cadre de l'Union européenne, pour la résolution politique négociée des conflits. 119. Pour une contribution active de la France dans la résolution politique des conflits. La France refusera de contribuer à l'entreprise guerrière des Etats-Unis mise en oeuvre dans le cadre de la stratégie hégémonique dite du Grand Moyen Orient. Au Proche-Orient, avec l'Union européenne, elle agira pour la fin de l'occupation et de la colonisation, pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien, pour l'édification d'un Etat palestinien indépendant, à côté de l'Etat d'Israël, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Afin d'aboutir à un règlement négocié garantissant une paix juste et durable et la garantie de la sécurité pour tous, la France prendra les initiatives nécessaires pour la convocation d'une Conférence internationale sous l'égide de l'ONU pour l'application de l'ensemble des résolutions des Nations Unies y compris celles concernant la question des réfugiés et de leur droit au retour. Dans l'immédiat, elle exigera la reprise des aides financières à l'Autorité palestinienne, le démantèlement du mur d'annexion, la fin des bouclages et la levée des barrages militaires. Au Liban, la France agira pour que la FINUL assume une mission réelle de paix et de sécurisation durable en particulier pour toutes les populations civiles, dans le cadre d'un processus politique devant aboutir au retrait total des troupes israéliennes, à un cessez-le-feu définitif, à la garantie de la souveraineté libanaise, au respect de l'intégrité territoriale et de la frontière israélo-libanaise internationalement reconnue. En Irak et en Afghanistan, la France s'engagera pour le retrait des troupes américaines et celles de l'OTAN. Elle retirera ses propres contingents d'Afghanistan . Elle agira pour la redéfinition de politiques d'aide et de soutien sans ingérence à ces deux pays qui doivent pouvoir retrouver le chemin de la démocratie, de la sécurité, de la reconstruction et du développement en toute indépendance. <br />120 - {Politique vis-à-vis des TOM-DOM<br />Un projet sera élaboré dans les semaines qui viennent entre la commission “Europe-Monde du collectif national et les points de vues des différents courants, pour aboutir à une proposition de texte qui sera ensuite soumis aux collectifs}.<br /><br /> <br /><br /><span style="font-weight:bold;"><br />7 - LES MOYENS FINANCIERS DE NOTRE POLITIQUE</span><br /><br />Nous mettrons donc en œuvre toute une gamme de moyens pour assurer l’application des politiques publiques. Nous ne pouvons tous les reprendre, rappelons les moyens essentiels : les nouvelles réglementations, les nouveaux droits d’intervention des salariés et des citoyens, l’appropriation sociale d’une partie de l’outil économique et les services publics, la politique du crédit. Reste à préciser les moyens financiers. <br /><br />121 - Une redistribution générale des richesses<br /><br />Le premier objectif est un nouveau partage de la richesse nationale visant à reconquérir la part des salaires dans la valeur ajoutée telle qu’elle était au début des années 1980. Cela représente d’environ 165 milliards d’euros chaque année (10 % de la valeur ajoutée). Ce déplacement s’opérera par la fiscalité, les cotisations patronales, les diverses mesures sociales (hausse du SMIC, des salaires, sécurisation des parcours de travail et de vie, baisse du temps de travail créatrice d’emplois, etc), le développement des activités qui entraînent une amélioration des rentrées fiscales et sociales. Quelques indications : 1 million de chômeurs en moins et 1% de croissance supplémentaire entraînent respectivement environ 9 et 3 milliards d’euros de rentrées fiscales supplémentaires.<br /> <br />122 - Redéployer les finances publiques<br /><br />L’affectation des ressources publiques entre les différents postes du budget est affaire de débat démocratique. Il appartiendra aux citoyens et à leurs représentants d’établir des priorités. On peut donner quelques exemples de modifications. Il faudra mettre en question le budget de la défense et l’efficacité de l’appareil diplomatique (respectivement 42 et 4,2 milliards). Nous proposons une réforme institutionnelle qui est source d’économie comme la suppression du sénat (budget annuel : 300 millions), la réduction du rôle du président de la République ( budget annuel de près de 30 millions d’euros), la réduction du train de vie de la haute fonction publique (parc automobile, éventail des salaires de 1 à 5). <br /><br />123 - Une réforme fiscale orientée vers plus de justice sociale <br /><br />Nous réexaminerons l’ensemble des dérogations fiscales (50 Mds d’euros).<br />Il sera mis un terme à l’allègement de l’impôt sur le revenu en faveur des plus riches : suppression du bouclier fiscal ; refonte du barème avec 10 tranches et remontée du taux marginal à 55 % (au lieu de 40) : rapport 75 Mds.<br /><br />L’impôt sur les sociétés, devenu l’un des plus faibles d’Europe, sera revalorisé par la suppression d’effets d’assiette (zones franches), de régimes dérogatoires (bénéfice mondial consolidé), pour un rapport de 760 millions. Et par une modification des taux. Nous proposons d’imposer plus fortement les bénéfices distribués ou placés sur les marchés financiers que ceux consacrés à l’amélioration de l’outil de travail, la recherche, l’emploi ou les salaires. Une hausse de 2% du taux nominal le plus élevé (qui porterait sur les bénéfices distribués) rapporte environ 5 milliards.<br /><br />Les impôts sur la fortune (élargissement de l’assiette : biens professionnels, œuvres d’art, part du patrimoine financier qui y échappe ; augmentation du taux pour les tranches supérieures) et sur le patrimoine (annulation des mesures telles que le relèvement du seuil d’imposition en matière de transmission du patrimoine) seront revus pour un rapport de 5 milliards.<br /><br />Une taxation sur les transactions financières sera instaurée. <br /><br />Les avantages fiscaux accordés au revenu de l’épargne seront supprimés. Ceux-ci seront soumis au régime général de l’impôt progressif. <br /><br />Une négociation sera menée dans différents secteurs pour supprimer la TVA frappant les produits de première nécessité.<br /><br />En ce qui concerne la fiscalité locale, la péréquation entre les communes sera corrigée. La taxe professionnelle sera assise sur [les actifs matériels et financiers des entreprises assujetties.] ou [l’excédent brut d’exploitation et les actifs financiers] des entreprises. Seront donc introduits dans la base taxable les capitaux financiers des entreprises, des banques et établissements financiers, des sociétés d’assurances, de la grande distribution, moyennant un taux de 0,3% à 0,5%. Les importantes recettes nouvelles ainsi dégagées nationalement seraient redistribuées entre toutes les communes selon des critères de besoins sociaux. De même, le calcul des bases des propriétés non bâties, très souvent à un niveau particulièrement faible, sera revu, ces propriétés pouvant, dans certains cas, constituer un véritable capital foncier.<br /><br />Des moyens supplémentaires seront donnés à l’inspection des impôts en particulier pour contrer l’évasion et la fraude fiscale (aujourd’hui estimée à 50 milliards d’euros) en lien avec les salariés, les élus et les organisations de consommateurs. <br /><br />124 - Une réforme du secteur bancaire et financier<br /><br />Le rôle des banques doit être changé, pour faire reculer et remettre en cause la dictature de la rentabilité financière et des actionnaires, promouvoir un crédit sélectif en faveur de l'emploi. Il s’agit de changer les relations des entreprises avec les banques à partir d'un crédit nouveau, alternatif au financement par les actionnaires. <br />Le suivi et le contrôle de ce crédit bonifié sera effectué par les commissions publiques régionales du développement (voir « Un nouveau type de développement »).<br />[Des fonds régionaux pour l’emploi et la formation prendraient en charge la bonification des prêts bancaires, dans la mesure où ils développent emplois et formation. Tous ces fonds régionaux seraient associés dans un fonds National pour l’Emploi et la Formation géré avec les élus, notamment territoriaux, et des représentants des CE, dans le cadre de programmes nationaux d’emploi et de relance des filières industrielles et de services. Outre des dotations budgétaires, il serait tout de suite doté des 20 à 23 milliards d’euro annuels représentant les exonérations de cotisations sociales patronales.]<br />Le pôle financier public sera chargé, sous contrôle du parlement, de préciser les missions et de définir la convergence des stratégies des établissement qui le composent. Il doit assurer le développement de grandes missions de service public, notamment : une politique du crédit pour sécuriser et promouvoir l’emploi et la formation [et pour entraîner l’ensemble du système bancaire (préciser)] ; la sécurisation des relations des usagers avec les établissements de crédit et la lutte contre l’exclusion bancaire ; la sécurisation et la centralisation de l’épargne populaire ; certaines politiques de prévoyance ; le financement de la dette publique ; le financement d’investissements d’intérêt général. Rappelons que la seule Caisse des dépôts et consignations centralise 195 milliards d’épargne réglementée (livret A et autre). Nous nous opposons totalement à la tentative des banques d’obtenir la remise en cause des mécanismes de collecte et de gestion de cette épargne populaire. <br />Le développement de coopérations en France et en Europe avec les institutions financières publiques, semi-publiques, mutualistes et coopératives en Europe sera également une des missions de ce pôle public [et des fonds pour l'emploi].<br />L’épargne des salariés et retraités sera revalorisée et mobilisée autrement, pour l'emploi et la formation, grâce à l'émission de nouveaux titres publics, non cotés sur le marché financier. L’épargne populaire collectée par le pôle public et les livrets défiscalisés pourra être placée dans ces titres. Cela concernerait en premier lieu La Poste et les livrets A. La gestion des fonds communs de placement récupérant l'épargne salariale sera radicalement démocratisée et basée sur des critères d'efficacité sociale. Les stock-options seront supprimés. <br />L’actionnariat salarial actuel sera mis en extinction. Avec les distributions d’actions gratuites actuelles, ils doivent être émancipés du marché financier. Les titres concernés seront non négociables sur le marché, non cessibles en Bourse et détenus obligatoirement pendant une longue durée. Ils ne seraient cessibles qu’à un Fonds non spéculatif dans l’entreprise géré par les salariés et leurs organisations. On chercherait ainsi à contrer l’intégration des salariés à la rentabilité financière contre leurs intérêts. . L’épargne gérée par les investisseurs institutionnels que sont les compagnies d’assurances et les différents FCP et SICAV sera mobilisée au service de l’emploi et d’une nouvelle croissance réelle.] (est-il nécessaire de traiter ces sujets très techniques ?) <br />Pour lutter contre le blanchiment de l’argent sale, la 6ème République agira pour la suppression de tous les paradis fiscaux auprès de toutes les instances internationales.<br /><br />125 - Refonder les cotisations sociales des entreprises<br /><br />A l'opposé des politiques systématiques d'exonérations de cotisations patronales, nous affirmons le besoin d'une extension du montant de ces prélèvements, par l’augmentation des taux de cotisation et la croissance de l’assiette. <br />[Débat sur la possible « création d’une assiette supplémentaire sur les profits financiers des entreprises, par des outils de modulation poussant à faire croître la base emploi et qualifications, par l’extension de mécanismes de bonus/malus, mais aussi par la création de cotisations nouvelles ».] <br />Simultanément seront mis en déclin la CSG et la CRDS jusqu’à leur suppression.<br /><br /><br /><br />MANQUENT : sécurité, justice, jeunesse, handicapés, personnes âgées. <br /><br /><br /><br />ANNEXE<br /><br />Le texte qui suit a été élaboré par un groupe de camarades lors d’une journée de travail du collectif national, mais n’a pu être discutée par celui-ci faute de temps.<br /><br />Politique des territoires, de la ville et des quartiers. <br />Propositions de Jean Brafman, Vincent Espagne, Jean-Paul Salon<br /><br />Ce chapitre à insérer dans le texte « Ce que nous voulons » devrait trouver sa place après « Un nouveau type de développement ». Dans la mesure où il se réfère aux propositions du chapitre « Pour une 6e République », celui- devrait être placé avant « Un nouveau type de développement ».<br /><br />Politique des territoires, de la ville et des quartiers.<br />Cette politique sera fondée sur une démarche de démocratie participative associant habitant(e)s, élu(e)s et salarié(e)s à tous les niveaux territoriaux et de décisions avec un « grenelle » de la ville et des quartiers.<br />Elle se fixera comme objectifs prioritaires la lutte contre les inégalités territoriales, se combinant avec la promotion des droits individuels et collectifs et la lutte contre les discriminations de toutes natures.<br />Elle s’accompagnera d’un dispositif central permanent triple de développements : territorial, social et économique.<br />Elle s’appuiera sur des ressources dédiées issues prioritairement des impôts directs dégressifs et de taxation des revenus financiers et/ou assises sur les richesses créées.<br />Le rôle de l’Etat sera préservé dans l’accompagnement pour renforcer les moyens des territoires les plus en difficulté, au-delà des solidarités impulsées par les coopérations, les procédures contractuelles et les communautés de territoires (communes, agglomération…).<br /><br />Démocratie, décentralisation, développement durable<br />Anciennement 62 et alinéa 6 de 73. On abrogera les lois de décentralisation de Raffarin et un débat public citoyen, devra être entrepris sur la répartition des responsabilités entre les différents niveaux territoriaux dans le respect de principes d’égalité, de service public, de péréquation fiscale et de transparence des procédures de décision.<br /><br />Une véritable politique d’aménagement du territoire sera mise en œuvre, selon des critères démocratiquement définis et des procédures de prescription et d’évaluation transparentes, et le contrat de plan devra être restauré selon les mêmes modalités, à partir, entre autres, d’enveloppes financières nationales décidées au parlement. Les actions publiques en termes d’équipements, de services publics, de logement et de sécurité devront être mises en cohérence, ainsi que les politiques contractuelles. Celles-ci visent à combattre les inégalités, mais organisent dans le même temps la mise en concurrence entre les territoires. De plus, la superposition des dispositifs et le découpage territorial complexifie à outrance et ralentissent les mises en œuvre. Les déclinaisons locales des nouveaux dispositifs devront être élaborées dans le respect des règles de démocratie de proximité. A tous les niveaux territoriaux et en priorité au niveau de l’Etat, l’orientation des politiques publiques de « droit commun » se fera en tenant compte de critères renforçant les dotations, participations, financements, crédits de fonctionnement et créations de services publics et équipements pour les territoires en difficulté.<br /><br />En matière de recette et de dotations fiscales, la péréquation entre les communes sera corrigée. Une disposition obligera à l’harmonisation des quotients familiaux dans les agglomérations et communautés de communes et à terme dans les régions.<br /><br />L’usage de plus en plus répandu du « moins disant » dans les marchés publics renforce les mises en concurrence. Les collectivités publics et les établissements sous tutelle auront l’obligation d’introduire des clauses environnementales et sociales dans tous leurs marchés. Les collectivités disposeront d’outils de formation et d’expertise pour mieux évaluer leurs programmes et introduire ces clauses.<br /><br />Les régies directes (notamment pour les services de base, eau, déchets, cantines…) devront être encouragées. Un organisme public national sera chargé d’accompagner cette réémergence de services publics et de veiller aux contraintes de péréquation et à l’égalité d’accès à ces services.<br /><br />Ce qui suit complète 61 et 73.<br />Un bilan de l’activité des agglomérations et communautés de communes devra être fait et une révision du Code général des collectivités territoriales opérée de telle sorte que :<br />- les membres des assemblées exécutives des agglomérations et communautés de communes soient être désignés par le suffrage direct des résidents des communes associées ;<br />- que les conseils des syndicats intercommunaux soient constitués à parité de membres de conseillers municipaux et de membres représentant les usagers des services dispensés par les syndicats ;<br />- que les collectivités territoriales soient accompagnées pour l’harmonisation et l’élargissement des domaines de compétences.<br /><br />Un bilan de la mise en application de loi relative à la démocratie de proximité devra être fait et la loi modifiée de telle sorte que :<br />- la loi s’applique aux communes à partir de 12 000 habitants ;<br />- la fonction de président de quartier revienne à un citoyen et que les élus désignés par le conseil municipal ne soient pas majoritaires dans le bureau du conseil de quartier ;<br />- il y ait obligation de consultation des conseils de quartier pour tous les programmes d’aménagement et de nouveaux équipements.<br /><br />Droit à la ville et au logement<br /><br />La loi de renouvellement urbain doit être abrogé et un nouveau dispositif devra être débattu.<br /><br />Le maillage des équipements publics de proximité ne correspond pas (ou plus) aux besoins des quartiers. On devrait s’engager à rétablir et instaurer un rééquilibrage et l’égalité d’accès aux services publics, en milieu rural comme en milieu urbain, notamment pour les services de proximité : postes, services sociaux et de l’emploi, écoles, mobilité intra-urbaine…Aucun quartier de ville ne doit s’accompagner d’une réalité en deçà de ces services. Le rôle des associations sera élargi, en financement, prérogatives et responsabilités, en coordination et articulation avec le renforcement des services institutionnels et du rôle et de la place des habitants et salariés. <br /><br />Les disparités de dessertes et d’offres en transports collectifs devront disparaître, les territoires fortement enclavés devant être traités en priorité.<br /><br />Des fonds spécifiques de péréquation assureront la capacité de toutes les villes, départements et régions à assurer la rénovation et/ou la construction d’établissements ainsi qu’une dotation minimale substantielle pour la vie scolaire et les études.<br /><br />On opérera un renforcement de l’obligation d’aménagement de terrains d’accueil pour les gens du voyage et les plans départementaux afférant devront être élaborés de manière consensuelle avec les collectivités et les habitants.<br /><br />(En 44 : remplacer logement par habitat)<br /><br />Anciennement 46 et en complément à 44 : Les pouvoirs publics seront progressivement dans l’obligation d’assurer le droit au logement et la spéculation foncière sera combattue et la maîtrise public du sol renforcée. Les collectivités territoriales s’appuieront sur le Service public de l’habitat pour assurer leurs obligations. Les municipalités refusant d’appliquer la loi sur les logements sociaux seront mises sous tutelle. Les démolitions d’immeubles ne pourront intervenir qu’après une large consultation positive des résidents et la reconstruction d’un nombre supérieur de logements. Les quartiers anciens dégradés avec un habitat indigne relèveront des mêmes dispositifs.<br /><br />600.000 logements HQE seront construits en 5 ans. La charge locative totale sera limitée à 25% du revenu.<br />En écho à 63 : La plus grande part de l’investissement sera assuré par le pôle financier public.<br /><br />Les jeunes adultes sont ceux qui ont le plus de difficultés à accéder à un logement. Aussi, on devra faciliter leur accès au logement social, renforcer la construction de logements qui leurs seront plus particulièrement destinés (studio, T2 pour jeunes couples, logements partagés en petite collectivité, logements scolaires et étudiants).<br /><br /><br /><br />Ruralité et agriculture (complète 37 et 39)<br />Le développement agricole doit permettre que les paysans puissent vivre de leur travail dans le cadre d’une agriculture socialement équitable, économiquement viable et respectueuse de l’environnement.<br />Une véritable politique foncière devra être mise en œuvre pour endiguer la spéculation sur les terres agricoles et donner aux collectivités locales les moyens de résister à celle-ci. Les SAFERS seront démocratisées. La constitution de GAEC sera soutenue. On supprimera les marges arrière menées par la grande distribution visant à tirer les prix vers le bas.<br /><br />On soutiendra l’agro-tourisme.<br /><br />L’organisation des marchés doit être basée sur la solidarité et les coopérations entre les territoires pour relocaliser les productions au plus près des bassins de consommations, favoriser la souveraineté et la sécurité alimentaire à l’opposé de la mise en concurrence entre les producteurs du monde.<br /><br />Le contrat de plan devra soutenir une agriculture raisonnée, de proximité et protégeant les paysages.<br /><br />A ajouter au paragraphe «L’agriculture » : Les négociations internationales sur l’agriculture devront être traitées en dehors de l’OMC. Les règles de la PAC devront être modifiées.<br />Et en 39 : … une politique de juste rémunération à la production et des pensions et retraites décentes…Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-91887319225005533412007-04-12T04:33:00.000-07:002007-04-12T04:34:00.791-07:00La prochaine réunion des collectifs antilibéraux de la 5 ème circonscription est prévue :<span style="font-weight:bold;">(Ordre du jour : la campagne des législatives , le rattachement financier, les actions à mener etc...)<br /><br />Jeudi 12 Avril à 20H30<br /><br />Aux Ulis (au LCR de TOURNEMIRE)</span>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-8671669119630381902007-03-22T15:08:00.000-07:002007-03-22T15:13:06.958-07:00Compte-rendu de la réunion des collectifs antilibéraux de la 5 ème circonscription, le 14 mars à la MPT des AMONTS<span style="font-weight:bold;">Le collectif de Campagne s’est réuni à 20 H 30</span> et l’AG a débuté à 21H. Quatre collectifs étaient représentés. Verrières le buisson, la Fac d’Orsay, Les Ulis, Bures. 21 présents.<br /><br /> <span style="font-weight:bold;">Le collectif a défini ses tâches</span> :<br /><br />Désigner un mandataire financier pour la campagne : MARYSE MOUVEROUX a été désignée.( vote à main levée : vingt pour, zéro contre, une abstention)<br />Un responsable de campagne : deux élus pressentis D. CROZAT et D. GOUTTEFARDE vont se concerter pour proposer l’un d’entre eux ; dans un premier temps, ils préparent un premier tract de campagne sur la base de l’appel déjà utilisé vers les élus. <br /><br /> <span style="font-weight:bold;">Stratégie de campagne</span> :<br /><br />Commencer la campagne rapidement sans attendre les résultats des Présidentielles mais sur la base du programme « Ce Que Nous Voulons », insister sur le choix de la rupture avec le libéralisme et sur les changements radicaux que nous promouvons pour une transformation sociale de la société, développer nos thèmes sur la base des problèmes locaux que nous avons commencé à définir lors des réunions précédentes.<br />10 Juin : premier tour des législatives<br /> <br /> <span style="font-weight:bold;">Matériel de campagne</span> :<br /><br />Un quatre pages à distribuer dans les prochaines semaines, des affiches, des réunions à organiser dans toute la circonscription : 10 villes. <br />Discussion autour du nom de notre mouvement : <br />Après un large tour de table, le nom qui fait consensus est adopté : <br /><br /> <span style="font-weight:bold;">RASSEMBLEMENT ANTILIBÉRAL DE GAUCHE</span><br /><br />•La réunion fut interrompue par VINCENT BUTIC ( militant CGT, membre du collectif des ULIS) qui nous fit un compte-rendu de la lutte et des derniers développements concernant la grève des chauffeurs des « CARS d’ORSAY » qui se termine sur la satisfaction des revendications du personnel, ce dont l’assemblée se félicita en l’applaudissant chaudement. <br /><br /><br />Vote de Désignation de nos candidates : <br />Un vote pour désigner deux candidates sur les trois candidatures proposées fut organisé comme prévu à l’ordre du jour. <br />Quatre personnes ont voté par mail. Une personne a donné procuration à un participant. 26 votants.<br />Ont obtenu : <br />JOËLLE PÉRINET : 25 bulletins<br />LILIANE DUMETS : 22 bulletins<br />BRIGITTE FORT-VERNIÈRE : 5 bulletins<br />Bulletins nuls et blancs : 0<br />JOËLLE PÉRINET et LILIANE DUMETS sont désignées candidates de notre mouvement aux Législatives.<br />Nous discuterons de la place de chacune (titulaire, suppléante) lors d’une prochaine réunion. <br /><br />Des commissions de réflexion sur les thèmes de campagne ont été définies : <br />• Enseignement supérieur, Recherche : François Périnet, Lionel Schwartz<br />• Environnement : Bruno Bombled, Florence Hulot, Danielle Courteau<br />• OIN : Gaston Colin, Alain Labarthe<br />• Thèmes transversaux : Pierre Benichou, Yvette Roussel, Brigitte Fort-Vernière<br />• Finances (de la campagne) : Maryse Mouveroux, Dominique Grissolange, J.J. Ehrel + les 2 candidates<br />Ces commissions sont à compléter.<br /><br /> <span style="font-weight:bold;">Chacun aura a cœur de faire campagne selon ses moyens et ses disponibilités.<br /> Chacun(e) d’entre nous (membres des collectifs locaux) sera sollicité(e) pour participer à cette campagne qui permettra de faire connaître nos propositions.<br /> La prochaine réunion des collectifs aura lieu :<br />le jeudi 29 mars à 20H30<br />à l’hôtel de ville de Bures,<br />Salle du Conseil.<br /><br /> Fraternellement,</span>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-189406152477806342007-02-27T15:13:00.000-08:002007-02-27T15:16:18.838-08:00ADRESSE A CEUX QUI SOUHAITENT UNE GAUCHE DE TRANSFORMATION SOCIALE<span style="font-weight:bold;">Antilibéral ! Collectifs antilibéraux !<br /></span><br />Depuis quelques mois, ces mots ont fait florès, et chacun en a sa propre perception : selon certains, ce sont ces gens d’extrême gauche qui n’ont pas réussi à s’entendre entre eux à force de querelles de chapelles ; selon d’autres, ils représentent un nouvel espoir à gauche, et cet espoir a été déçu…provisoirement !<br />Mais, depuis le référendum de 2005 et le Non au TCE, les antilibéraux ont fait parler d’eux, beaucoup ont suivi ou accompagné la démarche des collectifs unitaires : malgré la censure et les déformations dans la presse, l’idée de la nécessité d’une autre gauche, résolue, fermement opposée à la droite, et forte de propositions neuves, est apparue, s’est développée. Et cette idée reste vivante, quelles que soient les difficultés rencontrées dans le processus de désignation d’un candidat à l’élection présidentielle.<br /><span style="font-weight:bold;"><br />Où en sommes-nous ?</span><br /><br />Nous faisons partie de ces collectifs et nous n’avons pas varié dans nos résolutions : même si nous nous partageons dans nos votes aux présidentielles, nous sommes engagés aux côtés des candidats qui se réclament d’une politique de transformation sociale, populaire et antilibérale. Et nous sommes attachés à ce qui fait notre union : notre programme et notre volonté de faire autrement une politique au service de ceux qui souffrent.<br /><br />Nous vous proposons de vous associer à notre démarche dans ce moment essentiel de notre vie politique que représente la préparation des élections législatives.<br />Essentiel car c’est l’élection où se fait le choix d’une orientation politique, et des hommes et des femmes qui la porteront. Essentiel pour nous car le rôle des députés est central dans la conception que nous proposons d’une 6ème République fondée sur la souveraineté populaire et la citoyenneté : élus à la proportionnelle intégrale, ils contrôleront l’exécutif et constitueront l’unique assemblée législative.<br /><br />Les collectifs unitaires antilibéraux de la 5ème circonscription de l’Essonne se sont réunis et ont décidé de proposer des candidatures communes aux législatives du mois de juin.<br /><br />Nous désirons associer à cette initiative les citoyens, les associations, les élus qui le désirent, nous souhaitons aussi joindre les militants voulant s’impliquer dans cette démarche dans les communes de la circonscription qui n’ont pas encore de collectif antilibéral.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Pour quel programme ?</span><br /><br />Les thèmes de campagne de nos candidats associeront les 125 propositions de notre programme « Ce que nous voulons » et les spécificités de notre circonscription.<br /><br />Il est clair que le projet d’Opération d’Intérêt National (OIN) engagé par le gouvernement sur le plateau de Saclay/St Quentin aura un impact sur de nombreux domaines de la vie locale et régionale ; les politiques du logement, des transports publics, de l’emploi et la démocratie participative sont concernées au premier chef par une opération d’une telle envergure.<br /><br />L’avenir de la recherche publique, son indépendance par rapport au marché (mais aussi les coopérations avec les équipes du secteur privé), le statut du travailleur scientifique sont au centre des préoccupations des scientifiques de la Fac d’Orsay, du CEA, du CNRS, et des équipes du synchrotron Soleil ; de nouveaux pouvoirs de contrôle pour les salariés permettront leur intervention accrue sur les choix industriels et scientifiques, des règles nouvelles empêcheront les délocalisations sauvages d’entreprises.<br /><br />Des mesures immédiates et législatives seront prises pour améliorer les revenus et combattre la pauvreté. Mettre fin à la précarité et sécuriser les emplois seront les objectifs des nouvelles règles contractuelles dans les entreprises.<br /><br />En liaison avec le développement des services publics, un nouveau type de développement, soucieux de l’environnement, sera en rupture avec la violence d’un ultralibéralisme destructeur pour nos vies et celles de nos enfants. De nouveaux droits pour les associations, les usagers, les élus, permettront le développement de réseaux et d’initiatives, notamment dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.<br /><br />Voila quelques uns des thèmes que nos candidats mettront en avant lors de leur campagne. <br />Nous avons besoin de votre soutien, politique et financier, mais plus encore de votre participation pour nourrir ce programme, en débattre et l’enrichir en l’adaptant aux spécificités de notre circonscription.<br /><span style="font-weight:bold;"><br />Avec quels candidats ?</span><br /><br />Les candidats que nous proposerons ensemble, en les désignant avec vous, ne seront pas des notables mais des militants engagés dans l’action. Ils seront des représentants de notre volonté politique, des élus des milieux populaires et des défenseurs des droits des plus défavorisés.<br />Ils seront aussi des citoyens en phase avec les attentes des milieux scientifiques et techniques qui forment une part importante du tissu actif de notre région.<br />Enfin, en liaison avec les collectifs et les partis associés dans les autres circonscriptions du département, nous chercherons à satisfaire les objectifs de parité et de mixité sociale qui sont les nôtres.<br /><br />Pour réfléchir à nos candidatures et à notre programme, pour contribuer à bâtir une majorité vraiment à gauche dans notre pays:<br />Engageons nous ensemble!<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Nous vous invitons à nous rencontrer<br />Mardi 6 mars , à 20H30,<br />LCR de la Treille, avenue de Champagne,<br />sous le petit centre commercial, 91940 Les ULIS<br /><br /><br />Pour nous contacter, sur Internet , notre blog :</span> <a href="http://www.ulisantiliberal.blogspot.com">www.ulisantiliberal.blogspot.com</a>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-57975505231791654762007-02-18T02:47:00.000-08:002007-02-18T03:01:38.775-08:00Réunion de l’AG collectif antilibéral des Ulis le 29 janvier 2007 MPT des Amonts<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw3X3mLbwBPz8vqug6R4oOPvtAKyBp8PnMvpHsGLVw71tep77reXXo31_DD5Xlb1A90SE1lq4MMGFjmyZl7xk9LAXScAO8JtPevuFguTxWyVTSqebTvO_Aa8rdyk973qR4vms0yA/s1600-h/jose3e.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw3X3mLbwBPz8vqug6R4oOPvtAKyBp8PnMvpHsGLVw71tep77reXXo31_DD5Xlb1A90SE1lq4MMGFjmyZl7xk9LAXScAO8JtPevuFguTxWyVTSqebTvO_Aa8rdyk973qR4vms0yA/s320/jose3e.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5032825535600304226" /></a><br />Présents : 19 personnes, de toutes les tendances qui avaient présidé à la création de ce collectif en octobre dernier. <br /><br />Ordre du jour : <br />1) compte-rendu de la réunion des collectifs locaux à Montreuil les 20 et 21 janvier<br />2) Quid de la candidature José Bové ?<br />3) Notre participation à la prochaine réunion des Collectifs de l’ESSONNE à Morsang <br />4) Les Législatives : travailler ensemble aux actions à mener <br /><br /><br />1)La réunion de 300 collectifs sur 760 collectifs antilibéraux enregistrés, à Montreuil, les 20 et 21 janvier derniers, a débouché sur la proposition de création d’un autre mouvement ou coordination avec une autre direction que celle choisie au départ le 29 Mai dernier et par la proposition de présenter José Bové au nom de ces collectifs.<br /> <br />2) Y aura-t-il une dynamique autour de cette candidature ? Certains d’entre nous le pensent mais la majorité d’entre nous pensent que cette candidature d’un homme providentiel vient trop tard et n’a pas été discutée par les collectifs locaux. Pas plus que Marie-George Buffet, J. Bové ne peut se prévaloir du nom de représentant des Collectifs Antilibéraux. Il n’y a eu ni consensus ni vote majoritaire ou autre… <br /> <br />3) Nous avons réaffirmé la nécessaire participation de notre collectif aux réunions des Collectifs Antilibéraux de l’ESSONNE dont la prochaine aura lieu le 9 février à MORSANG.<br /><br />Nous n’avons pas désigné de délégués. <br /><br />4) Nous avons décidé de passer outre les clivages qui se sont fait jour en réaffirmant notre volonté de travailler ensemble, pour promouvoir les idées et le programme qui permettraient de rendre de l’espoir aux gens. Le score fait par les antilibéraux sera important car ensemble, ils feront un pourcentage non négligeable dont la candidate du PS devra tenir compte dans sa politique si elle est élue au second tour.<br /> <br />C’est dans la perspective de peser sur la politique qui sera menée si la gauche revient au pouvoir, que nous décidons de poursuivre notre combat ensemble Nous créons un collectif de campagne pour les législatives et décidons d’envoyer des propositions de nous rencontrer avec les bureaux des collectifs de notre circonscription pour réfléchir comment rassembler nos forces et nos idées pour trouver ensemble :<br />Un(e) candidat(e) représentant les Collectifs Antilibéraux de notre circonscription sur la base des idées de « Ce nous voulons » et sur les thèmes locaux de campagne qui sont nombreux dans les dix communes qui constituent la circonscription et dont on ne peut tout lister ici. (Logements sociaux , emplois délocalisés, fermetures d’entreprises, transports publics, OIN, CAPS etc.) <br /><br />Ce sera le travail du Collectif de Campagne pour les législatives de faire l’inventaire des thèmes de la campagne. <br />Ce résumé ne cherche pas à refléter toutes les opinions exprimées, qui furent riches et diverses, en trois heures de débat, mais seulement de faire le point sur nos motivations à continuer le combat sans nous laisser enfermer dans des polémiques d’un autre temps ! <br /><br /><br />La secrétaire du Collectif<br /><a href="http://www.unisavecbove.org/spip.php?article1"><br />Site Internet pour soutenir la candidature de José Bové</a>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-21323548623312694262007-02-08T10:18:00.000-08:002007-02-08T10:22:20.954-08:00Compte-rendu de la réunion du Collectif National Unitaire du 30 janvier 2007<span style="font-weight: bold;">Cette réunion du Collectif national unitaire</span> s’est tenue conformément à ce qui avait été décidé lors de sa précédente réunion du 16 janvier. Toutes les composantes et personnalités du CNU n’y ont pas participé. Les présent-e-s ont décidé de porter à la connaissance de l’ensemble des membres du CNUI le compte-rendu de cette réunion car il leur semble nécessaire, au-delà de l’échec que représente la dispersion des candidat-e-s partie prenante de la campagne du non de gauche au traité constitutionnel à la présidentielle, de discuter des possibilités de (re)constituer un cadre commun des forces antilibérales, sans préjuger de la forme qu’il prendra.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">L’objectif reste la construction d’une alternative</span> à la droite et au social-libéralisme lors des prochaines échéances politiques, comme dans le cadre des nécessaires mobilisations sociales pour s’opposer aux politiques libérales quel que soit le gouvernement qui les met en oeuvre.<br />Le rassemblement antilibéral – un objectif durable, poursuivre malgré les obstacles<br /><br />• L’accord se fait rapidement sur l’idée que l’échec quant à la candidature à la présidentielle ne signifie pas renoncer à la construction du rassemblement antilibéral.<br /><br />• La délégation du PCF tient à rappeler en début de réunion que son objectif de rassemblement de la gauche antilibérale est durable, décidé par des congrès, que toute son action en sera imprégnée quelles que soient les difficultés rencontrées. Il serait souhaitable, après l’échec d’une candidature unitaire à la présidentielle, de réunir les conditions pour présenter et faire élire un maximum de députés antilibéraux. Contrairement à ce qui peut être dit ou écrit, le PCF n’entend pas déroger de ce qui est dit dans les textes communs (10 mai, 10 septembre, 125 propositions). Il est disponible à participer aux cadres utiles pour travailler au rassemblement, sur la base des textes produits dans le cadre unitaire.<br /><br />• Le MARS, en soulignant les enjeux de la période actuelle – relance du TCE (réunion de Madrid, présidence de Merkel, ambiguïtés des principaux candidats), précision des enjeux de cette élection – considère que tous les éléments qui ont été à l’origine de l’appel du 10 mai sont toujours bien en place et que la stratégie reste parfaitement valable avec l’objectif non pas de témoigner mais de gagner une majorité antilibérale à gauche à même de renverser la donne par rapport au social-libéralisme. Ce qui suppose toujours le rassemblement de la gauche antilibérale. Mais on ne peut faire comme si rien ne s’était passé : nous avons échoué pour les Présidentielles et de la manière que l’on sait, il n’y aura pas de candidat qui puisse se réclamer du mouvement des collectifs. Malgré les désaccords et les ruptures, les adversaires ne sont pas entre les sensibilités de la gauche antilibérale. A l’image des très nombreux collectifs locaux qui ont décidé de ne pas s’engager en tant que tel pour l’un des candidats, le MARS considère qu’ faut renouer les fils de l’unité et redéfinir un cadre unitaire pour les législatives, ainsi que le rassemblement durable en organisant des assises à la rentrée, en ouvrant y compris aux mouvements qui sont partis (PRS) ou ceux qui n’ont pas été de l’appel du 10 mai (majo LCR). Toutes ces composantes caractérisent aujourd’hui la<br />campagne de Ségolène Royal comme social libérale ce qui peut donc être constaté ensemble.<br /><br />• La LCR unitaire insiste également sur la nécessité de poursuivre la rassemblement, en se donnant un lieu où seraient associés le PCF, la LCR, d’autant qu’après la séquence de la présidentielle et des législatives, toutes les questions du rassemblement seront posées, à toutes les composantes antilibérales. Les législatives pourraient déjà permettre d’avancer (Christian Picquet).<br /><br />• Claude Debons fait remarquer que les orientations de la campagne de Royal font grandir les contradictions au sein du PS, au sein de toute la gauche ce qui constitue un énorme défi pour le rassemblement antilibéral qui ne peut être relevé que par une perspective unitaire large et non des réponses éclatées de la gauche antilibérale.<br />Législatives<br /><br />• Il y accord pour dire que notre préférence va vers la recherche de candidatures communes dans les collectifs, avec une modulation nationale, afin d’obtenir le plus grand nombre de députés à l’assemblée nationale. Pour le PCF, l’accord politique conditionnant de telles candidatures peut être recherché selon cette méthode qui avait été décidée dans le cadre du travail du CNU d’une construction commune entre les collectifs et les organisations politiques, avec harmonisation au plan national. Si cela ne s’avérait pas possible, certains proposent comme solution ‘minimaliste’ de rechercher une répartition (entre forces politiques antilibérales) par circonscription.<br /><br />• Une volonté d’écrire la suite ensemble, à commencer par les législatives, fait rapidement consensus dans la réunion. Ce qui suppose la relance du travail commun sous des formes appropriées.<br /><br />• L’échec concernant la candidature à la présidentielle doit faire l’objet d’une réflexion approfondie, hors polémique, non pas tant en termes de ‘recherche de responsabilités’ mais de ‘recherche des causes’.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">Appel aux collectifs : ne vous divisez pas !</span><br /></div><br />• La situation des collectifs est très contrastée. Les chiffres concernant la fréquentation du site internet (Jean Sylvestre) montre le maintien d’un haut niveau d’engagement, de volonté de participation au processus, les collectifs les plus récents s’avérant les plus menacés de division/disparition. La lecture des PV (JL Gonneau) montre 4 cas de figure, en gros : des cas de séparation, des collectifs qui s’engagent unanimement pour un des candidats, des collectifs qui s’engagent majoritairement pour un des candidats en perdant un certain nombre de militants en désaccord avec ce choix, des collectifs qui décident de ne pas s’engager en tant que tel pour un-e candidat-e, mais de poursuivre le travail commun (contenus, parfois législatives, mobilisations….). Jean Luc Gonneau propose de lancer un appel à tous les collectifs unitaires de continuer leur travail unitaire, de ne pas se diviser ! De mener ensemble un travail sur les contenus, les mobilisations nécessaires, sur tout ce qu’ils peuvent décider de faire en commun. De chercher à faire émerger localement des candidatures communes aux législatives.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">Cadre unitaire<br /><br /></span></div>• La réunion nationale à Montreuil les 20/21 janvier a comme légitimité celle des présents (représentant des cas très divers : un certain nombre de collectifs majoritairement, des minoritaires dans d’autres collectifs, des participants non validés par des collectifs, certaines forces politiques….), mais pas celle de l’ensemble « des collectifs ». Dans la mesure où cette rencontre n’a pas été convoquée par le CNU,<br />rappelle JL Gonneau, de nombreux collectifs n’ont pas souhaité y participer. Elle a été largement perçue – et utilisée par une partie des organisateurs et des représentants de collectifs comme rampe de lancement de la candidature de José Bové. Elle est en tout cas représentative d’une partie du mouvement, mais pas de la totalité du mouvement. Plusieurs intervenants précisent que la coordination issue du 20/21 janvier aura à préciser son rôle lors de sa prochaine réunion le 3 février, notamment par rapport à la campagne de José Bové qui, comme Marie George Buffet, ne saurait se réclamer ‘des collectifs unitaires’. Après une longue discussion à ce sujet se dégage l’opinion que cette coordination ne pourra pas constituer (ou risque de ne pas pouvoir le constituer, pensent certains) le cadre unitaire, reconnu par tous les collectifs issus de l’appel du 10 mai, dont nous avons besoin pour poursuivre l’effort de rassemblement le plus large, le plus inclusif possible. Le Mars et LCR unitaire rappellent cependant que s’il est possible d’émettre des critiques plus ou moins fortes sur le déroulement et les conclusions de la réunion de Montreuil, cette réunion nationale – proposée à l’origine à toutes les sensibilités du collectif national unitaire - est le fruit de l’échec et de la rupture de la réunion de St Ouen. Pour la LCR unitaire (Aguirre), si la candidature de José Bové ne peut être considérée comme plus légitime du point de vue des collectifs que d’autres, sa responsabilité dans la division du « camp » de la gauche du non ne saurait être mise sur le même plan que celles, déterminantes, des directions de la LCR et du PCF.<br /><br />• Le CNU créé en mai 2006 ne peut pas non plus poursuivre son action dans une simple continuité en raison de l’échec d’un des ces objectifs majeurs : faire émerger une candidature commune à la présidentielle. Il faudra tenir compte des éléments de continuité, et de discontinuité. Il doit être vérifié, en s’adressant à toutes les composantes engagées à un moment du processus, s’il est possible, comme le souhaitent les participant-es, de constituer, sur la base d’un nouveau texte un cadre renouvelé concernant l’ensemble des collectifs. Si possible dans la configuration issue de l’appel du 10 mai et sur la base de l’orientation du texte du 10 septembre. Plusieurs intervenants proposent d’y intégrer la LCR, si elle le souhaite. Il est souligné que cette initiative ne peut en rien anticiper ce qui pourrait faire l’objet de futures Assises proposées par certains.<br /><br />• Il y a débat sur la composition, le mode de travail de ce cadre. Accord sur un certain nombre de caractéristiques : ne pas constituer une direction du mouvement, mais un cadre de travail, un facilitateur, l’outil d’une construction politique en bas et à l’échelle nationale ; pas de rapport de dirigé/dirigeant entre cadre national et collectifs locaux ; rassembler forces structurées, personnalités sans devenir une usine à gaz qui appelle à nouveau des cadres plus restreints (type secrétariat) pour pouvoir réellement coordonner …. ; travailler à l’élaboration d’accords politiques par la recherche de ce qui fait consensus, ce qui reste le seul moyen de construire ; concevoir le travail au consensus par étapes : propositions du collectif national à élaborer au consensus tout en constatant les désaccords – vérification si large accord dans les collectifs locaux – prise de décision. La discussion s’engage sur la participation de collectifs locaux au cadre national. La recherche doit continuer pour trouver un modèle qui permette une participation active de représentants de collectifs locaux, sans que la désignation de ‘représentants’ au niveau local, voire départemental ou régional, nous engage dans une voie de structuration des collectifs en tant qu’organisation. Il s’agit de répondre aux besoins des collectifs locaux de participer, de maîtriser le processus (Claude Debons, Eric Coquerel). La recherche doit aussi porter sur les difficultés rencontrées dans la coopération entre partis politiques et militants de mouvements sociaux, politiques, de collectifs (Christophe Aguiton, Christian Picquet).<br />Décisions concrètes<br />• Large circulation de ce compte rendu<br />• Rédaction d’un texte en vue de la relance d’un cadre national<br />o Il reprendra les termes de nos textes antérieurs, en actualisant.<br />o Il appellera à travailler à des candidatures unitaires aux législatives (en reprenant les termes du texte déjà existant élaboré dans le cadre du CNU)<br />o Il proposera un cadre de travail national unitaire, en faisant appel à toutes les forces disponibles de l’intégrer (dont PRS, la LCR, les absents de cette réunion : Alternatifs, AlterEkolo, Objecteurs de croissance, CCAG, personnalités)<br />• Site : Il est un élément de la continuité du processus. Il sera tenu compte de la volonté unitaire fortement affirmée lors de cette réunion. L’espace commun ne prendra pas position pour une des candidatures à la présidentielle, dans la mesure où aucun candidat ne pourra se réclamer « des collectifs » et sera retravaillé en fonction des décisions de la soirée, avec mise en valeur de ce qui est commun. Les espaces des collectifs seront à leur disposition, et sous leur entière responsabilité. L’équipe de rédaction restreinte dans un premier temps à 4 personnes (et pouvant de nouveau s’élargir par la suite) fonctionnera de façon plus pluraliste.<br /><br />• <span style="font-weight: bold;">Prochaine réunion le 13 février, 18h</span>, Fabien. Toutes les composantes seront invitées.<br />CR rédigé par Elisabeth Gauthier et validé par les présents.Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-80765795478424450862007-01-13T03:41:00.000-08:002007-01-13T03:42:08.729-08:00Lettre au Collectif Antilibéral<p class="MsoNormal"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Nous avons répondu à quatre grandes questions</span> : </p> <p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="">1)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span><!--[endif]-->Que penser de la candidature de MG Buffet et faut-il une autre candidature antilibérale ? </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="">2)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span><!--[endif]-->Que faire pour les élections législatives et municipales ?</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="">3)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span><!--[endif]-->Que peut-être un « Espace politique antilibéral », un nouveau parti ? Un rassemblement ? </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="">4)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span><!--[endif]-->Participation à la réunion nationale des collectifs locaux des 20 et 21 Janvier ?<br /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Le Collectif des Ulis prend acte et regrette l’échec</span> de la candidature unitaire et ne souhaite pas de nouvelle candidature de substitution.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""> </span>Il mènera une campagne antilibérale sur les idées contenues dans le programme « Ce que nous voulons ». Le collectif décide de continuer à travailler ensemble. Chacun de ses membres se positionnera par rapport à la campagne de MGB. Nous pensons que les querelles de personnes doivent s’effacer devant les idées que nous voulons promouvoir avec force. Les gens attendent des réponses à leur désarroi.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Nous entreprendrons le plus vite possible un débat avec les antilibéraux de la circonscription pour trouver un(e)<span style=""> </span>candidat(e) pour les Législatives. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Nous ne rejetons pas la création d’une nouvelle force à gauche dans le respect des uns et des autres. Cette force ne se décrète pas. Elle doit se construire dans l’action et le mouvement. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman";">Il y a un consensus pour participer à la réunion des collectifs locaux, les 20 et 21 Janvier. Cette lettre constitue le mandat que nos délégués défendront. </span><br /></p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-27196813910598585712007-01-13T03:36:00.000-08:002007-01-13T03:38:21.448-08:00Compte –Rendu de la réunion du Collectif Antilibéral des Ulis, le jeudi 11 Janvier<p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Avec 20 participants et plusieurs personnes excusées</span>, la réunion de notre<span style=""> </span>collectif a été un succès ! Je sais que les comptes- rendus sont généralement moins dithyrambiques mais ce collectif est exceptionnel et les qualités d’ouverture dont il fait preuve sont remarquables.</p> <p class="MsoNormal">Nous avons très vite cherché à dépasser la désunion nationale sur la candidature aux Présidentielles pour nous tourner vers l’avenir. Nous avons tout de même examiné les raisons de l’entrée en campagne de MG Buffet.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><span style=""> </span>Après avoir regretté les cafouillages, les susceptibilités et ambitions personnelles des gens du Collectif National, nous avons cherché ce qui nous rassemblait : à savoir la lutte contre <st1:personname productid="la Droite">la Droite</st1:PersonName>, contre Sarko, contre l’extrême –droite et le libéralisme en France et en Europe et le désir de faire vivre un « espace politique antilibéral » qui se construira dans l’action collective de toutes ses composantes et dans les luttes populaires. </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Il a été rappelé que le PCF ne souhaitait par participer actuellement à la<span style=""> </span>recomposition à gauche pour la création d’un nouveau parti mais qu’il souhaite continuer les actions unitaires sur une campagne<span style=""> </span>d’idées sur le programme antilibéral et les candidatures unitaires aux législatives et élections locales. </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Le collectif des Ulis s’est positionné sur les points suivants, mis à <b style="">l’ordre du jour</b> :</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.4pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b style=""><span style="">1)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></b><!--[endif]--><b style="">Les candidatures antilibérales aux Présidentielles. <o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.4pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b style=""><span style="">2)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></b><!--[endif]--><b style=""><span style=""> </span>La réunion nationale des Collectifs locaux appelée par une partie des membres du Collectif National<o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.4pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b style=""><span style="">3)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></b><!--[endif]--><b style="">Les législatives et municipales</b>. </p> <b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman";">Une lettre à envoyer au Collectif National pour donner notre avis</span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman";">.<br /><br /></span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman";">Nous décidons de faire un tour de table et que chacun réponde aux<span style=""> </span>trois premiers points. La lettre rendra compte de la synthèse des opinions des membres du Collectif. </span> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b style=""><span style="">1)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></b><!--[endif]--><b style="">les candidatures antilibérales aux Présidentielles. <o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal">Après des regrets sur la manière dont les choses se sont passées tant au sein du Collectif National qu’au sein du Comité National du PCF. Nous constatons et prenons acte que<span style=""> </span>la candidature de MGB n’est pas la candidature unitaire attendue par les collectifs. Mais elle est indéniablement une candidate<span style=""> </span>de la lutte antilibérale qu’elle mène depuis des années. Son ouverture et son engagement conduisent la majorité d’entre nous à voter pour elle. </p> <p class="MsoNormal">Plusieurs communistes soulignent que le PCF n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche unitaire car les blocages étaient prévisibles et qu’il aurait peut-être dû renoncer à cette candidature communiste dès le départ. D’autres<span style=""> </span>pensent que le Parti avait tout à fait le droit de présenter une candidate à la candidature unitaire au vu des qualités de MGB et<span style=""> </span>de son désir de construire les conditions d’un véritable changement de politique. </p> <p class="MsoNormal"><br />De toutes façons, beaucoup signalent que c’est trop tard pour revenir en arrière , qu’il faut dépasser les querelles de personnes et lutter pour diffuser nos idées et notre programme en s’appuyant sur l’ élection Présidentielle. Ce rassemblement récent des forces antilibérales est dans un processus. Les collectifs doivent mûrir pour travailler ensemble sans esprit de chapelle. </p> <p class="MsoNormal">Olivier Besancenot , dont la candidature est indéniablement antilibérale s’inscrit malheureusement <span style=""> </span>uniquement dans l’action contestataire<span style=""> </span>et ne propose pas<span style=""> </span>de perspectives pour construire avec d’autres un changement de politique à court terme. Sa candidature est une candidature de témoignage sans plus. </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">L’idée soumise à notre examen de rappeler <span style=""> </span>José Bové et d’avoir un candidat fictif pour faire une campagne des collectifs antilibéraux <span style=""> </span>autour de lui, cela semble tardif,<span style=""> </span>inutile et porteur de confusion pour tout le monde sauf<span style=""> </span>pour un des participants qui pense que ce serait possiblement une bonne idée.</p> <p class="MsoNormal">Les gens qui souffrent et<span style=""> </span>attendent un changement <span style=""> </span>doivent être au cœur de nos préoccupations. Au lieu de se battre sur des querelles d’un autre temps ; il serait souhaitable de se battre sur des idées, de maintenir le cap du programme antilibéral. </p> <p class="MsoNormal">Pour <st1:personname productid="la Pr←sidentielle">la Présidentielle</st1:PersonName>, le collectif<span style=""> </span>mènera campagne sur les idées et le programme et chacun de ses membres se positionnera pour entrer ou non dans la campagne de MG Buffet qui, qu’on le veuille ou non, porte les espoirs d’un changement de politique pour beaucoup d’entre nous.</p> <p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal"><b style="">2)La réunion nationale des collectifs locaux les 20 et 21 Janvier.<span style=""> </span><o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><o:p> </o:p></b></p> <p class="MsoNormal">Bien que le PCF n’appelle pas à cette réunion, tous les participants souhaitent que notre collectif soit représenté. Nous n’avons pas encore désigné les délégués. Leur mandat sera la lettre de synthèse de la réunion. </p> <p class="MsoNormal"><span style=""> </span></p> <p class="MsoNormal"><b style="">3) Les Législatives et <span style=""> </span>les Municipales<o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Tous les participants souhaitent que nous passions très vite au combat pour les Législatives sans oublier en toile de fond les Municipales qui se doivent d’avoir des candidats<span style=""> </span>antilibéraux. Les luttes sociales et populaires doivent être soutenues par le collectif. Des actions unitaires vont se faire pour les services publics, nous nous devons d’être présents. Localement, nous allons diffuser à nouveau<span style=""> </span>notre programme sur le marché.</p> <p class="MsoNormal">Le collectif décide de contacter les collectifs existants dans notre circonscription pour travailler avec eux pour une candidature antilibérale aux Législatives. </p> <p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal">La réunion s’est terminée avec des galettes, des bulles et une grande joie au cœur de voir que nous sommes là, dans notre diversité initiale, plus déterminés que jamais à continuer ensemble. L’essentiel est de battre <st1:personname productid="la Droite">la DROITE</st1:PersonName> sans tomber pieds et poings liés dans la sociale démocratie ! </p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-83779830033373410332007-01-08T13:23:00.000-08:002007-01-08T13:25:26.175-08:00Bilan depuis dernière réunion CN<p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt;"><b><span style="font-size: 16pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldMT;"><br /></span></b><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Sur la candidature MG Buffet<o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p><br />Plusieurs intervenants ont redit leur déception, voire leur colère à propos de la décision de candidature de Marie-Georges Buffet.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Suite à sa déclaration sur TF1 il a été redemandé fortement que cessent toutes ambiguïtés sur le fait que MG Buffet représenterait le rassemblement antilibéral. La délégation du PCF a indiqué que cette ambiguïté n’existe pas, qu’il est acté par tous depuis le Collectif national du 21 décembre qu’il n’y a pas de candidature commune du rassemblement des forces antilibérales à l’élection présidentielle et qu’il n’y a pas<span style=""> </span>matière à s’inquiéter sur ce sujet qui serait donc « réglé ».<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Sur la signification de cette candidature <o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Sur les raisons de l’échec<o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;"><o:p> </o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Plusieurs ont été évoquées : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Symbol;">·<span style=""> </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">impossibilité de contourner le piège de la 5<sup>ème</sup> République que seul un candidat « trait d’union » était à même de faire (Carassus), <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Symbol;">·<span style=""> </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">interrogation sur la méthode dite du consensus (Coquerel),<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Symbol;">·<span style=""> </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">incapacité du PC à s’extraire du schéma de l’unité « autour » de lui (Debons, Coquerel), <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Symbol;">·<span style=""> </span></span><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">incapacité du Collectif à donner la priorité à l’objectif historique qui était le notre par rapport aux objectifs à court terme de chaque organisation politique ou même de chaque personnalité quelle que soit la légitimité de ces intérêts (Picquet).<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">JL Gonneau a dit que les fautes étaient partagées. C. Picquet a répondu que c’était vrai mais quel l’on ne pouvait mettre sur le même plan des fautes politiques délibérées et majeures comme celles commises par la direction de la LCR, puis<span style=""> </span>du PCF, ou même<span style=""> </span>le retrait unilatéral de J. Bové, et des erreurs comme celle de la pétition demandant le retrait de MG Buffet dont plusieurs signataires avaient justement admis que la formule sur le retrait de M.-G. Buffet était de nature à brouiller les termes du débat. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;"><span style=""> </span></span></i></b><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour le PCF, ce n’est pas la volonté de rassembler autour de lui (ce qui n’est pas sa politique) qui explique la situation actuelle, mais le constat que le blocage constaté lors de la réunion nationale des collectifs des 9 et 10 décembre ne pouvait pas être surmonté : les différentes réunions qui ont suivi (composantes politiques le 18 décembre et CN le 19) ont montré qu’aucune proposition de candidature ne pouvait faire consensus et ont vu le rassemblement se rétracter encore, notamment avec le départ de PRS. Surtout, il apparaît que la divergence principale a porté sur la conception même du rassemblement : s’engager comme l’a fait le PCF pour des candidatures communes des forces antilibérales en 2007 ou pour une recomposition à gauche ou à gauche de la gauche allant jusqu’à la constitution d’une nouvelle force politique n’est pas la même demande et n’est pas porteur du même projet.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;"><o:p> </o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Sur la « recomposition » :nouvelle force ou nouvel espace ? <o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Beaucoup d’interventions ont justement porté sur cette question, en s’inscrivant en faux sur cette idée que l’entrée en campagne de MG Buffet serait justifiée par la question de la recomposition et l'évolution supposée des stratégies des uns et des autres dans la démarche. Autrement dit serait devenu prioritaire l’objectif d’une nouvelle </span><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-ItalicMT;">force</span></i><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"> alors que le cadre que nous formions ensemble se centrait sur l’émergence de la gauche antilibérale sur le plan électoral.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Claude Debons ou Eric Coquerel ont indiqué que c’était un faux prétexte et que dans le « changer la donne à gauche » il était bien question de recomposition, même si le vocabulaire peut changer, avec la notion de créer un nouvel </span><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-ItalicMT;">espace</span></i><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"> à gauche (et non une nouvelle organisation politique) qui ne signifiait pas pour autant l’effacement des partis actuels. De cela il a souvent été question que ce soit dans les discussions du CN ou des échanges avec le PC. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le PCF rappelle que, dans le texte du 10 septembre comme dans ces échanges, il a en effet<span style=""> </span>toujours été question de rassemblement durable des forces antilibérales, pour lequel il milite : campagne collective pour des candidatures communes, décisions prises en commun après les élections, groupe parlementaire commun, travail se poursuivant ainsi sur plusieurs années entre militants et élus qui induirait une force nouvelle de travail et de coopération. Pour le PCF il n’est cependant pas exact de dire que cet objectif induit, même implicitement, celui d’une recomposition. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><b><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldMT;">Les conséquences<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Beaucoup ont insisté sur la rupture que signifiait la candidature MG Buffet et que du coup le cadre unitaire créé à partir de l’appel du 10 mai n’était plus. Ces intervenants ont expliqué que l’on ne pouvait considérer cela comme un « accident » dont les effets ne se limiteraient qu’aux Présidentielles. Dans la démarche en cours présidentielles et législatives étaient indissociables, à partir du moment où une candidature unitaire à la présidentielle n’est plus d’actualité, nous sommes confrontés à un changement de cadre politique.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Si cette analyse est largement partagée, les avis divergent sensiblement par contre sur les enseignements à en tirer. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour certains, en dehors de « l’unité d’action », il n’est plus d’actualité d’envisager de poursuivre la démarche unitaire avec la direction du PCF. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">D’autres estiment que, quelles que soient les critiques que l’on peut faire au PCF, et à la LCR, ces forces restent dans le camp de la gauche antilibérale et que, si l'objectif stratégique demeure l'unité de l'ensemble de cette dernière, que l’on ne peut exclure toute alliance électorale à l’avenir même si le cadre fixé par l’appel du 10 mai est brisé.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Des interrogations s’expriment sur la nécessité de poursuivre le CN ou du moins avec une délégation officielle du PCF (sur ce dernier point B. Guibert, F. Mérat notamment) qui pourrait devenir observateur. JF Gau rappelle qu’à la différence de la LCR, le PCF est signataire de l’appel du 10 mai et donc membre à part entière du CN. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour le PCF, le blocage qui n’a pas pu être surmonté ne doit pas conduire à passer par pertes et profits la volonté de poursuivre exprimée par les militants des collectifs et la démarche pour laquelle nous nous sommes engagés : le rassemblement des forces antilibérales pour ouvrir une autre voie à gauche en 2007, selon la stratégie définie le 10 septembre et<span style=""> </span>le programme élaboré les 14 et 15 novembre. Il s’affirme donc favorable au maintien du Collectif national, à la réactivation de ses groupes de travail unitaires et propose de travailler à des candidatures communes aux élections législatives, comme ont commencé à le faire des collectifs locaux, à partir des dispositions prévues dans le texte commun et du groupe de travail constitué à cet effet.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Beaucoup (Villiers, Picquet, Claude Michel) précisent que notre échec est une victoire pour le PS et le bipartisme. Mais a également été réaffirmé le potentiel antilibéral en France qu’aucune des candidatures actuelles ne pouvait espérer capter à la hauteur de ce qu’étaient nos objectifs. C. Picquet a estimé que notre travail n’a d’ores et déjà pas été inutile et va marquer la gauche ne serait-ce que parce que s’est révélée à elle-même une force politique. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Il pouvait y avoir démoralisation, sentiment antiparti (que certains intervenants expriment mais<span style=""> </span>contre lequel la plupart disent nécessaire de lutter) mais que l’on sentait aussi la volonté de poursuivre. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Sur les collectifs :<o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le premier bilan a porté sur les réactions des collectifs. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Claude Debons voit quatre cas de figure : ceux qui ont enregistré l’échec de notre processus, ceux qui n’en sont pas encore persuadés et qui espèrent toujours qu’une solution commune va être trouvée, ceux qui en sont déjà à la séparation entre les tenants d’une candidature Buffet et les autres, ceux qui sont pour continuer malgré ce qui vient de se passer et s’interrogent aujourd’hui sur le comment. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">La très grande majorité des intervenants confirment la force du désir des collectifs de persévérer dans l’action commune. Plusieurs interventions pointent des sentiments de déception, de frustration, voire de ressentiment et de colère à l’égard de la direction du PC s’expriment également dans des collectifs, mais qui ne vont pas jusqu’à ne plus vouloir militer avec les camarades communistes. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le PCF indique qu’avant de tirer des conclusions sur ce que pensent les collectifs locaux, il faut examiner les avis qu’ils expriment et donc constituer un groupe de travail pour examiner leurs procès-verbaux.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Décision est prise de réanimer la commission pluraliste chargée de dépouiller les compte- rendus. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><span style="font-size: 16pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldMT;">Perspectives<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldMT;"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Candidature <o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le dernier collectif national avait acté qu’à ce stade il n’existait pas de candidature unitaire de notre rassemblement. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le PCF s’en tient à ce constat : personne ne doit se réclamer de la légitimité de notre rassemblement. Pour lui, la<span style=""> </span>candidature de MG Buffet, décidée à partir de l’impossibilité de dépasser le blocage enregistrée, vise à faire entendre la voie d’une gauche populaire et antilibérale porteuse de l’espoir d’une gauche ne renonçant ni au changement ni au pouvoir.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Certains ont avancé que cela n’était pas définitif et que l’on pouvait, les appels et pétitions le montrant, toujours envisager une candidature Bové qui ensuite mettrait devant leurs responsabilités la LCR et le PC.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">D’autres intervenants ne pensent pas nécessaire de rajouter de la division à la division en tentant une 3<sup>ème</sup> candidature. Eric Coquerel (Mars) pense que l’on ne peut déserter le champ électoral et que ceux qui aspirent à une gauche antilibérale unitaire doivent se faire entendre. Il faut donc imaginer des interventions pendant la campagne présidentielle et surtout ne pas mettre entre parenthèse les législatives, des candidats pouvant représenter la gauche antilibérale et unitaire même s'il est clair que ce ne pourra être dans le cadre qui fut le notre jusqu'à maintenant et qui découlait de l'appel du 10 mai.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Christian Picquet a lui estimé que jusqu’au bout il fallait réaffirmer la nécessité d’une candidature commune de toute la gauche antilibérale. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Réunion nationale des 20 et 21 janvier<o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">L’idée d’une réunion nationale des collectifs avait été évoquée lors du CN du 21 décembre et avait reçu l’assentiment de toutes les forces à l’exception du PCF avait indiqué qu’il n’était pas contre par principe, à condition qu’elle débouche du positif après l’échec du 9/10 décembre. Il fallait donc préciser son ordre du jour et le type de décisions qui pourraient y être prises.<s><o:p></o:p></s></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour le PCF, il ressort de la discussion qu’une telle réunion devrait avoir pour objectif un échange sur les raisons de la situation créée et sur les perspectives. Les raisons : il s’agit pour la plupart des intervenants des responsabilités du PCF, évoquées plus haut ; de l’écart entre la demande issue du 29 mai et l’offre politique des partis. Les perspectives :<span style=""> </span>aller en conséquence vers la création d’un nouvel espace politique. Nouvelle force politique ? Confédération ?Pour quelle attitude en vue de la présidentielle ? Une nouvelle candidature ou non ? Ce sont toutes ces questions que doit traiter la réunion des 20 et 21.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">La délégation du PCF a constaté que le point de départ du débat proposé est la rupture avec la candidature de MG Buffet (C Villiers) et son objet la constitution d’une nouvelle force politique. Personne ne peut empêcher personne de se rencontrer en vue d’une telle construction, mais le PCF ne peut évidemment pas s’engager dans la préparation d’une réunion ayant un tel objectif.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><i><u><span style="font-family: TimesNewRomanPS-ItalicMT;"><o:p><span style="text-decoration: none;"> </span></o:p></span></u></i></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Plusieurs intervenants, dont Henri Merme, Roland Mérieux ou Claude Debons, enregistrent cette décision et H. Merme propose que ceux qui veulent organiser une telle réunion donnent rdv le 8 janvier à 18 heures chez les Alternatifs. H Merme précise « qu’il faut être cohérent avec la nouvelle situation créée par la décision unilatérale de la direction du PCF de présenter MG Buffet en dehors du rassemblement unitaire, la réunion des 20 et 21 ne peut être co-organisée avec la direction du PCF ».<span style=""> </span>Claire Villiers propose une réunion sur deux jours : un samedi sur le bilan pour tous les collectifs et le dimanche pour tous ceux qui veulent discuter de la construction d’un nouvel espace à gauche.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Alain Faradji et Eric Coquerel se retrouvent pour estimer<span style=""> </span>qu’enregistrer cet état de fait de rupture sur le 20/21 sans en débattre plus longtemps est une erreur et que l’on doit tenter d’appeler à cette réunion nationale au nom du Collectif national.<span style=""> </span>Un ordre du jour commun est possible qui n’édulcore aucune question sans pour autant tourner au règlement de compte. Soit une vraie discussion politique, l’état des lieux sur la question des Présidentielles (le CN étant d’accord unanimement pour dire qu’il n’y avait aucune des candidatures réclamées qui représentait notre rassemblement) et des Législatives, un débat sur comment maintenant changer la donne à gauche et créer les conditions du "rassemblement durable", autant de termes qui sont dans le texte fondateur du 10 mai et qui ne peuvent donc être considérés, si on se met d'accord, comme la réunion fondatrice d'une nouvelle force politique même si aucun débat n'est interdit. Avec cet ordre du jour il y aurait toute légitimité à ce que la réunion nationale des 20 et 21 soit bien une réunion des collectifs. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le PCF attire l’attention des membres du CN qui souhaitent organiser une telle réunion sur le fait qu’aucune ambiguïté ne doit peser sur son caractère : il ne s’agira pas pour lui d’une réunion nationale des collectifs locaux à l’appel du CN, avec les exigences en termes de représentativité des précédentes réunions nationale, mais d’une réunion nationale ouverte à qui le souhaite.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 0.05pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPSMT;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPSMT;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPS-BoldItalicMT;">Les décisions prises <o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour le moment le Collectif national est maintenu au moins jusqu’à la réunion nationale des 20 et 21 janvier avec une prochaine réunion le 16 janvier à 18 heures Place du Colonel Fabien.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Dans cette période il se charge de relancer trois commissions :<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le site : à la demande du PCF qui juge le traitement éditorial du site trop "partisan", le comité pluraliste qui s’en occupe va mieux se coordonner.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le dépouillement des comptes rendus de collectif : la date de clôture des retours des collectifs est fixée au 12 janvier. Le groupe pluraliste chargé de les dépouiller se réunira le 12 janvier (contact Roland Mérieux). Il est proposé que ceux qui ont déjà travaillé sur ce second dépouillement s’y joignent (France Coumian, JL Gonneau).<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Le programme. Il est proposé une réunion des responsables d’atelier des différentes parties du programme afin de le finaliser en tenant compte de la réunion de la commission de synthèse des 9 et 10 décembre et des amendements reçus. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">La réunion nationale des 20 et 21 janvier, réunion de ceux qui veulent l’organiser : le 8 janvier 18 heures chez les Alternatifs<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-right: -0.3pt; text-align: justify;"><span style="font-family: TimesNewRomanPSMT;">Pour le<span style="color: rgb(255, 74, 51);"> collectif national</span> : Eric Coquerel<o:p></o:p></span></p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-73650003534235175962007-01-05T09:59:00.000-08:002007-01-05T10:02:37.549-08:00Une année 2007 dédiée à la lutte<div><span style=";font-family:Arial;font-size:130%;" ><strong>Le collectif antilibéral des Ulis distribuera</strong> <strong>des tracts</strong> (pour l'appel à la réunion du 11<strong>) le dimanche 7 Janvier au marché de 10 H à 12 H</strong> . <strong>Venez nombreux car il ne faut pas</strong> <strong>faiblir ! Les gens ont besoin d'une réponse à leurs inquiétudes et de voir les </strong></span><span style=";font-family:Arial;font-size:130%;" ><strong>antilibéraux unis ! </strong></span><span style="font-size:130%;"><br /></span><div><span style=";font-family:Arial;font-size:130%;" ><strong><br />La réunion du jeudi 11 janvier à 20 H 30 à La MPT des AMONTS doit être une réussite si nous voulons faire vivre ce collectif ! Soyons aussi nombreux que le premier jour</strong> <strong>ou bien il ne survivra pas ! Il faut se faire entendre et cela ne sera pas facile tant les médias font comme si tout était joué ! Il ne s'agit pas de souhaiter l'union des forces antilibérales, il faut la faire ! </strong></span></div> <div><span style="font-size:130%;"><strong></strong></span> </div> <div><span style="font-size:130%;"><strong><span style=";font-family:Arial;" >Ps: le 11, Cela ne peut pas nous empêcher de boire quelque chose et de grignoter des petits gâteaux. Apportez ce que vous pourrez !<br /></span></strong></span></div><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" ><strong><br /><br /></strong></span></div>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-81335626025307181172006-12-14T15:14:00.000-08:002006-12-14T16:07:01.331-08:00Prochaines réunions du Collectif antilibéral des ULIS<p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="color:blue;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><br /></span></span></span></p><p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><o:p></o:p></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: center; font-weight: bold; font-family: courier new;" class="MsoNormal"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span>Les réunions du collectif antilibéral</span></span></p><p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;"></span></span><o:p></o:p><b style=""><br /></b></p><ul style="text-align: justify;"><li><b style=""><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Mercredi 20 Décembre 2006</span>,<span style=""> </span>début à 20 heures</b>, fin à 22 H 45. <u>LIEU : MPT DES AMONTS </u><o:p></o:p> Cette réunion est destinée à tous les membres de notre collectif (35 personnes à ce jour ) . Objet de la réunion : <st1:personname productid="La Candidature Unitaire"><st1:personname productid="La Candidature">la Candidature</st1:personname><span style=""> </span>Unitaire</st1:personname> aux Présidentielles. <o:p></o:p></li></ul> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style=""><br /></b></p><ul style="text-align: justify;"><li><b style=""><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Le Jeudi 11 Janvier 2007</span><span style="color: rgb(255, 0, 0);"> </span><span style="color: rgb(255, 0, 0);">à 20 H 30</span> ( Pas libre avant ) fin 22 H 45 </b><span style=""> </span><u>Lieu : <span style=""> </span>MPT des AMONTS <o:p></o:p></u>. Cette AG aura lieu après plusieurs<u> </u>distributions de tracts et actions diverses dans le but<span style=""> </span>pour élargir le Collectif sur la base de notre programme. Invitez des amis à nous rejoindre … <o:p></o:p></li></ul> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style=""><o:p> </o:p></b></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: justify;" class="MsoNormal">(Apportez boissons et petits gâteaux<span style=""> </span>qui seront les bienvenus) <u><o:p></o:p>LIEUX : une démarche a été faite par le bureau,<span style=""> </span>à </u><st1:personname productid="la Mairie"><u>la Mairie</u></st1:personname><u>, pour retenir les salles.</u><b style=""><u><o:p></o:p></u></b></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal">Les actions suivantes : <o:p></o:p></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style="">Distribution du 4 pages : </b>CE QUE NOUS VOULONS<b style=""> <o:p></o:p></b></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">au MARCHÉ des ULIS le DIMANCHE</span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);"> </span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">17 DECEMBRE </span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);"> </span><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">2006</span><b style=""><span style=""> </span>( De 10 H à 12 H) <o:p></o:p></b></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="">Soyons nombreux pour montrer notre détermination à faire vivre ce COLLECTIF et son programme. <o:p></o:p></b></p> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style=""><br /></b></p><p style="color: rgb(0, 0, 0); text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >En 2007</span><b style=""> <o:p></o:p></b></p> <ul style="text-align: justify;"><li><b style=""><span style="color: rgb(255, 0, 0);">DIMANCHE 7 JANVIER</span> : </b>Distribution d’un tract (en cours de fabrication) invitant à l'AG du 11 Janvier<b style=""><o:p></o:p></b></li></ul> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style=""><o:p> </o:p></b></p> <ul style="text-align: justify;"><li><b style=""><span style="color: rgb(255, 0, 0);">LUNDI 8 JANVIER</span> : </b>Distribution du même tract, devant le lycée, de 7 H 45 à 8 H 30 pour motiver les JEUNES.<b style=""> <o:p></o:p></b></li></ul> <p style="color: rgb(0, 0, 0);" class="MsoNormal"><b style=""><o:p> </o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><b style="">Pour le Bureau,<o:p></o:p><span style="color:blue;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Yvette Roussel</span><o:p></o:p></span></b></p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-73799725903749138542006-12-14T13:58:00.001-08:002006-12-14T13:58:53.596-08:00Discours de Clémentine Autain<div><object width="425" height="356"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/7FQ8jPHWndbHw5AKo"></param><param name="allowfullscreen" value="true"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/7FQ8jPHWndbHw5AKo" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="334" allowfullscreen="true"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xskh0_cautain">C.Autain</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/cua34">cua34</a></i></div>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-48589869951365229152006-12-12T02:41:00.000-08:002006-12-12T02:49:56.906-08:00Candidature : le temps presse<div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">Les diverses sensibilités politiques antilibérales n’ont pas réussi à dégager de position commune à partir du choix majoritaire des collectifs en faveur de Marie-George Buffet.<br /><br /></span><div style="text-align: justify;" class="texte"><p class="spip"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;"> Les délégués des collectifs locaux se sont quittés</span> dimanche sur une promesse de poursuivre leur aventure commune, mais cet engagement ne peut masquer la divergence profonde que deux jours de réunion n’ont pu aplanir. La nef de la salle des sports de l’île des Vannes à Saint-Ouen, rendue célèbre par la tenue de quelques congrès du Parti communiste, a résonné d’un débat tendu, parfois jusqu’à l’extrême. Les collectifs antilibéraux avaient pourtant réussi leur pari et c’est plus de 1 500 délégués qui ont participé à ce qui devait sceller leur accord politique : la désignation du candidat ou de la candidate en charge de porter leur rassemblement dans une candidature collective. Ils y étaient parvenus après s’être entendus sur leur ambition et leur stratégie lors de l’assemblée de Saint-Denis le 10 septembre et sur un programme de transformation sociale lors de leur réunion de Nanterre mi-octobre. L’étape de ce week-end était la plus délicate et sans avoir renoncé à le faire, ils n’ont pu parvenir à un accord.</p> <p class="spip">« Bâtir un double consensus »</p> <p class="spip"><span style="font-weight: bold;">Les collectifs locaux s’étaient prononcés</span> toutes ces dernières semaines sur la candidature, après des débats où l’ensemble des éléments et positions des uns et des autres ont pu être largement exposés. Ils ont usé de méthodes différentes pour se prononcer, mais quelle que soit la méthode suivie, ils placent Marie-George Buffet en tête (voir ci-dessous). Claude Debons, du collectif national, qui ouvre la discussion le samedi matin, rappelle la méthode qu’avaient choisie les collectifs dans le texte adopté à Saint-Denis : « Il faut débattre, se convaincre, et chercher à bâtir un double consensus au sein des collectifs et entre les organisations, pour choisir celle ou celui qui incarnera sur le bulletin de vote notre rassemblement. » Il souligne que le collectif national ne s’était pas mis d’accord sur une méthode et « avait laissé à chaque collectif le soin de décider entre vote pur et simple et expressions de choix préférentiels ».</p> <p class="spip"><span style="font-weight: bold;">Durant ces deux jours, partisans ou adversaires</span> de la candidature Buffet, les délégués se sont succédé au micro. Choix majoritaire ou consensus ? « On ne change pas la méthode juste avant une décision », explique Clémentine Autain. « On ne peut pas opposer démocratie et consensus », rétorque un délégué du Loiret. Ce débat prend parfois un tour des plus vifs. Les orateurs qui annoncent les résultats de leurs collectifs sont très souvent hués. Mais le débat de méthode résume mal les divergences de fond. Pour Gabriel Massou, délégué des Hauts-de-Seine, il ne s’agit pas d’opter pour un choix majoritaire mais de « respecter le choix des collectifs et de travailler à partir de là ». Michel Navarro d’Avignon précise qu’il faut, pour déboucher sur une solution commune, « travailler sur deux éléments. Le premier est de tenir compte du choix des collectifs. Le deuxième est de répondre à la volonté commune que la campagne ne se fasse pas autour d’un parti ». En dehors du Parti communiste, les formations politiques qui composent le rassemblement s’opposent à une candidature de la secrétaire nationale du PCF. Pour elles comme pour certains délégués de collectifs, cette candidature serait « celle du PCF » et donc incapable de rassembler largement. Une majorité de collectifs ont jugé du contraire mais au nom du « consensus », cet avis ne doit pas être pris en compte. « Le consensus, c’est un état d’esprit, explique Roger Martelli, un responsable communiste qui ne soutient pas la candidature Buffet. C’est la recherche de la solution la plus raisonnable. Si une force politique est ostracisée, ce n’est pas raisonnable, si une force politique veut rassembler autour d’elle, ce n’est pas raisonnable ». « Cela aboutit à rechercher le plus petit dénominateur commun, rétorque un délégué niçois. Ce n’est pas ainsi qu’on trouvera un bon candidat pour mener campagne. » Jusqu’au samedi soir où doit se réunir une commission de synthèse, peu de propositions sont formulées pour aboutir à un consensus. Olivier Dartigolles, au nom du PCF, renouvelle les propositions formulées la semaine dernière par Marie-George Buffet pour parvenir à « une campagne collective sur la base d’une stricte égalité des candidats lors des meetings, sur les matériels de communication, dans la presse écrite et audiovisuelle ». Yves Salesse annonce qu’il est prêt à retirer sa candidature « si cela peut servir une candidature de consensus ». Francine Bavay, des Alter Ékolo, demande à tous de se retirer pour laisser la place à une candidature issue du mouvement social. Éric Coquerel du Mars réaffirme son choix pour des primaires en janvier.</p> <p class="spip"><span style="font-weight: bold;">Dimanche matin, la tentative de synthèse</span> de la nuit est rendue publique : « Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus ni sur le nom ni sur la méthode pour le trouver. »</p> <p class="spip">« Inventer une campagne nouvelle »</p> <p class="spip"><span style="font-weight: bold;">L’atmosphère se tend encore. Beaucoup de désarroi</span> chez les délégués. À quoi s’ajoute, notamment chez les partisans de Marie-George Buffet, une colère difficilement contenue. À un intervenant qui « rassure le PCF » en affirmant qu’on se battra « pour qu’il conserve ses députés sortants », un militant communiste « demande le respect. Je ne suis pas ici pour sauver 22 députés communistes, réplique-t-il, mais pour gagner des dizaines et des dizaines de députés antilibéraux ». En milieu de matinée, Claude Debons propose une motion demandant aux collectifs et sensibilités « d’envisager toute candidature, y compris nouvelle, qui permette de déboucher sur un consensus qui n’a pas été trouvé jusqu’à présent ». Elle préconise « une nouvelle assemblée des collectifs ». Il s’emploie, sans y parvenir, à la mettre aux voix sans débat. Patrice Cohen-Séat fait alors de nouvelles propositions pour le Parti communiste. « La première est qu’on n’arrête pas. On continue, insiste-t-il, cette réunion est une étape, ce n’est pas la fin. » Et il propose d’aller plus loin encore dans le travail pour créer les conditions d’une candidature collective. Il propose aux collectifs « d’inventer une campagne d’une forme radicalement nouvelle avec au coeur la démocratie citoyenne, le contenu, et la démarche collective ». Il propose enfin de redonner la parole aux collectifs. « Le Parti communiste refuse l’échec et est déterminé à surmonter les obstacles et à réussir. » Au cours d’un point de presse, Marie-George Buffet confirme que « les communistes veulent continuer » et demande que « la parole revienne aux militants des collectifs ». « On ne peut pas se permettre de reporter la décision en janvier », affirme-t-elle. Sur une motion qui propose de demander « aux collectifs et aux organisations et sensibilités politiques [...] leurs avis et propositions pour dépasser le blocage actuel et aboutir à un consensus », les délégués se séparent, partagés entre crainte et espoir.</p> <p class="spip"><span style="font-weight: bold;">Olivier Mayer pour</span> <a href="http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-12-11/2006-12-11-841949">le journal l'Humanité</a></p><br /><p class="spip"><br /></p><p style="text-align: center; font-weight: bold;" class="spip"><a href="http://www.mgbuffet.org/">A consulter<br /></a></p><p style="text-align: center; font-weight: bold;" class="spip"><a href="http://www.mgbuffet.org/">le site de Marie-Georges Buffet</a></p><p class="spip"><a href="http://www.mgbuffet.org/">Discours de Marie Georges Buffet</a></p><div><object width="425" height="335"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/iiDG00QXUXQh75sXW"></param><param name="allowfullscreen" value="true"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/iiDG00QXUXQh75sXW" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="334" allowfullscreen="true"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xrxe4_910122006-intervention-de-mgb">9-10/12/2006 : Intervention de MGB</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/CN-PCF">CN-PCF</a></i></div><p class="spip"><br /></p></div></div>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-62809613015151909412006-12-12T02:03:00.000-08:002006-12-12T02:25:24.485-08:00COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION DE SYHTHESE DES DEBATS<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLCHcV2Y_CPDWFik94QxeRNZg422JzZWGxkXzAxndtg4B0KTqZifqKzAB7jRPcwDPilCzXArPlEXmJb-PCTxX0Crs7tMTo5mttV_LEIFFnVwlPDAzwerQyFsZQSe4BOWSsfd3Ng/s1600-h/LOGO-2007_08.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLCHcV2Y_CPDWFik94QxeRNZg422JzZWGxkXzAxndtg4B0KTqZifqKzAB7jRPcwDPilCzXArPlEXmJb-PCTxX0Crs7tMTo5mttV_LEIFFnVwlPDAzwerQyFsZQSe4BOWSsfd3Ng/s320/LOGO-2007_08.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5007582277968571650" border="0" /></a><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">A l’image de ce qui est apparu dans les collectifs</span> et qui s’est exprimé hier en séance, la commission de synthèse a acté sa volonté unanime de poursuivre le débat et de continuer à construire le consensus.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;">Il y a eu confirmation et développement des principes énoncés dès la première réunion du 10 septembre</span> :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size:10;">- D’abord la nécessité d’une candidature construite collectivement : dans ce sens, les architectures de campagne proposées aussi bien par Marie-Georges BUFFET dans sa lettre adressée aux collectifs, que par Christian PICQUET convergent : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size:10;">. un nom choisi dans un collectif de candidats qui comprendra les actuels candidats à la candidature ainsi que les principaux représentants des diverses sensibilités<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size:10;">. un collectif de porte-parole<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size:10;">. un conseil de campagne pluraliste prenant appui sur les collectifs locaux et intégrant des animateurs de ceux-ci ainsi que des acteurs du mouvement social.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-indent: -18pt; text-align: center;"><!--[if !supportLists]--><span style=""><span style=""><span style=""></span></span></span><span style="font-size:10;">-De même, a été réaffirmé le caractère indissociable des présidentielles et législatives, avec des candidatures qui reflètent la richesse du rassemblement. Les différentes forces politiques présentes ont souhaité rappeler que le rôle principal tenu par le PCF dans cette démarche devait se refléter dans les candidatures aux législatives, notamment par la mobilisation de tous pour la réélection des députés communistes sortants.<o:p></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">Dans cette architecture, la question du nom n’a pas pu être réglée.<o:p></o:p> On connaît les trois noms soumis aux débats des collectifs locaux : Clémentine AUTAIN, Marie-george BUFFET, Yves SALESSE.<o:p></o:p> Afin de débloquer la situation, a été avancée par certains l’hypothèse d’une candidature “ trait d’union ” qui pourrait faire le consensus de tous.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p>Dans ce cadre, d’autres noms ont été avancés dans la commission de synthèse : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>. René REVOL, vice-président de PRS, constatant “ la paralysie qui menacerait notre démarchez ” a proposé la candidature de Jean-Luc MELANCHON.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>. Plusieurs intervenants ont évoqué la possibilité de la candidature de Claude DEBONS.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>.La majorité des sensibilités présentes a aussi énoncé le principe que le candidat-e puisse être UN-E MILITANT-E COMMUNISTE identifié avant tout pour sa place dans le mouvement social.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>. Un des intervenants, représentant les objecteurs de croissance, a souhaité le retour de José BOVE en indiquant même qu’il pourrait en être d’accord mais sans plus de précision.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus, ni sur le nom, ni sur la méthode pour le trouver.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Tenant compte de cette situation, la délégation du PCF et plusieurs délégués des collectifs locaux présents, ont estimé que le choix le plus partagé des collectifs locaux étant celui de Marie-George BUFFET, il était possible de construire un consensus sur sa candidature.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Les autres sensibilités et plusieurs délégués des collectifs locaux présents ont estimé pour leur part que la candidature de Marie-George BUFFET ne faisait consensus, ni parmi les forces politiques, ni dans les collectifs locaux, et qu’il fallait continuer à chercher une candidature pouvant faire consensus.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>La piste d’une votation citoyenne fin janvier a été encore proposée par le MARS comme recours. Elle a été écartée par le plus grand nombre.<o:p><br /><br /></o:p></span></p><div style="text-align: center;"><i><span style=";font-family:Times;font-size:10;" >Le 10 décembre 2006 au matin.</span></i><br /></div>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-7053691244009505782006-11-28T14:05:00.000-08:002006-11-28T14:57:07.711-08:00Le choix de Mario<p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; text-align: justify;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Après de nombreuses années de militantisme</span>, j’ai enfin eu mon diplôme, <b>un diplôme d’incertitude.</b> Donc voici mon point de vue concernant la désignation du candida-te pour se présenter en<span style=""> </span>notre nom à l’élection présidentielle.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; text-align: justify; page-break-after: avoid;"><b>Préalable : nous voulons battre la droite, Sarko ou n’importe qui d’autre<o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""> </span>Deux cas de figures : 1) nous serons présents au deuxième tour</p> <p class="MsoBodyTextIndent" style=""><span style=""> </span>2) nous allons nous désister en faveur du candidat de gauche le mieux placé, ou la candidate.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify;"><b>Cas N° 1 : Dans ce</b> <b>cas,<span style=""> </span>auquel ( malgré mon utopisme forcené) je n’y crois pas </b>la seule candidate possible<b> serait</b> Marie Georges Buffet, par son expérience au sein du gouvernement, par ses qualités personnelles, pour tout, quoi ! </p> <p class="MsoBodyTextIndent2">Une des raisons pour ne pas y croire c’est l’effet « vote utile » pour effacer le souvenir d’avril 2002. </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify;"><b>Cas N° 2</b> : Le candidat le mieux placé actuellement, suivez mon regard…, est une candidate, que je ne trouve pas très à gauche. Mais elle est, peut être, influençable par le peuple de gauche, à condition que nous fassions un très bon score au premier tour.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: 34.8pt;"><b>Et un bon score est un score à deux chiffres!<o:p></o:p></b></p> <p class="MsoBodyTextIndent3">Et nous pourrions récupérer beaucoup de voix « nonistes », en particulier des voix PS, si Patrick Braouezec ou Clémentine Autain, parmi tous les candidats qui se présentent, était choisi/e.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify;"><b>J’opte volontiers pour Clémentine, par sa jeunesse, ses positions, son militantisme, sa participation aux luttes contre le CPE, par son excellent entretien paru dans l’Huma du 17 novembre et sa très bonne prestation à France Inter à 8h20, lundi dernier (je crois), et FEMME, qui ne gâche rien ! <o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify;"><b><o:p> </o:p></b></p> <b><span style=";font-family:";font-size:12;" >Ceci est une simple opinion !<br /><br /></span></b>Mario LUZZATILes Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-40194210859349134152006-11-19T13:45:00.000-08:002006-11-19T13:47:30.279-08:00Pourquoi nous sommes nous engagés contre le libéralisme ?<span style="font-weight: bold;">Refuser le productivisme</span> et ses gaspillages ainsi que l’accumulation des richesses, destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales. C’est faire le choix de la décroissance.<br /><div style="text-align: center;">Michèle. Les Bathes. (écologiste)<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Je veux que prenne forme un projet collectif</span> unitaire, à gauche, de reconstruction de la société autour de valeurs humaines.<br />Jean-François - Briis – sous- Forges."<br /><br /><br /><span style="font-weight: bold;">L'alternative à ce « tout marchand</span> » est possible avec la mobilisation de tous, la balle est dans le camp des vainqueurs : le nôtre !<br /><br /><br /></div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b style=""><span style="">Au fait, à quoi sert l'utopie?<o:p></o:p></span></b></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b style=""><span style="">Justement, à avancer</span></b></em><em><span style=""><o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;">Mario - Jardin des Lys</span></em></span></p><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><br /><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"><o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-weight: bold;">Le 29 mai dernier n'a pas été une utopie</span>,</em><em><span style="font-style: normal;"> </span></em><em>l'antilibéralisme, ce jour- là, a gagné et je suis sûre que grâce à l'ensemble des comités on peut faire basculer cette fatalité que certains essaient de nous imposer.</em><em><span style="font-style: normal;"><o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;">Lili - Courdimanche<o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-family:Century;"><span style="font-weight: bold;"><br /></span></span></em></span></p><p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-family:Century;"><span style="font-weight: bold;">Nombreux sont ceux de mes voisins,</span> de mes amis et de ma famille qui</span></em><em><span style="font-style: normal;font-family:Century;" > <span style=""> </span>me </span></em><em><span style="font-family:Century;">disent leurs attentes et aussi leurs recherches de réponses politiques alternatives fiables et</span></em><em><span style="font-family:Century;"> <b style="">franches</b></span></em><em><b style=""><span style="font-style: normal;font-family:Century;" >.</span></b></em><em><span style="font-style: normal;font-family:Century;" ><o:p></o:p></span></em></span></p><div> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;">Alain - les Bathes</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"><br /></span></em></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-weight: bold;">Parce que je suis saturé du système économique et social</span> que l'on nous propose comme étant inévitable et immuable</em><em><span style="font-style: normal;">.<o:p></o:p></span></em></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;">Bruno - Tournemire - CGT</span></em></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-weight: bold;"><br /></span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-weight: bold;">Je veux donc battre la droite</span> et l'extrême droite et faire gagner durablement une gauche antilibérale de transformation sociale.</em><em><span style="font-style: normal;"> <o:p></o:p></span></em></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;">Pierre - PCF- LIMOURS<o:p></o:p></span></em></span></p> <span style="font-size:100%;"><br /></span><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><br /></span></p><span style="font-size:100%;"><br /></span>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-16066447743473722762006-11-19T13:38:00.000-08:002006-11-23T14:40:59.619-08:00Pourquoi s'engager dans un collectif aux Ulis ?<div style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style=""><span style="font-weight: bold;">Annick Le POUL</span> –Conseillère municipale des Ulis - La queue d’oiseau : "</span></em><em><span style="">Il est urgent de stopper la dégradation de L’Education Nationale, qui devient soluble aujourd’hui dans divers projets, successivement mis en place, par les différents gouvernements. Sa substance et son esprit premier, celle de l’Ecole de </span></em><st1:personname productid="la R←publique"><em><span style="">la République</span></em></st1:personname><em><span style=""> commune et accessible à tous, se vide au fur et mesure. Offrir une vraie </span></em><em><span style="">égalité de </span></em><em><span style="">chances, sur tout le territoire, pour assurer l’avenir de nos enfants par la connaissance. Mobilisons-nous parents, enseignants…. Pour qu’elle maintienne son principal facteur de liberté car<span style=""> </span>seul le savoir a toujours permis à l’humain son émancipation !"<br /><br /><o:p></o:p></span></em></span> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;font-family:Arial;" ><span style="font-weight: bold;">Daniel GOUTTEFARDE</span>- Conseiller municipal des ULIS</span></em><em><span style="font-style: normal;font-family:Arial;" > : "Mon NON au Traité de Constitution européenne en 2005, signifiait mon espoir d’une société<span style=""> </span>humaine et solidaire, ou les besoins sociaux primeraient sur la finance, ou la coopération l’emporterait sur la domination, ou la politique ne s’effacerait pas devant les marchés, une société ou chacun vivrait dignement de son travail, sans crainte de l’expulsion ou de l’exclusion. </span></em><st1:personname productid="La France"><em><span style="font-style: normal;font-family:Arial;" >La France</span></em></st1:personname><em><span style="font-style: normal;font-family:Arial;" > et l’Europe le peuvent. Je suis engagé<span style=""> </span>dans le collectif antilibéral pour que les échéances électorales ouvrent des perspectives de transformations"</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;font-family:Arial;" > <o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-weight: bold;">François</span>, tour Octobre, Les bergères : "</em><em>Je souhaite une société qui ne restreigne pas l'usage de l'informatique. Les monopoles ne sont bons que pour leurs financiers, pas pour les libertés. Par contre, les logiciels libres sont conçus dans un esprit de partage, pas pour le fric !"</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><o:p></o:p></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style=""><span style="font-weight: bold;">Joëlle</span> - PCF – Tournemire</span></em><em><span style=""> : "Je veux, avec tous ceux qui sont antilibéraux de gauche, convaincre que changer c’est possible et créer un rassemblement pour gagner en 2007 et après construire une société républicaine, laïque, égalitaire et fraternelle avec les citoyen(ne)s et les élu(e)s. Habitants des Ulis ensemble participons à cette construction."</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><span style=""><o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: bold;">Maryse</span><span style=""> </span>- La Treille</span></em><em><span style="font-style: normal;"> : "Parce que je ne veux pas laisser au bord de la route ceux qui ont moins de force pour se défendre et ne pas les laisser aux mains des puissances implacables de l'argent et du profit, j'ai rejoint le comité antilibéral des Ulis."</span></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"><o:p></o:p></span><span style="font-weight: bold;">Svetlana</span>- La cailleterie - Bures sur Yvette : "Mère de deux enfants, je suis, avec le PCF, de toutes les luttes contre TOUTES les inégalités qui s’accroissent dangereusement. Face aux critiques des parents, au rapport INSERM mettant en garde contre la délinquance à partir de la maternelle ( !), il faut enfin donner aux femmes de vrais moyens pour jouer et remplir leur rôle à tous les niveaux, sans les culpabiliser. J'ajoute que la monoparentalité EST une difficulté supplémentaire : les femmes sont les premières victimes de la précarisation !</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><o:p></o:p></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"><span style=""> </span></span></em><em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: bold;">Dominique Crozat</span> (conseillère municipale des Ulis) : </span></em><em><span style="font-style: normal;">"Je veux qu’on construise tous ensemble quelque chose de fort, de durable qui ne soit pas seulement le cri de colère d’un jour. Notre victoire au référendum de 2005, c’était un rêve. Il est devenu réalité. Je fais le même rêve. Notre mouvement antilibéral doit venir à bout de cette politique qui depuis des dizaines d’années nous écrase d’un poids insupportable."</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><br /></span><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-style: normal;"> <o:p></o:p></span></em></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><em><span style=""><span style="font-weight: bold;">Yvette </span>- La treille<span style=""> </span>: </span></em><em><span style="">"Pour ne plus voir cette France laborieuse, dynamique et riche souffrir à cause d’actionnaires, de grands patrons et de politiciens à leur service …ne plus voir la protection de l’environnement servir en période électorale et être bafouée le reste du temps</span></em><em><span style=""> !</span></em><em><span style=""> Pour reprendre à mon compte la phrase « Tout ce qui est humain est nôtre » et préserver </span></em><st1:personname productid="la TERRE"><em><span style="">la</span></em></st1:personname><st1:personname style="font-weight: bold;" productid="la TERRE"><em><span style=""> TERRE</span></em></st1:personname></span><em><span style=""><span style="font-size:100%;">, notre bien commun"</span> <o:p></o:p></span></em></p> <p class="Standard" style="text-align: center;" align="center"><b style=""><span style=""><br /></span></b></p><p class="Standard" style="text-align: center;" align="center"><b style=""><span style="">Prochaine réunion jeudi 30 novembre à 20H 30 <o:p></o:p></span></b></p><div style="text-align: center; font-weight: bold;"><span style="font-size:180%;">à la Maison Pour Tous des AMONTS</span></div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 6pt; text-indent: 35.4pt;"><b><span style="font-size:22;"><br /><o:p></o:p></span></b></p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-37462042.post-1163159498535945682006-11-10T03:31:00.000-08:002006-11-14T14:05:14.822-08:00Avancer ensemble<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos1.blogger.com/blogger/5828/4209/1600/jaures.0.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="http://photos1.blogger.com/blogger/5828/4209/320/jaures.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><p style="text-align: center;" class="MsoFooter"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Une vingtaine de personnes du monde syndical</span>, associatif, politique ont été réunies sur l’initiative des communistes des Ulis le 19 octobre afin de débattre des exigences sociales et des alternatives politiques à construire. Le socle commun reste et demeure l’antilibéralisme. L’essentiel de l’échange a reflété la volonté d’engager un processus de construction dans lequel les citoyens sont les auteurs et les acteurs de cette construction. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoFooter">Tous ont convenu de la nécessité d’élargir ce collectif qui a pour ambition de rassembler toutes les forces qui aspirent à un véritable changement.</p><b><u><span style=""><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">ETAT DES LIEUX ET SITUATION GENERALE </span></span><br /><br /></span></u></b> <p style="text-align: justify;" class="MsoFooter"> </p><p class="MsoFooter"><span style="font-family:courier new;">Quels sont les maux qui étranglent notre société ?</span> </p> <div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- EDF/GDF (le passage en force sur la privatisation de GDF).</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Restriction de personnel tant dans la fonction publique que dans le privé.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Contrôle des fonds publics, transparence des finances des entreprises.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Qui finance les entreprises privées (Alcatel, Dassault, EADS…) ? Les deniers publics sont captés par les actionnaires et la répartition des richesses est inexistante. La précarité, les licenciements, les délocalisations se développent en France.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Déjouer la division orchestrée et contourner les pièges dans les collectivités, les entreprises et la vie quotidienne (voisinage, amis, parents, collègues,…) pour fédérer et rassembler les salariés et les populations. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Montrer que les nationalisations sont utiles pour le pays, pour l’Europe, pour le développement social, économique et industriel.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Définir ensemble ce que sont de vrais privilèges ou de vrais privilégiés. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Restaurer l’importance des syndicats, leurs rôles véritables. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Définir comment éviter les échecs scolaires des jeunes en amont, plutôt que des solutions telles le redoublement, des orientations de parcage sans débouché,… Peut-être dans tous les établissements restaurer les moyens humains et matériels aujourd’hui sacrifiés. Concentrer là où c’est nécessaire des moyens et valoriser le travail des enseignants, des éducateurs, des équipes pédagogiques.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Doit-ont créer une VIème République ? </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Travailler à une véritable politique des salaires : la France est devenue un pays de bas salaires. Les investissements étrangers progressent malgré leur faible contribution sociale, sans compter les cadeaux fiscaux qui sont fait aux entreprises. Le capital est survalorisé. Tout cela fait des dégâts énormes sur la protection sociale.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Taxer les dividendes versés aux actionnaires serait un objectif, car ils sont exponentiels et n’alimentent pas les caisses de la Sécurité sociale.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">- Taxer les actifs financiers. Pour rappel la France est la 5<sup>ème</sup> puissance économique mondiale. Au sortir de la dernière guerre, le pays était exsangue et pourtant il a pu développer les services publics et bâtir des réseaux de solidarité efficaces.</p><p class="MsoFooter" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;">-Dans le domaine de la santé : <span style="">problèmes des pensions de retraite, du déremboursement des médicaments, de l’accès aux soins par des millions de gens, de la CMU refusée par certains médecins, quand elle n’est pas attaquée</span><span style="">(Voir Les attaques contre l’hôpital)</span><span style="">. Le déficit de la sécurité sociale est creusé en grande partie par les emplois précaires, les temps partiels, l’intérim, les bas salaires...</span><br /></p><span style=";font-family:verdana;font-size:12;" ></span><b><u><span style=""><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">DES EXIGENCES POUR AVANCER</span><br /><br /></span></u></b> <p class="MsoFooter">- Permettre aux gens de se saisir des futures élections pour créer les conditions des changements qu’ils attendent. </p> <p class="MsoFooter">- Créer aux Ulis une dynamique citoyenne à l’image de celle construite lors du référendum du 29 mai 2005. </p> <p class="MsoFooter">- Garantir aux citoyens que leur parole soit respectée...</p><br /><p class="MsoFooter"> </p><p class="MsoFooter"><b><u><span style="color: rgb(255, 0, 0);">« CE QUE NOUS VOULONS </span>» : <o:p></o:p></u></b></p><br /><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify;"><span style="font-size:11;">Le débat doit se poursuivre partout pour enrichir et compléter ce programme, qui se décline pour l’instant en sept points </span>:</p> <p class="MsoBodyText2" style="margin-bottom: 12pt; font-weight: bold;"><span style="text-decoration: none;font-size:10;" >1 - SECURISER L’EMPLOI, AMELIORER LE NIVEAU DE VIE, RESTAURER LA PROTECTION SOCIALE ET METTRE FIN A LA PRECARITE.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText2" style="margin-bottom: 12pt; font-weight: bold;"><span style="text-decoration: none;font-size:10;" >2 - UN NOUVEAU TYPE DE DEVELOPPEMENT.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText2" style="margin-bottom: 0.0001pt; font-weight: bold;"><span style="text-decoration: none;font-size:10;color:black;" >3 - ECOLE – CULTURE – MEDIAS- RECHERCHE : construire une société de la culture, de l'information et de la connaissance partagée.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText2" style="margin-bottom: 0.0001pt; font-weight: bold;"><span style="text-decoration: none;font-size:10;" >4 - POUR UNE REELLE EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.<o:p></o:p></span></p> <h4 style="font-weight: bold;"><span style="">5 – ROMPRE AVEC LA Ve REPUBLIQUE, FONDER UNE VIe REPUBLIQUE</span><span style="">.<o:p></o:p></span></h4> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify; font-weight: bold;"><span style="font-size:10;">6 - UNE AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE - UN AUTRE ROLE DE LA FRANCE.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-weight: bold;" class="MsoFooter"><span style="font-size:10;">7 - LES MOYENS FINANCIERS DE NOTRE POLITIQUE.</span></p><br /><p style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);" class="MsoFooter"><b><span style=""> </span><u><span style="">SE DONNER LES MOYENS AUX ULIS DE PORTER LES EXIGEANCES POPULAIRES VERS « CE QUE NOUS VOULONS »</span></u></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: justify;">Porter loin et auprès du plus grand nombre la connaissance d’un autre possible, dépasser le matraquage médiatique, le brouillage par les sondages qui ne montrent et ne relayent que des scénarii écrits d’avance. Cela suscite des doutes sur la possibilité d’une autre politique. Les sondages enregistrent une forte tendance au « vote utile » pour le Parti socialiste, dans l’espoir de battre une droite dangereuse, alors même que domine dans l’opinion le sentiment que le PS ne ferait pas mieux que la droite sur les grandes questions sociales, économiques ou Européennes. L’abstention et le vote protestataire risquent d’être importants. Le Front national demeure à un niveau élevé et préoccupant. </p> <b style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style=""><br />La décision finale a été prise par un vote à l’unanimité, moins une abstention, de créer un COLLECTIF UNITAIRE ANTI-LIBERAL ULISSIEN. Un représentant du collectif local participera aux travaux de la coordination nationale.</span></b><p style="font-weight: bold;" class="MsoFooter"><br /><span style="font-size:10;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoFooter"><br /></p><br /><p class="MsoFooter"><br /></p><p class="MsoFooter"><br /></p>Les Ulis contre le libéralismehttp://www.blogger.com/profile/02733553842087682913noreply@blogger.com2