Nov 28, 2006

Le choix de Mario

Après de nombreuses années de militantisme, j’ai enfin eu mon diplôme, un diplôme d’incertitude. Donc voici mon point de vue concernant la désignation du candida-te pour se présenter en notre nom à l’élection présidentielle.

Préalable : nous voulons battre la droite, Sarko ou n’importe qui d’autre

Deux cas de figures : 1) nous serons présents au deuxième tour

2) nous allons nous désister en faveur du candidat de gauche le mieux placé, ou la candidate.

Cas N° 1 : Dans ce cas, auquel ( malgré mon utopisme forcené) je n’y crois pas la seule candidate possible serait Marie Georges Buffet, par son expérience au sein du gouvernement, par ses qualités personnelles, pour tout, quoi !

Une des raisons pour ne pas y croire c’est l’effet « vote utile » pour effacer le souvenir d’avril 2002.

Cas N° 2 : Le candidat le mieux placé actuellement, suivez mon regard…, est une candidate, que je ne trouve pas très à gauche. Mais elle est, peut être, influençable par le peuple de gauche, à condition que nous fassions un très bon score au premier tour.

Et un bon score est un score à deux chiffres!

Et nous pourrions récupérer beaucoup de voix « nonistes », en particulier des voix PS, si Patrick Braouezec ou Clémentine Autain, parmi tous les candidats qui se présentent, était choisi/e.

J’opte volontiers pour Clémentine, par sa jeunesse, ses positions, son militantisme, sa participation aux luttes contre le CPE, par son excellent entretien paru dans l’Huma du 17 novembre et sa très bonne prestation à France Inter à 8h20, lundi dernier (je crois), et FEMME, qui ne gâche rien !

Ceci est une simple opinion !

Mario LUZZATI

Nov 19, 2006

Pourquoi nous sommes nous engagés contre le libéralisme ?

Refuser le productivisme et ses gaspillages ainsi que l’accumulation des richesses, destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales. C’est faire le choix de la décroissance.
Michèle. Les Bathes. (écologiste)

Je veux que prenne forme un projet collectif unitaire, à gauche, de reconstruction de la société autour de valeurs humaines.
Jean-François - Briis – sous- Forges."


L'alternative à ce « tout marchand » est possible avec la mobilisation de tous, la balle est dans le camp des vainqueurs : le nôtre !


Au fait, à quoi sert l'utopie?

Justement, à avancer

Mario - Jardin des Lys


Le 29 mai dernier n'a pas été une utopie, l'antilibéralisme, ce jour- là, a gagné et je suis sûre que grâce à l'ensemble des comités on peut faire basculer cette fatalité que certains essaient de nous imposer.

Lili - Courdimanche


Nombreux sont ceux de mes voisins, de mes amis et de ma famille qui me disent leurs attentes et aussi leurs recherches de réponses politiques alternatives fiables et franches.

Alain - les Bathes


Parce que je suis saturé du système économique et social que l'on nous propose comme étant inévitable et immuable.

Bruno - Tournemire - CGT


Je veux donc battre la droite et l'extrême droite et faire gagner durablement une gauche antilibérale de transformation sociale.

Pierre - PCF- LIMOURS






Pourquoi s'engager dans un collectif aux Ulis ?

Annick Le POUL –Conseillère municipale des Ulis - La queue d’oiseau : "Il est urgent de stopper la dégradation de L’Education Nationale, qui devient soluble aujourd’hui dans divers projets, successivement mis en place, par les différents gouvernements. Sa substance et son esprit premier, celle de l’Ecole de la République commune et accessible à tous, se vide au fur et mesure. Offrir une vraie égalité de chances, sur tout le territoire, pour assurer l’avenir de nos enfants par la connaissance. Mobilisons-nous parents, enseignants…. Pour qu’elle maintienne son principal facteur de liberté car seul le savoir a toujours permis à l’humain son émancipation !"

Daniel GOUTTEFARDE- Conseiller municipal des ULIS : "Mon NON au Traité de Constitution européenne en 2005, signifiait mon espoir d’une société humaine et solidaire, ou les besoins sociaux primeraient sur la finance, ou la coopération l’emporterait sur la domination, ou la politique ne s’effacerait pas devant les marchés, une société ou chacun vivrait dignement de son travail, sans crainte de l’expulsion ou de l’exclusion. La France et l’Europe le peuvent. Je suis engagé dans le collectif antilibéral pour que les échéances électorales ouvrent des perspectives de transformations"


François, tour Octobre, Les bergères : "Je souhaite une société qui ne restreigne pas l'usage de l'informatique. Les monopoles ne sont bons que pour leurs financiers, pas pour les libertés. Par contre, les logiciels libres sont conçus dans un esprit de partage, pas pour le fric !"


Joëlle - PCF – Tournemire : "Je veux, avec tous ceux qui sont antilibéraux de gauche, convaincre que changer c’est possible et créer un rassemblement pour gagner en 2007 et après construire une société républicaine, laïque, égalitaire et fraternelle avec les citoyen(ne)s et les élu(e)s. Habitants des Ulis ensemble participons à cette construction."


Maryse - La Treille : "Parce que je ne veux pas laisser au bord de la route ceux qui ont moins de force pour se défendre et ne pas les laisser aux mains des puissances implacables de l'argent et du profit, j'ai rejoint le comité antilibéral des Ulis."


Svetlana- La cailleterie - Bures sur Yvette : "Mère de deux enfants, je suis, avec le PCF, de toutes les luttes contre TOUTES les inégalités qui s’accroissent dangereusement. Face aux critiques des parents, au rapport INSERM mettant en garde contre la délinquance à partir de la maternelle ( !), il faut enfin donner aux femmes de vrais moyens pour jouer et remplir leur rôle à tous les niveaux, sans les culpabiliser. J'ajoute que la monoparentalité EST une difficulté supplémentaire : les femmes sont les premières victimes de la précarisation !


Dominique Crozat (conseillère municipale des Ulis) : "Je veux qu’on construise tous ensemble quelque chose de fort, de durable qui ne soit pas seulement le cri de colère d’un jour. Notre victoire au référendum de 2005, c’était un rêve. Il est devenu réalité. Je fais le même rêve. Notre mouvement antilibéral doit venir à bout de cette politique qui depuis des dizaines d’années nous écrase d’un poids insupportable."


Yvette - La treille : "Pour ne plus voir cette France laborieuse, dynamique et riche souffrir à cause d’actionnaires, de grands patrons et de politiciens à leur service …ne plus voir la protection de l’environnement servir en période électorale et être bafouée le reste du temps ! Pour reprendre à mon compte la phrase « Tout ce qui est humain est nôtre » et préserver la TERRE, notre bien commun"


Prochaine réunion jeudi 30 novembre à 20H 30

à la Maison Pour Tous des AMONTS


Nov 10, 2006

Avancer ensemble


Une vingtaine de personnes du monde syndical, associatif, politique ont été réunies sur l’initiative des communistes des Ulis le 19 octobre afin de débattre des exigences sociales et des alternatives politiques à construire. Le socle commun reste et demeure l’antilibéralisme. L’essentiel de l’échange a reflété la volonté d’engager un processus de construction dans lequel les citoyens sont les auteurs et les acteurs de cette construction.

Tous ont convenu de la nécessité d’élargir ce collectif qui a pour ambition de rassembler toutes les forces qui aspirent à un véritable changement.


ETAT DES LIEUX ET SITUATION GENERALE

Quels sont les maux qui étranglent notre société ?

- EDF/GDF (le passage en force sur la privatisation de GDF).

- Restriction de personnel tant dans la fonction publique que dans le privé.

- Contrôle des fonds publics, transparence des finances des entreprises.

- Qui finance les entreprises privées (Alcatel, Dassault, EADS…) ? Les deniers publics sont captés par les actionnaires et la répartition des richesses est inexistante. La précarité, les licenciements, les délocalisations se développent en France.

- Déjouer la division orchestrée et contourner les pièges dans les collectivités, les entreprises et la vie quotidienne (voisinage, amis, parents, collègues,…) pour fédérer et rassembler les salariés et les populations.

- Montrer que les nationalisations sont utiles pour le pays, pour l’Europe, pour le développement social, économique et industriel.

- Définir ensemble ce que sont de vrais privilèges ou de vrais privilégiés.

- Restaurer l’importance des syndicats, leurs rôles véritables.

- Définir comment éviter les échecs scolaires des jeunes en amont, plutôt que des solutions telles le redoublement, des orientations de parcage sans débouché,… Peut-être dans tous les établissements restaurer les moyens humains et matériels aujourd’hui sacrifiés. Concentrer là où c’est nécessaire des moyens et valoriser le travail des enseignants, des éducateurs, des équipes pédagogiques.

- Doit-ont créer une VIème République ?

- Travailler à une véritable politique des salaires : la France est devenue un pays de bas salaires. Les investissements étrangers progressent malgré leur faible contribution sociale, sans compter les cadeaux fiscaux qui sont fait aux entreprises. Le capital est survalorisé. Tout cela fait des dégâts énormes sur la protection sociale.

- Taxer les dividendes versés aux actionnaires serait un objectif, car ils sont exponentiels et n’alimentent pas les caisses de la Sécurité sociale.

- Taxer les actifs financiers. Pour rappel la France est la 5ème puissance économique mondiale. Au sortir de la dernière guerre, le pays était exsangue et pourtant il a pu développer les services publics et bâtir des réseaux de solidarité efficaces.

-Dans le domaine de la santé : problèmes des pensions de retraite, du déremboursement des médicaments, de l’accès aux soins par des millions de gens, de la CMU refusée par certains médecins, quand elle n’est pas attaquée(Voir Les attaques contre l’hôpital). Le déficit de la sécurité sociale est creusé en grande partie par les emplois précaires, les temps partiels, l’intérim, les bas salaires...


DES EXIGENCES POUR AVANCER

- Permettre aux gens de se saisir des futures élections pour créer les conditions des changements qu’ils attendent.

- Créer aux Ulis une dynamique citoyenne à l’image de celle construite lors du référendum du 29 mai 2005.

- Garantir aux citoyens que leur parole soit respectée...


« CE QUE NOUS VOULONS » :


Le débat doit se poursuivre partout pour enrichir et compléter ce programme, qui se décline pour l’instant en sept points :

1 - SECURISER L’EMPLOI, AMELIORER LE NIVEAU DE VIE, RESTAURER LA PROTECTION SOCIALE ET METTRE FIN A LA PRECARITE.

2 - UN NOUVEAU TYPE DE DEVELOPPEMENT.

3 - ECOLE – CULTURE – MEDIAS- RECHERCHE : construire une société de la culture, de l'information et de la connaissance partagée.

4 - POUR UNE REELLE EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.

5 – ROMPRE AVEC LA Ve REPUBLIQUE, FONDER UNE VIe REPUBLIQUE.

6 - UNE AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE - UN AUTRE ROLE DE LA FRANCE.

7 - LES MOYENS FINANCIERS DE NOTRE POLITIQUE.


SE DONNER LES MOYENS AUX ULIS DE PORTER LES EXIGEANCES POPULAIRES VERS « CE QUE NOUS VOULONS »

Porter loin et auprès du plus grand nombre la connaissance d’un autre possible, dépasser le matraquage médiatique, le brouillage par les sondages qui ne montrent et ne relayent que des scénarii écrits d’avance. Cela suscite des doutes sur la possibilité d’une autre politique. Les sondages enregistrent une forte tendance au « vote utile » pour le Parti socialiste, dans l’espoir de battre une droite dangereuse, alors même que domine dans l’opinion le sentiment que le PS ne ferait pas mieux que la droite sur les grandes questions sociales, économiques ou Européennes. L’abstention et le vote protestataire risquent d’être importants. Le Front national demeure à un niveau élevé et préoccupant.


La décision finale a été prise par un vote à l’unanimité, moins une abstention, de créer un COLLECTIF UNITAIRE ANTI-LIBERAL ULISSIEN. Un représentant du collectif local participera aux travaux de la coordination nationale.