Dec 14, 2006

Prochaines réunions du Collectif antilibéral des ULIS


Les réunions du collectif antilibéral


  • Mercredi 20 Décembre 2006, début à 20 heures, fin à 22 H 45. LIEU : MPT DES AMONTS Cette réunion est destinée à tous les membres de notre collectif (35 personnes à ce jour ) . Objet de la réunion : la Candidature Unitaire aux Présidentielles.


  • Le Jeudi 11 Janvier 2007 à 20 H 30 ( Pas libre avant ) fin 22 H 45 Lieu : MPT des AMONTS . Cette AG aura lieu après plusieurs distributions de tracts et actions diverses dans le but pour élargir le Collectif sur la base de notre programme. Invitez des amis à nous rejoindre …

(Apportez boissons et petits gâteaux qui seront les bienvenus) LIEUX : une démarche a été faite par le bureau, à la Mairie, pour retenir les salles.

Les actions suivantes :

Distribution du 4 pages : CE QUE NOUS VOULONS

au MARCHÉ des ULIS le DIMANCHE 17 DECEMBRE 2006 ( De 10 H à 12 H)

Soyons nombreux pour montrer notre détermination à faire vivre ce COLLECTIF et son programme.


En 2007

  • DIMANCHE 7 JANVIER : Distribution d’un tract (en cours de fabrication) invitant à l'AG du 11 Janvier

  • LUNDI 8 JANVIER : Distribution du même tract, devant le lycée, de 7 H 45 à 8 H 30 pour motiver les JEUNES.

Pour le Bureau, Yvette Roussel

Discours de Clémentine Autain


C.Autain
envoyé par cua34

Dec 12, 2006

Candidature : le temps presse

Les diverses sensibilités politiques antilibérales n’ont pas réussi à dégager de position commune à partir du choix majoritaire des collectifs en faveur de Marie-George Buffet.

Les délégués des collectifs locaux se sont quittés dimanche sur une promesse de poursuivre leur aventure commune, mais cet engagement ne peut masquer la divergence profonde que deux jours de réunion n’ont pu aplanir. La nef de la salle des sports de l’île des Vannes à Saint-Ouen, rendue célèbre par la tenue de quelques congrès du Parti communiste, a résonné d’un débat tendu, parfois jusqu’à l’extrême. Les collectifs antilibéraux avaient pourtant réussi leur pari et c’est plus de 1 500 délégués qui ont participé à ce qui devait sceller leur accord politique : la désignation du candidat ou de la candidate en charge de porter leur rassemblement dans une candidature collective. Ils y étaient parvenus après s’être entendus sur leur ambition et leur stratégie lors de l’assemblée de Saint-Denis le 10 septembre et sur un programme de transformation sociale lors de leur réunion de Nanterre mi-octobre. L’étape de ce week-end était la plus délicate et sans avoir renoncé à le faire, ils n’ont pu parvenir à un accord.

« Bâtir un double consensus »

Les collectifs locaux s’étaient prononcés toutes ces dernières semaines sur la candidature, après des débats où l’ensemble des éléments et positions des uns et des autres ont pu être largement exposés. Ils ont usé de méthodes différentes pour se prononcer, mais quelle que soit la méthode suivie, ils placent Marie-George Buffet en tête (voir ci-dessous). Claude Debons, du collectif national, qui ouvre la discussion le samedi matin, rappelle la méthode qu’avaient choisie les collectifs dans le texte adopté à Saint-Denis : « Il faut débattre, se convaincre, et chercher à bâtir un double consensus au sein des collectifs et entre les organisations, pour choisir celle ou celui qui incarnera sur le bulletin de vote notre rassemblement. » Il souligne que le collectif national ne s’était pas mis d’accord sur une méthode et « avait laissé à chaque collectif le soin de décider entre vote pur et simple et expressions de choix préférentiels ».

Durant ces deux jours, partisans ou adversaires de la candidature Buffet, les délégués se sont succédé au micro. Choix majoritaire ou consensus ? « On ne change pas la méthode juste avant une décision », explique Clémentine Autain. « On ne peut pas opposer démocratie et consensus », rétorque un délégué du Loiret. Ce débat prend parfois un tour des plus vifs. Les orateurs qui annoncent les résultats de leurs collectifs sont très souvent hués. Mais le débat de méthode résume mal les divergences de fond. Pour Gabriel Massou, délégué des Hauts-de-Seine, il ne s’agit pas d’opter pour un choix majoritaire mais de « respecter le choix des collectifs et de travailler à partir de là ». Michel Navarro d’Avignon précise qu’il faut, pour déboucher sur une solution commune, « travailler sur deux éléments. Le premier est de tenir compte du choix des collectifs. Le deuxième est de répondre à la volonté commune que la campagne ne se fasse pas autour d’un parti ». En dehors du Parti communiste, les formations politiques qui composent le rassemblement s’opposent à une candidature de la secrétaire nationale du PCF. Pour elles comme pour certains délégués de collectifs, cette candidature serait « celle du PCF » et donc incapable de rassembler largement. Une majorité de collectifs ont jugé du contraire mais au nom du « consensus », cet avis ne doit pas être pris en compte. « Le consensus, c’est un état d’esprit, explique Roger Martelli, un responsable communiste qui ne soutient pas la candidature Buffet. C’est la recherche de la solution la plus raisonnable. Si une force politique est ostracisée, ce n’est pas raisonnable, si une force politique veut rassembler autour d’elle, ce n’est pas raisonnable ». « Cela aboutit à rechercher le plus petit dénominateur commun, rétorque un délégué niçois. Ce n’est pas ainsi qu’on trouvera un bon candidat pour mener campagne. » Jusqu’au samedi soir où doit se réunir une commission de synthèse, peu de propositions sont formulées pour aboutir à un consensus. Olivier Dartigolles, au nom du PCF, renouvelle les propositions formulées la semaine dernière par Marie-George Buffet pour parvenir à « une campagne collective sur la base d’une stricte égalité des candidats lors des meetings, sur les matériels de communication, dans la presse écrite et audiovisuelle ». Yves Salesse annonce qu’il est prêt à retirer sa candidature « si cela peut servir une candidature de consensus ». Francine Bavay, des Alter Ékolo, demande à tous de se retirer pour laisser la place à une candidature issue du mouvement social. Éric Coquerel du Mars réaffirme son choix pour des primaires en janvier.

Dimanche matin, la tentative de synthèse de la nuit est rendue publique : « Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus ni sur le nom ni sur la méthode pour le trouver. »

« Inventer une campagne nouvelle »

L’atmosphère se tend encore. Beaucoup de désarroi chez les délégués. À quoi s’ajoute, notamment chez les partisans de Marie-George Buffet, une colère difficilement contenue. À un intervenant qui « rassure le PCF » en affirmant qu’on se battra « pour qu’il conserve ses députés sortants », un militant communiste « demande le respect. Je ne suis pas ici pour sauver 22 députés communistes, réplique-t-il, mais pour gagner des dizaines et des dizaines de députés antilibéraux ». En milieu de matinée, Claude Debons propose une motion demandant aux collectifs et sensibilités « d’envisager toute candidature, y compris nouvelle, qui permette de déboucher sur un consensus qui n’a pas été trouvé jusqu’à présent ». Elle préconise « une nouvelle assemblée des collectifs ». Il s’emploie, sans y parvenir, à la mettre aux voix sans débat. Patrice Cohen-Séat fait alors de nouvelles propositions pour le Parti communiste. « La première est qu’on n’arrête pas. On continue, insiste-t-il, cette réunion est une étape, ce n’est pas la fin. » Et il propose d’aller plus loin encore dans le travail pour créer les conditions d’une candidature collective. Il propose aux collectifs « d’inventer une campagne d’une forme radicalement nouvelle avec au coeur la démocratie citoyenne, le contenu, et la démarche collective ». Il propose enfin de redonner la parole aux collectifs. « Le Parti communiste refuse l’échec et est déterminé à surmonter les obstacles et à réussir. » Au cours d’un point de presse, Marie-George Buffet confirme que « les communistes veulent continuer » et demande que « la parole revienne aux militants des collectifs ». « On ne peut pas se permettre de reporter la décision en janvier », affirme-t-elle. Sur une motion qui propose de demander « aux collectifs et aux organisations et sensibilités politiques [...] leurs avis et propositions pour dépasser le blocage actuel et aboutir à un consensus », les délégués se séparent, partagés entre crainte et espoir.

Olivier Mayer pour le journal l'Humanité



A consulter

le site de Marie-Georges Buffet

Discours de Marie Georges Buffet


COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION DE SYHTHESE DES DEBATS


A l’image de ce qui est apparu dans les collectifs et qui s’est exprimé hier en séance, la commission de synthèse a acté sa volonté unanime de poursuivre le débat et de continuer à construire le consensus.

Il y a eu confirmation et développement des principes énoncés dès la première réunion du 10 septembre :

- D’abord la nécessité d’une candidature construite collectivement : dans ce sens, les architectures de campagne proposées aussi bien par Marie-Georges BUFFET dans sa lettre adressée aux collectifs, que par Christian PICQUET convergent :

. un nom choisi dans un collectif de candidats qui comprendra les actuels candidats à la candidature ainsi que les principaux représentants des diverses sensibilités

. un collectif de porte-parole

. un conseil de campagne pluraliste prenant appui sur les collectifs locaux et intégrant des animateurs de ceux-ci ainsi que des acteurs du mouvement social.


-De même, a été réaffirmé le caractère indissociable des présidentielles et législatives, avec des candidatures qui reflètent la richesse du rassemblement. Les différentes forces politiques présentes ont souhaité rappeler que le rôle principal tenu par le PCF dans cette démarche devait se refléter dans les candidatures aux législatives, notamment par la mobilisation de tous pour la réélection des députés communistes sortants.

Dans cette architecture, la question du nom n’a pas pu être réglée. On connaît les trois noms soumis aux débats des collectifs locaux : Clémentine AUTAIN, Marie-george BUFFET, Yves SALESSE. Afin de débloquer la situation, a été avancée par certains l’hypothèse d’une candidature “ trait d’union ” qui pourrait faire le consensus de tous.

Dans ce cadre, d’autres noms ont été avancés dans la commission de synthèse :

. René REVOL, vice-président de PRS, constatant “ la paralysie qui menacerait notre démarchez ” a proposé la candidature de Jean-Luc MELANCHON.

. Plusieurs intervenants ont évoqué la possibilité de la candidature de Claude DEBONS.

.La majorité des sensibilités présentes a aussi énoncé le principe que le candidat-e puisse être UN-E MILITANT-E COMMUNISTE identifié avant tout pour sa place dans le mouvement social.

. Un des intervenants, représentant les objecteurs de croissance, a souhaité le retour de José BOVE en indiquant même qu’il pourrait en être d’accord mais sans plus de précision.

Aucun consensus ne s’est dégagé de la discussion. Pour l’heure, il n’y a pas de double consensus, ni sur le nom, ni sur la méthode pour le trouver.

Tenant compte de cette situation, la délégation du PCF et plusieurs délégués des collectifs locaux présents, ont estimé que le choix le plus partagé des collectifs locaux étant celui de Marie-George BUFFET, il était possible de construire un consensus sur sa candidature.

Les autres sensibilités et plusieurs délégués des collectifs locaux présents ont estimé pour leur part que la candidature de Marie-George BUFFET ne faisait consensus, ni parmi les forces politiques, ni dans les collectifs locaux, et qu’il fallait continuer à chercher une candidature pouvant faire consensus.

La piste d’une votation citoyenne fin janvier a été encore proposée par le MARS comme recours. Elle a été écartée par le plus grand nombre.

Le 10 décembre 2006 au matin.

Nov 28, 2006

Le choix de Mario

Après de nombreuses années de militantisme, j’ai enfin eu mon diplôme, un diplôme d’incertitude. Donc voici mon point de vue concernant la désignation du candida-te pour se présenter en notre nom à l’élection présidentielle.

Préalable : nous voulons battre la droite, Sarko ou n’importe qui d’autre

Deux cas de figures : 1) nous serons présents au deuxième tour

2) nous allons nous désister en faveur du candidat de gauche le mieux placé, ou la candidate.

Cas N° 1 : Dans ce cas, auquel ( malgré mon utopisme forcené) je n’y crois pas la seule candidate possible serait Marie Georges Buffet, par son expérience au sein du gouvernement, par ses qualités personnelles, pour tout, quoi !

Une des raisons pour ne pas y croire c’est l’effet « vote utile » pour effacer le souvenir d’avril 2002.

Cas N° 2 : Le candidat le mieux placé actuellement, suivez mon regard…, est une candidate, que je ne trouve pas très à gauche. Mais elle est, peut être, influençable par le peuple de gauche, à condition que nous fassions un très bon score au premier tour.

Et un bon score est un score à deux chiffres!

Et nous pourrions récupérer beaucoup de voix « nonistes », en particulier des voix PS, si Patrick Braouezec ou Clémentine Autain, parmi tous les candidats qui se présentent, était choisi/e.

J’opte volontiers pour Clémentine, par sa jeunesse, ses positions, son militantisme, sa participation aux luttes contre le CPE, par son excellent entretien paru dans l’Huma du 17 novembre et sa très bonne prestation à France Inter à 8h20, lundi dernier (je crois), et FEMME, qui ne gâche rien !

Ceci est une simple opinion !

Mario LUZZATI

Nov 19, 2006

Pourquoi nous sommes nous engagés contre le libéralisme ?

Refuser le productivisme et ses gaspillages ainsi que l’accumulation des richesses, destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales. C’est faire le choix de la décroissance.
Michèle. Les Bathes. (écologiste)

Je veux que prenne forme un projet collectif unitaire, à gauche, de reconstruction de la société autour de valeurs humaines.
Jean-François - Briis – sous- Forges."


L'alternative à ce « tout marchand » est possible avec la mobilisation de tous, la balle est dans le camp des vainqueurs : le nôtre !


Au fait, à quoi sert l'utopie?

Justement, à avancer

Mario - Jardin des Lys


Le 29 mai dernier n'a pas été une utopie, l'antilibéralisme, ce jour- là, a gagné et je suis sûre que grâce à l'ensemble des comités on peut faire basculer cette fatalité que certains essaient de nous imposer.

Lili - Courdimanche


Nombreux sont ceux de mes voisins, de mes amis et de ma famille qui me disent leurs attentes et aussi leurs recherches de réponses politiques alternatives fiables et franches.

Alain - les Bathes


Parce que je suis saturé du système économique et social que l'on nous propose comme étant inévitable et immuable.

Bruno - Tournemire - CGT


Je veux donc battre la droite et l'extrême droite et faire gagner durablement une gauche antilibérale de transformation sociale.

Pierre - PCF- LIMOURS






Pourquoi s'engager dans un collectif aux Ulis ?

Annick Le POUL –Conseillère municipale des Ulis - La queue d’oiseau : "Il est urgent de stopper la dégradation de L’Education Nationale, qui devient soluble aujourd’hui dans divers projets, successivement mis en place, par les différents gouvernements. Sa substance et son esprit premier, celle de l’Ecole de la République commune et accessible à tous, se vide au fur et mesure. Offrir une vraie égalité de chances, sur tout le territoire, pour assurer l’avenir de nos enfants par la connaissance. Mobilisons-nous parents, enseignants…. Pour qu’elle maintienne son principal facteur de liberté car seul le savoir a toujours permis à l’humain son émancipation !"

Daniel GOUTTEFARDE- Conseiller municipal des ULIS : "Mon NON au Traité de Constitution européenne en 2005, signifiait mon espoir d’une société humaine et solidaire, ou les besoins sociaux primeraient sur la finance, ou la coopération l’emporterait sur la domination, ou la politique ne s’effacerait pas devant les marchés, une société ou chacun vivrait dignement de son travail, sans crainte de l’expulsion ou de l’exclusion. La France et l’Europe le peuvent. Je suis engagé dans le collectif antilibéral pour que les échéances électorales ouvrent des perspectives de transformations"


François, tour Octobre, Les bergères : "Je souhaite une société qui ne restreigne pas l'usage de l'informatique. Les monopoles ne sont bons que pour leurs financiers, pas pour les libertés. Par contre, les logiciels libres sont conçus dans un esprit de partage, pas pour le fric !"


Joëlle - PCF – Tournemire : "Je veux, avec tous ceux qui sont antilibéraux de gauche, convaincre que changer c’est possible et créer un rassemblement pour gagner en 2007 et après construire une société républicaine, laïque, égalitaire et fraternelle avec les citoyen(ne)s et les élu(e)s. Habitants des Ulis ensemble participons à cette construction."


Maryse - La Treille : "Parce que je ne veux pas laisser au bord de la route ceux qui ont moins de force pour se défendre et ne pas les laisser aux mains des puissances implacables de l'argent et du profit, j'ai rejoint le comité antilibéral des Ulis."


Svetlana- La cailleterie - Bures sur Yvette : "Mère de deux enfants, je suis, avec le PCF, de toutes les luttes contre TOUTES les inégalités qui s’accroissent dangereusement. Face aux critiques des parents, au rapport INSERM mettant en garde contre la délinquance à partir de la maternelle ( !), il faut enfin donner aux femmes de vrais moyens pour jouer et remplir leur rôle à tous les niveaux, sans les culpabiliser. J'ajoute que la monoparentalité EST une difficulté supplémentaire : les femmes sont les premières victimes de la précarisation !


Dominique Crozat (conseillère municipale des Ulis) : "Je veux qu’on construise tous ensemble quelque chose de fort, de durable qui ne soit pas seulement le cri de colère d’un jour. Notre victoire au référendum de 2005, c’était un rêve. Il est devenu réalité. Je fais le même rêve. Notre mouvement antilibéral doit venir à bout de cette politique qui depuis des dizaines d’années nous écrase d’un poids insupportable."


Yvette - La treille : "Pour ne plus voir cette France laborieuse, dynamique et riche souffrir à cause d’actionnaires, de grands patrons et de politiciens à leur service …ne plus voir la protection de l’environnement servir en période électorale et être bafouée le reste du temps ! Pour reprendre à mon compte la phrase « Tout ce qui est humain est nôtre » et préserver la TERRE, notre bien commun"


Prochaine réunion jeudi 30 novembre à 20H 30

à la Maison Pour Tous des AMONTS


Nov 10, 2006

Avancer ensemble


Une vingtaine de personnes du monde syndical, associatif, politique ont été réunies sur l’initiative des communistes des Ulis le 19 octobre afin de débattre des exigences sociales et des alternatives politiques à construire. Le socle commun reste et demeure l’antilibéralisme. L’essentiel de l’échange a reflété la volonté d’engager un processus de construction dans lequel les citoyens sont les auteurs et les acteurs de cette construction.

Tous ont convenu de la nécessité d’élargir ce collectif qui a pour ambition de rassembler toutes les forces qui aspirent à un véritable changement.


ETAT DES LIEUX ET SITUATION GENERALE

Quels sont les maux qui étranglent notre société ?

- EDF/GDF (le passage en force sur la privatisation de GDF).

- Restriction de personnel tant dans la fonction publique que dans le privé.

- Contrôle des fonds publics, transparence des finances des entreprises.

- Qui finance les entreprises privées (Alcatel, Dassault, EADS…) ? Les deniers publics sont captés par les actionnaires et la répartition des richesses est inexistante. La précarité, les licenciements, les délocalisations se développent en France.

- Déjouer la division orchestrée et contourner les pièges dans les collectivités, les entreprises et la vie quotidienne (voisinage, amis, parents, collègues,…) pour fédérer et rassembler les salariés et les populations.

- Montrer que les nationalisations sont utiles pour le pays, pour l’Europe, pour le développement social, économique et industriel.

- Définir ensemble ce que sont de vrais privilèges ou de vrais privilégiés.

- Restaurer l’importance des syndicats, leurs rôles véritables.

- Définir comment éviter les échecs scolaires des jeunes en amont, plutôt que des solutions telles le redoublement, des orientations de parcage sans débouché,… Peut-être dans tous les établissements restaurer les moyens humains et matériels aujourd’hui sacrifiés. Concentrer là où c’est nécessaire des moyens et valoriser le travail des enseignants, des éducateurs, des équipes pédagogiques.

- Doit-ont créer une VIème République ?

- Travailler à une véritable politique des salaires : la France est devenue un pays de bas salaires. Les investissements étrangers progressent malgré leur faible contribution sociale, sans compter les cadeaux fiscaux qui sont fait aux entreprises. Le capital est survalorisé. Tout cela fait des dégâts énormes sur la protection sociale.

- Taxer les dividendes versés aux actionnaires serait un objectif, car ils sont exponentiels et n’alimentent pas les caisses de la Sécurité sociale.

- Taxer les actifs financiers. Pour rappel la France est la 5ème puissance économique mondiale. Au sortir de la dernière guerre, le pays était exsangue et pourtant il a pu développer les services publics et bâtir des réseaux de solidarité efficaces.

-Dans le domaine de la santé : problèmes des pensions de retraite, du déremboursement des médicaments, de l’accès aux soins par des millions de gens, de la CMU refusée par certains médecins, quand elle n’est pas attaquée(Voir Les attaques contre l’hôpital). Le déficit de la sécurité sociale est creusé en grande partie par les emplois précaires, les temps partiels, l’intérim, les bas salaires...


DES EXIGENCES POUR AVANCER

- Permettre aux gens de se saisir des futures élections pour créer les conditions des changements qu’ils attendent.

- Créer aux Ulis une dynamique citoyenne à l’image de celle construite lors du référendum du 29 mai 2005.

- Garantir aux citoyens que leur parole soit respectée...


« CE QUE NOUS VOULONS » :


Le débat doit se poursuivre partout pour enrichir et compléter ce programme, qui se décline pour l’instant en sept points :

1 - SECURISER L’EMPLOI, AMELIORER LE NIVEAU DE VIE, RESTAURER LA PROTECTION SOCIALE ET METTRE FIN A LA PRECARITE.

2 - UN NOUVEAU TYPE DE DEVELOPPEMENT.

3 - ECOLE – CULTURE – MEDIAS- RECHERCHE : construire une société de la culture, de l'information et de la connaissance partagée.

4 - POUR UNE REELLE EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES.

5 – ROMPRE AVEC LA Ve REPUBLIQUE, FONDER UNE VIe REPUBLIQUE.

6 - UNE AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE - UN AUTRE ROLE DE LA FRANCE.

7 - LES MOYENS FINANCIERS DE NOTRE POLITIQUE.


SE DONNER LES MOYENS AUX ULIS DE PORTER LES EXIGEANCES POPULAIRES VERS « CE QUE NOUS VOULONS »

Porter loin et auprès du plus grand nombre la connaissance d’un autre possible, dépasser le matraquage médiatique, le brouillage par les sondages qui ne montrent et ne relayent que des scénarii écrits d’avance. Cela suscite des doutes sur la possibilité d’une autre politique. Les sondages enregistrent une forte tendance au « vote utile » pour le Parti socialiste, dans l’espoir de battre une droite dangereuse, alors même que domine dans l’opinion le sentiment que le PS ne ferait pas mieux que la droite sur les grandes questions sociales, économiques ou Européennes. L’abstention et le vote protestataire risquent d’être importants. Le Front national demeure à un niveau élevé et préoccupant.


La décision finale a été prise par un vote à l’unanimité, moins une abstention, de créer un COLLECTIF UNITAIRE ANTI-LIBERAL ULISSIEN. Un représentant du collectif local participera aux travaux de la coordination nationale.